Si...

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"Si les enfants d'aujourd'hui semblent manifester davantage de colères que les enfants d'hier, c'est peut-être qu'ils font face à bien davantage de stimulations, d'occasions de choix, de déceptions.

Les enfants d'hier ne faisaient pas de comédie dans les supermarchés parce que les supermarchés n'existaient pas.Ils ne hurlaient quand nous éteignons la télévision parce qu'il n'y avait pas de télévision. Les enfants d'hier ne faisaient pas non plus toute une histoire quand leur mère oubliaient leurs céréales préférées... parce qu'ils n'avaient pas de céréales préférées. La mère n'oubliait d'ailleurs pas la  bonne boîte... parce qu'il n'y avait pas de bonne boîte. Il n'y avait pas tant de choix ni d'occasions de préférer.

Il est certain que le petit Bengladeshi ou le petit soudanais ne font pas de telles comédies mais ce n'est pas parce qu'ils seraient plus raisonnables ou plus sages. Ils n'ont tout simplement pas été habitués à la boîte de céréales et ne sont pas confrontés au même monde de profusion.

Ce ne sont pas les enfants qui ont changé mais leur environnement. Nous oublions parfois que nos enfants ne sont pas équipés pour faire face à cette société hyper stimulante."

Isabelle Filliozat

La brutalité de la réalité.

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Depuis plus de vingt-cinq ans Pietro Bartolo est en première ligne pour accueillir et soigner les migrants qui arrivent à Lampedusa car il s'occupe de son centre hospitalier. Gianfranco Rosi en a fait un personnage de son film "Fuocoammare". Lidia Tilotta travaille à la rédaction du journal télévisé régional de la RAI. Elle a écrit avec ce que lui a raconté Pietro Bartolo un livre qui a pour titre "Les larmes du sel". C'est un terrible témoignage sur la brutalité de la réalité du monde d'aujourd'hui. Ce livre montre à la fois combien les êtres humains peuvent être horribles et magnifiques. Aux éditions JCLattès.

"L'eau est glaciale. Elle me mord les os. Je n'arrive pas à libérer la ralingue des flots. Je saute d'un côté puis de l'autre; ça ne donne rien. J'ai beau me démener, faire des pieds et des mains, le filet ne bouge pas. Et je tombe à la mer. J'ai peur. Il fait nuit noire, et on gèle. J'ai 16 ans. Je crois mourir." (...)

Ainsi commence ce livre à lire et à faire lire.

Une vie sauvée.

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Une vie sauvée, une histoire locale aux conséquences inattendues.

Durant la seconde guerre mondiale, l'avion du jeune pilote américain Chuck Yeager est abattu dans le ciel des Landes. Le pilote blessé s'en sort. Il est recueilli par Léo Jolys de Pompogne qui le sauve en le cachant dans sa ferme le mettant ainsi à l'abri de la menace ennemie. Les résistants français l'aident ensuite à traverser les Pyrénées pour réussir son rapatriement vers les USA. De retour dans son pays il est récompensé et il demande au général Eisenhower de retourner au combat aérien. Dans le ciel européen il engrangera soixante missions victorieuses et abattra treize avions allemands.

Le 14 octobre 1947, Yeager devient le premier homme à franchir le mur du son, en dépit de la nature mortelle de ce challenge, atteignant la vitesse de Mach 1.06. Plus tard il battit ce record en atteignant Mach 2.44.

Par la suite Yeager sera le premier commandant de l'école qui formera les astronautes pour la Nasa. Vingt-six de ses élèves deviendront les pilotes des vols habités et des navettes spatiales.

Source: "Le Travailleur de Lot-et-Garonne", n°4705, page 9.

Toujours vivant!

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Source photo: http://eoline.over-blog.com/article-le-cancre-jacques-prevert-114932678.html

Jacques Prévert est un poète et scénariste français, né le 4 février 1900 à Neuilly-sur-Seine, et mort le 11 avril 1977 à Omonville-la-Petite (Manche). Après le succès de son premier recueil de poèmes, « Paroles », il devint un poète populaire grâce à son langage familier et ses jeux de mots.

Il dit non avec la tête
mais il dit oui avec le coeur
il dit oui à ce qu’il aime
il dit non au professeur
il est debout
on le questionne
et tous les problèmes sont posés
soudain le fou rire le prend
et il efface tout
les chiffres et les mots
les dates et les noms
les phrases et les pièges
et malgré les menaces du maître
sous les huées des enfants prodiges
avec les craies de toutes les couleurs
sur le tableau noir du malheur
il dessine le visage du bonheur.

“Le Cancre”, tiré du recueil “Paroles” paru aux éditions Gallimard
© Fatras/ Succession Jacques Prévert, pour les droits audiovisuels et numérique

Moi je, moi je...

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Eglise de Vignes 15ème. à Puch-d'Agenais (47) photo M.Q

"Ce que tu es parle plus fort que ce que tu dis." (St Augustin)

Haro contre les nouveaux "veaux d'or" : l'argent, la consommation, l'image, l'égo.
  

L'égo, notre égo, n'existe pas par lui-même. Il est un mouvement d'identification à quelque chose. A notre statut professionnel par exemple. Je suis... ceci ou celà, et on y croît, on s'arcboute, voire se rigidifie et patratras on embête tout le monde autour de nous avec notre égo professionnel.

Il y a aussi le risque de développer un égo spirituel : "Les expériences que j'ai sont superbes, l'enseignement que je donne est bon".... L'on s'identifie alors à notre statut d'enseignant, de prof de.... Et paf, le piège se referme. L'égo est content, le mental fulmine. L'enfer-me-ment nous guette. JE SUIS coincé !

L'une des dernières batailles que nous avons a mené sur le chemin de l'abandon de l'égo est de vaincre la complaisance avec soi-même, le sentiment d'auto-satisfaction. Il est impossible de nous débarrasser de notre égo - comme de certains traits de notre caractère. Il s'agit de transformer la relation que nous avons avec ce qui se passe : colère, jalousie, orgueil,.... Nous devons donc apprendre comment composer avec ce qui est en nous. C'est le début du processus de désidentification (dur à dire donc dur à faire !) avec tout ce qui apparaît dans notre mental ; le tout début de la "libération". Et ce chemin de détachement commence, camarades spirituels, plus souvent à partir de 40-45 ans ! Vieillir nous rend plus zen, sagesse se marie avec vieillesse, le temps et les "épreuves" font alors leurs oeuvres en nous.... Vieillir nous bonifie, apaise, tranquillise.

"Sur le chemin intérieur qui est le nôtre, il nous faut discerner les mouvements des énergies psychiques et somatiques. Un travail sur nos pensées qui se disputent l'être intérieur s'impose, notamment avec toute la part de psychologique qui se mêle au spirituel. Solution : nous faire accompagner par plus avancé que soi, que notre petit moi, car le discernement de nos pensées est vraiment l'art des arts pour lequel l'ouverture de notre coeur est indispensable contre le danger permanent de nos illusions ou de l'exagération. Cet art s'acquiert grâce à l'ouverture de notre coeur à un autre.
  

Résultats : humilité, juste connaissance de soi, paix du coeur, méditation pure et... amour. Très beaux fruits !

Liste, empruntée à la sagesse grecque, des passions à apaiser pour prévenir les mouvements de notre pensée : notre relation à la nourriture (stade oral), à la sexualité, à l'argent, à la tristesse, à l'agressivité, à la dépression spirituelle, à la vanité, à notre orgueil."

Dom Jean-Pierre Longeat,

Source la lettre d'information de l'association ASSO EPHATA QUIMPER.

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