Quand aujourd'hui annonce demain.

Rédigé par yalla castel - - 29 commentaires

Le progrès médical n’a pas de frontières.

 

Les greffes cardiaques sont au point techniquement parlant mais il manque de donneurs pour le nombre toujours croissant de demandeurs. Les greffes de coeurs de singes ou de porcs ne sont pas au point. Les recherches sur les cellules souches ne permettent pas à l’heure actuelle de « fabriquer » un coeur humain. C’est pourquoi beaucoup de personnes dans le monde « misent » sur le coeur artificiel mécanique.

 

Une société française s’illustre particulièrement dans cette course mondiale à la mise au point d’un coeur « à la robocop » : l’entreprise CARMAT. Du nom de ses fondateurs : le professeur Alain Carpentier, chirurgien cardiologue et les dirigeants de l’entreprise Matra Défense.

 

Leur but est de réaliser une pompe mécanique électrique transplantable à la place du coeur malade, pompe qui règle son débit en fonction des activités du corps humain grâce aux progrès de l’électronique et de la micro-informatique; fabriquée avec des matériaux qui ne s’altèrent pas dans le temps, dans un corps humain et qui soient bien tolérés par l’organisme.

 

L’entreprise Carmat a publié les deux communiqués de presse suivants :

 

Paris, le 30 octobre 2017 –

CARMAT, concepteur et développeur du projet de cœur artificiel total le plus avancé au monde, visant à offrir une alternative thérapeutique aux malades souffrant d’insuffisance cardiaque biventriculaire terminale, annonce aujourd’hui avoir obtenu l’autorisation d’effectuer, dans le respect du protocole de l’étude PIVOT approuvé par l’ANSM, les implantations de son cœur artificiel total chez l’homme à l’Institut de la Médecine Clinique et Expérimentale (IKEM) de Prague en République tchèque.Le centre IKEM est notamment reconnu pour sa recherche scientifique et son rôle pionnier dans l’adoption des dernières innovations en matière de dispositifs médicaux. Son département de chirurgie cardiovasculaire est un des leaders dans le domaine avec la plus longue tradition de traitement de l'insuffisance cardiaque en phase terminale en République tchèque, incluant la réalisation de la première transplantation cardiaque en 1984. Aujourd’hui, il est reconnu comme l’un des centres leaders en Europe centrale pour son expertise dans le traitement des insuffisances cardiaques avancées.

 

 

Paris, le 23 octobre 2017 –

CARMAT, concepteur et développeur du projet de cœur artificiel total le plus avancé au monde, visant à offrir une alternative thérapeutique aux malades souffrant d’insuffisance cardiaque biventriculaire terminale, annonce que la première implantation internationale de son cœur artificiel bioprothétique a été effectuée au National Research Center for Cardiac Surgery (Astana, Kazakhstan) dans le respect du protocole de l’étude PIVOT approuvé par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) et conformément aux autorisations locales.

 

Si dans les semaines, les mois, les années à venir le coeur Carmat permet à des malades condamnés à mourir pour insuffisance cardiaque de survivre dans de bonnes conditions de vie ce sont des millions de coeurs artificiels qui seront fabriqués et vendus dans le monde entier. Le coeur est désormais au coeur de la recherche médicale et technologique. Et devient un enjeu économique.

 

Le monde changera.

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

"Le monde changera quand le coeur de l'homme changera".

L'équipe casteljalousaine du CCFD Terre Solidaire a organisé une soirée châtaignes le jeudi 3 novembre 217. Quatre-vingt dix personnes y ont participé.

 

La France est le troisième pays producteurs de châtaignes d'Europe et du Monde. Dans notre pays 50% des châtaignes consommées viennent d'Ardèche. Cela représente des milliers d'emplois. Les producteurs ont obtenu une AOC. Ils annoncent cette année une perte de récolte de 70 à 80% due à la sécheresse. Les autres châtaignes consommées en France proviennent de la Corse, du Gard, de la Drôme, de la Corrèze et de la Dordogne ; et des autres pays producteurs de châtaignes à savoir: la Chine, la Corée du Sud, l'Italie, la Turquie, la Bolivie, le Portugal, le Japon et la Grèce. Des maladies existent sur les châtaigniers en Corse et dans d'autres départements français ainsi qu'en Asie. Les chercheurs cherchent les remèdes. Les virus, les bactéries, les microbes voyagent  à travers le monde en avion et en bateau et probablement aussi dans l'air. Les virus, les bactéries, les microbes comme le nuage radioactif de Tchernobyl et celui de Fukushima ignorent les frontières.

 

Bien que cela ne dépende pas de vous, de moi, de nous voici maintenant quelques remarques sur l’état du monde.

 

Il y a beaucoup d'argent pour aller sur Mars, pour revenir sur la Lune, pour la station spatiale internationale et c'est bien. Beaucoup de progrès scientifiques, technologiques, médicaux vont en découler. Mais c'est dommage qu'il n'y ait pas d'argent pour acheter des avions bombardiers d'eau et pour faire des travaux de sécurisation des forêts sibériennes, canadiennes, australiennes, californiennes, portugaises et corses. Tous les incendies que nous voyons sur nos écrans de télé ne s'expliquent pas uniquement par le réchauffement climatique.

 

Il y a beaucoup d'argent pour faire la guerre et beaucoup moins pour faire la paix. Nous voyons tous les jours sur nos écrans télés des villes entières réduites en poussière. Ces images nous rappellent la guerre d'Espagne et Guernica; la seconde guerre mondiale et la destruction de Coventry en Angleterre, de Dresde, de Hambourg, de Berlin en Allemagne. Nous assistons impuissants à la destruction massive des lieux de vie de populations civiles sacrifiées au Dieu Pétrole.

 

Il y a beaucoup d'argent pour organiser les Jeux Olympiques; ils coûtent de plus en plus chers. C'est bien, c'est joli, c'est sain de voir tous ces sportifs faire de belles choses, accomplir de belles prouesses . Mais il y a beaucoup moins d'argent pour accueillir les immigrés. Il y a de plus en plus de camps de réfugiés dans le monde, il y a de plus en plus d’êtres humains chassés de chez eux errants sur les routes de la misère et de l'enfer sur terre.

 

Les bénéfices de la soirée châtaignes seront donc partagés entre le CCFD Terre Solidaire du Lot-et-Garonne pour financer des projets collectifs de développement durable et d'éducation; et l'association Bienvenue qui sur Agen accueille quatre familles d'irakiens.

 

 

L'école d'hier à aujourd'hui.

Rédigé par yalla castel - - 4 commentaires

« Pour savoir où nous allons il faut se souvenir d’où nous venons ».

 

Chez les Grecs, les filles restent dans la famille où elles apprennent des femmes ce qu’il leur faut savoir pour être de de bonnes épouses et de bonnes mères . Les garçons , dès l’âge de 7 ans, sont confiés aux hommes qui leur apprennent à devenir des hommes et des guerriers. Par des récits de la vie des héros, par des exercices physiques et au besoin par des châtiments corporels.

 

Chez les Romains, les garçons vont à l’école accompagnés par leur esclave. La salle de classe est une sorte de boutique ouverte sur la place publique. Ils y apprennent le Grec et le Latin. Une grande place est accordée à l’art oratoire ; savoir bien parler, s’exprimer en public est important. Le maître peut taper avec une baguette en bois, la férule. Les filles en grande majorité restent à la maison et apprennent à devenir de bonnes mères de famille. Mais quelques unes vont à l’école. La fortune des familles a son importance dans l’éducation reçue ou pas. Beaucoup de Romains et d’esclaves romains savaient lire et écrire.

 

Chez nos ancêtres les Gaulois, l’éducation des enfants était confiée aux druides. Leur enseignement était oral. Ils transmettaient leurs savoirs sur la nature, les plantes, le ciel et ses étoiles, les manières de se soigner et leurs philosophies de la vie. Ils ne partageaient pas leur savoir avec tous les enfants. Ils enseignaient à certains d’entre eux seulement.

 

« Qui a eu un jour cette idée folle

d’inventer l’école ?

Sacré, sacré Charlemagne. » dit la chanson bien connue.

 

Parce qu’il aurait regretté de ne pas avoir reçu une bonne éducation enfant, il créa une école dans son palais d’Aix la Chapelle où il fit venir pour lui et sa famille les meilleurs professeurs de son temps. Il a aussi voulu que les administrateurs de son Empire soient instruits. Il ordonna aux moines d’ouvrir des classes pour les enfants de toutes origines sociales.

 

Au Moyen Age, l’éducation des enfants est confiée aux abbés, aux curés et aux moines. Les garçons des nobles sont instruits dans les châteaux qu’ils habitent. Les garçons des familles bourgeoises aisées vont s’instruire dans les monastères. Les garçons des familles pauvres ne vont pas à l’école. Ils vont travailler pour aider leurs parents à vivre. Les filles ne vont pas à l’école.

 

Du temps de l’Ancien Régime, les enfants, le plus souvent les garçons, vont dans les « petites écoles » jusqu’à l’âge de 14 ans. L’objectif qu’il y en ait une par paroisse n’a jamais été atteint. Ces écoles étaient placées sous la responsabilité des évêques et à la charge des parents. La fréquentation des élèves étaient irrégulières. Ils y apprenaient à lire, écrire et compter.La bourgeoisie, la noblesse envoyaient ses enfants dans les collèges des grandes villes tenus par des ordres religieux. L’enseignement y était fait en latin.

 

 

La révolution française supprime toutes les corporations religieuses y comprises celles qui avaient en charge les écoles. Et décide de la création d’une instruction publique gratuite commune à tous les citoyens.

 

Napoléon Bonaparte lorsqu’il arrive au pouvoir rétablit les écoles religieuses. Les frères des écoles chrétiennes sont chargés de l’enseignement primaire et de la formation des instituteurs. Il fonde les premiers Lycées. Il introduit l’enseignement de la philosophie dans les établissements secondaires. Il réforme les universités.

 

En 1850 le ministre de l’instruction publique Alfred de Falloux décide qu’il y aura désormais une école de garçons dans toutes les communes ( et une école de filles dans les communes qui en ont les moyens ). En 1867, la loi Victor Duruy impose l’ouverture d'une école de filles dans les communes de plus de 500 habitants.

 

Ferdinand Buisson et Jules Ferry rendent l'école laïque obligatoire et gratuite en 1880. L’enseignement est obligatoire de 6 à 13 ans. Il se termine par l’examen du certificat de fin d’études primaires, appelé par des générations d’élèves « le certoch ».

 

En 1904, Emile Combes interdit aux religieux d’enseigner.

 

En 1919, le sénateur Placide Astier légifère sur l’enseignement technique alors en plein développement et crée des établissements spécialisés.

 

À partir de 1940 les religieux ont à nouveau le droit d'enseigner.

 

En 1959, les cours complémentaires deviennent des collèges d'enseignement général (CEG). La même année, Michel Debré, alors ministre de l’Education Nationale, met en place des contrats avec les écoles privées qui le souhaitent. L’État payent les professeurs. En contrepartie les écoles privées s’engagent à suivre les programmes de l’Education Nationale et acceptent les visites des Inspecteurs de l’EN.

 

En 1975, la loi René Haby décide du principe du collège unique pour tous les élèves.

 

Quand sera-t-il de l’école du futur ?

 

L’informatique, internet, les écrans d’ordis, de télés, de téléphones, de tablettes, les robots modifieront-ils notre système éducatif comme l’a fait l’imprimerie en son temps ?

 

Qu’en pensez-vous ? Comment voyez-vous l’école de demain pour vos enfants, petits-enfants ?

 

Colibri Cx

 

 

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