Heureux ceux...

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Heureux ceux qui ne se laissent pas marcher sur les pieds, les rancuniers, ceux qui paient de retour, oeil pour oeil, les durs qui n'oublient rien et qui ne s'amolissent pas en faisant parler leur coeur.

Mais non dit Jésus: heureux les miséricordieux. Ceux qui sont capables de pleurer et de se réjouir  avec leurs frères, ceux qui ne connaissent pas la sécheresse de l'indifférence, ceux qui avant de parler posent sur tout être un regard d'amour, ceux qui consolent et n'en ont pas honte, ceux qui s'ouvrent aux cris de leurs frères, ceux qui ont leur coeur pour unique mesure.

Père Jean Dubruynne (1925/2006)

Heureux ceux qui...

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Heureux ceux qui contournent la justice, les habitués de la tromperie, ceux qui créent leur propre loi et se prennent comme unique base de comportement; ceux qui disent avec certitude: ceci est bien, ceci est mal. Ceux qui trichent, ceux qui évacuent le droit, ceux qui sont certains d'avoir toujours raison. Le terre est à eux.

Mais non dit Jésus: heureux ceux qui ont faim et soif de justice. Ceux qui restent justes malgré tout, ceux qui utilisent leur intelligence pour donner à chacun ce qui lui est dû, ceux qui harmonisent leurs actions, leurs pensées avec le vouloir de Dieu, ceux qui sont passionnés pour l'homme et qui paient de leur personne pour que l'homme ne soit plus une denrée qui s'achète et se vend, qui se battent pour qu'il puisse vivre debout dans la dignité.

Père Jean Debruynne (1925/2006)

 

Les histoires d'amour finissent toujours mal en général

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Addie, soixante-quinze ans, veuve depuis plusieurs dizaines d'années, fait une étrange demande à son voisin Louis, veuf lui aussi: voudrait-il  bien coucher avec elle la nuit pour se parler, se tenir compagnie?

La solitude est parfois si dure.

Malgré les cancans de la petite ville des Etats Unis où ils vivent depuis toujours, Addie et Louis prennent l'habitude de coucher ensemble.

Et c'est une belle histoire d'Amour que nous découvrons dans ce livre attachant.

Hélas le fils d'Addie va s'en mêler par égoïsme, jalousie, étroitesse d'esprit, sécheresse de son jeune coeur blessé enfant par la mort accidentelle de sa petite soeur et plus tard par la mort brutale de son père.

Il va parvenir à séparer sa mère de l'homme qu'elle aime. Mais la séparation ne sera que physique. Addie et Louis continueront à se parler par téléphone en cachette et à se soutenir l'un l'autre bien qu'ils ne puissent plus se voir "pour de vrai".

Ce livre a été écrit par Kent Aruf décédé en 2014.

Le peuple français voterait mal.

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Il y en a qui aime le peuple quand il vote Hugo Chavez ou Fidel Castro. Il y a en a qui n’aime pas le peuple quand il vote Hugo Chavez ou Fidel Castro. Il y a en a qui aime le peuple quand il vote Trump ou Franco ou Pinochet, il y en qui n’aime pas le peuple quand… etc… etc…

Le peuple français voterait mal affirment des blogueurs, des chroniqueurs, des déçus des élections présidentielles qui ont vu leur candidat éliminé dès le premier tour. Les mots de massification de la bêtise, crétinisation de masse s'entendent, se lisent ici et là.

Personnellement je n’aime pas du tout l’idée que nous serions tous devenus des crétins. Ce n’est pas la réalité de notre pays.

Notre pays c’est aussi plus de 20 000 000 de bénévoles qui font un boulot énorme aux restos du coeur, au secours populaire, au secours catholique, à la banque alimentaire, chez Emmaüs, dans les clubs de foot, de rugby, de hand, de basket, dans les chorales, les bibliothèques, le soutien scolaire.

Je découvre en ce moment avec respect et admiration les bénévoles de l’UNA et de l’ADMR qui se dévouent pour permettre aux personnes âgées et malades de vivre encore un peu chez elles.

J’ai du respect et de l’admiration pour les bénévoles qui me permettent de donner encore mon sang chez moi et de ne pas devoir aller à Bordeaux, Agen ou Toulouse pour le faire.

J’ai du respect et de l’admiration pour tous ces bénévoles qui de Bordeaux à Toulouse ont créé des associations pour expliquer pourquoi ils ne voulaient pas de la Ligne à Grande Vitesse.

Aux derniers élections présidentielles, à gauche et à droite, ce n’est pas le peuple de France qui a été mauvais : ce sont les candidats qui l’ont été. Les onze millions d’électeurs FN n’ont pas été mauvais, la candidate oui. Elle n’a pas été la seule dans ce cas.

Nous ne sommes pas un peuple de crétins.

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