"C'est la grande tragédie de notre époque que le marxisme, conçu comme un mouvement pour la libération de tous, se soit transformé en un système d'esclavage pour tous. (...) On imagine difficilement l'ampleur de cette tragédie en tant que destruction psychologique, en particulier dans la classe intellectuelle. (...) Lorsqu'il se fut effondré, ces gens s'orientèrent soit du côté du système néocollectiviste, (...) soit du côté d'une indifférence cynique et névrotique à tous systèmes et à tout contenu."
Source: "Le courage d'être" de Paul Tillich aux éditions Labor et fides, pages 178/179.
« L’effondrement de l’absolutisme, le développement du libéralisme et de la démocratie, la montée d’une civilisation technique qui triomphe de tous ses ennemis et voit naître les signes avant-coureurs de sa propre désintégration, tels sont les traits sociologiques dominants de cette troisième période d’angoisse. Ce qui domine dans tout cela, c’est l’angoisse du vide et de l’absurde. Nous sommes sous la menace du non-être spirituel. La menace du non-être moral. »
(Extrait du livre « Le Courage d’être » de Paul Tillich aux éditions « Labor et fides », page 91)
Je t'aime pour toutes les femmes que je n'ai pas connues
Je t'aime pour tous les temps où je n'ai pas vécu
Pour l'odeur du grand large et l'odeur du pain chaud
Pour la neige qui fond pour les premières fleurs
Pour les animaux purs que l'homme n'effraie pas
Je t'aime pour aimer
Je t'aime pour toutes les femmes que je n'aime pas
Qui me reflète sinon toi-même je me vois si peu
Sans toi je ne vois rien qu'une étendue déserte
Entre autrefois et aujourd'hui
Il y a eu tous ces morts que j 'ai franchies sur de la paille
Je n'ai pas pu percer le mur de mon miroir
Il m'a fallu apprendre mot par mot la vie
Comme on oublie
Je t'aime pour ta sagesse qui n'est pas la mienne
Pour la santé
Je t'aime contre tout ce qui n'est qu'illusion
Pour ce coeur immortel que je ne détiens pas
Tu crois être le doute et tu n'es que raison
Tu es le grand soleil qui me monte à la tête
Quand je suis sûr de moi
Paul Eluard
La première fois que j'ai lu ces deux mots ensemble "justice restaurative", je me suis demandé ce que cela pouvait bien dire d'autant plus que je bloquais sur le mot restaurant pardon restaurative. En fait il faut entendre justice réparatrice, restauratrice.
En voici une définition : "La Justice restaurative traite des conflits de nature à engendrer des répercussions graves (d’ordre personnel, familial et plus largement social) sur les personnes qui en sont les victimes ou les auteurs, leur entourage et les communautés auxquelles ils appartiennent. Elle a pour objectif d’offrir la possibilité à l’ensemble de ces personnes de prendre une part active dans la recherche et la mise en œuvre des solutions susceptibles de leur permettre de reprendre le cours de leur vie (restauration) le plus apaisé possible. Elle offre une authentique réponse de Justice, en complémentarité avec la Justice pénale." Trouvée sur le site suivant: http://www.justicerestaurative.org/fr/article/generalites-sur-la-justice-restaurative
La lecture de ce lien permet d'aller plus loin que cette brève présentation d'aujourd'hui et de comprendre de ce que pourrait être la justice de demain.
Jacques Higelin vient de mourir. Tiens, pas d'obsèques nationales pour lui? Ah !... dommage.