Kintsugi

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 L'art du Kintsugi consiste à réparer de la vaisselle brisée sans chercher à masquer les traces laissées par les brisures. Bien au contraire, celles-ci sont magnifiées par une colle aux particules d'or qui dessine un cheminement irrégulier, aléatoire et contrasté. C'est à la fois une ode à l'imperfection assumée et une soumission à l'ordre du temps qui passe. A l'inverse de la chirurgie esthétique qui voudraient effacer ce marquage du temps sur la peau, le Kintsugi y inscrit une histoire. Considéré sur le plan symbolique, il est une invitation à la résilience: faire de nos failles une richesse et de nos défauts une singularité.

 

Source: Un extrait de la revue trimestrielle Empan n°137 de mars 2025 en page 10 publiée par les éditons érès.

Les éditions érès, créées en 1980 par Georges Hahn et Jean Sacrispeyre, sont une maison d'édition spécialisée dans le domaine des sciences humaines et des pratiques qui s'en inspirent. Ancrés dans les réalités professionnelles concernées par les divers champs qui balisent notre ligne éditoriale, les ouvrages publiés témoignent d'une diversité d'approches théoriques et cliniques ainsi que d'un fort engagement humaniste : 

1. L'enfance et notamment la petite enfance, l'enfance maltraitée, la parentalité, mais aussi l'adolescence ;
2. La santé mentale qui interroge la psychiatrie et les pratiques cliniques en référence à la psychanalyse, la psychothérapie institutionnelle, la théorie systémique ;
3. La psychanalyse d'inspiration freudienne ;
4. Le travail social et l'éducation avec notamment une attention particulière pour les personnes en situation de handicap, les personnes âgées, et les acteurs sociaux eux-mêmes ;
5. Les phénomènes de société dont l'analyse nourrit l'action sociale et politique.

Jean Debruynne (1925-2006)

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La paix aurait pu être une fleur sauvage, de ces fleurs des champs que nul ne sème ni ne moissonne. 

La paz podría haber sido una flor silvestre, una de esas flores silvestres que nadie siembra ni cosecha.

 

 La paix aurait pu être de ces fleurs des prés que l’on trouve toutes faites un beau matin au bord d’un chemin, au pied d’un arbre ou au détour d’un ruisseau. 

 La paz podría haber sido una de esas flores del prado que uno encuentra yacentes una hermosa mañana al borde de un camino, al pie de un árbol o en el recodo de un arroyo.

 

Il aurait suffi de ramasser la paix comme on ramasse des champignons ou comme on cueille la bruyère ou la grande marguerite. 

 Habría bastado con escoger la paz como se recogen las setas o el brezo o la margarita.

 

Au contraire ! La paix est un travail, c’est une tâche. 

De lo contrario ! La paz es un trabajo, es una tarea.

 

 

Il faut faire la paix comme on fait du blé. 

 Hay que hacer la paz como se hace el trigo.

 

Il faut faire la paix comme il faut des années pour faire une rose et des siècles pour faire une vigne. 

Hay que hacer la paz, como se necesitan años para hacer una rosa y siglos para hacer una vid.

 

La paix n’existe pas à l’état sauvage : il n’y a de paix qu’à visage humain.”

 La paz no existe en la naturaleza: sólo hay paz con rostro humano.

 

Jean Debruynne

Pèlerinage local

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La paroisse Notre Dame de l'Avance organise un pèlerinage à Beyrac le lundi 9 juin 2025 ouvert à toutes les personnes qui voudront bien y participer.

Rendez-vous à 9h30 sur le parking devant l'église de la Réunion. 

Départ à pied à 10h en direction de la chapelle Notre Dame des Prés. Distance à parcourir: 2,5 km. Possibilité pour les personnes qui ne peuvent pas marcher d'être prises en charge par des voitures.

Messe à 11h.

Repas à midi trente sur le principe du panier partagé dans le jardin de la maison paroissiale de Casteljaloux, 4 place de l'Eglise.

L'église de Beyrac, sur la commune de La Réunion, est l'objet d'un pèlerinage très ancien qui a lieu tous les ans le lundi de la Pentecôte. La paroisse de Beyrac est citée pour la première fois au XIIIe siècle. Elle est alors une annexe de la paroisse d'Anzex.

Notre Dame des prés est  une modeste église de style roman, dont la construction remonte au Moyen Âge. La nef est un vaisseau unique éclairé par quatre baies en plein cintre de petites dimensions. Il est terminé à l'est par une abside semi-circulaire plus étroite, soutenue à l'extérieur par deux contreforts. Une sacristie de plan rectangulaire est accolée contre la nef au nord. La façade occidentale, un clocher-mur à deux baies, est précédée d'un porche fermé. Elle est située dans un cadre champêtre, sur une butte ombragée.

L'église est dominée par une statue de la Vierge. Elle rappelle que l'église est placée sous sa protection. C'est à elle que les fidèles demandaient de préserver les récoltes contre la grêle.

Pendant des siècles il n'y avait pas de Sécurité sociale, d'assurances grêle intempérie tempête. Les paysans d'alors priaient la Vierge Marie de les en protéger.

(Source: Escampette , Côteaux et Landes de Gascogne)

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