Les mains de Selim

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

"Le chomâge est raciste. Le travail est fraternel."  (Pages 37/38)

" Dans la région d'Annecy, Selim, quinze ans, vient de passer huit mois en établissement fermé, après avoir, une nuit de révolte, incendié une voiture. Monsieur Gabriel lui a redonné une chance en le prenant  dans sa menuiserie dans le cadre de l'association "Le bois doré" consacrée à la réinsertion des jeunes délinqiuants. Grâce aux encouragements de Monsieur Gabriel, profondément athée, Selim découvre la passion du travail et les vertus de la Fraternité."

L'auteur de ce roman, Jean-Marie Gourio, renvoie dos à dos le fanatisme et l'ignorance.

Jean-Marie Gourio est né en 1956 à Nérac d'un père militaire, mort des suites de la guerre d'Indochine et d'une mère , veuve de guerre, concierge rue du Cherche midi à Paris. Il a fait l'Ecole des Beaux arts de Paris et il a obtenu un DEUG d'Arts plastiques à la Sorbonne.

En 1976, Jean-Marie Gourio débute au magazine Hara Kiri (devenu par la suite Charlie Hebdo), dont il devient rédacteur en chef adjoint en 1978, puis dans plusieurs autres publications des éditions du Square. Il devient rédacteur en chef du magazine Zéro et « fils spirituel » du professeur Choron qui l'a pris sous son aile, du fait que Choron a combattu en Indochine (sergent parachutiste), comme le père de Gourio.(Source wikipédia)

Premières pages du roman: 

" Je suis heureux, je veux que ça soit écrit. Je l'ai écrit en gros dans les chiottes du square. "Je suis heureux!". Tous les matins, je me poste à l'arrêt de l'autocar avant la sortie du bled, mais c'est pas le car que j'attends, c'est le camion du patron. Une fois que le car est passé, je reste seul dans le froid. Je devine au loin la forme des montagnes sur le ciel de la nuit. Il y a des petits groupes de lumières qui tremblent sur les masses sombres, presque jusqu'aux sommets. C'est étonnant de voir comment les gens ont fait construire même dans les coins les plus difficiles d'accès. Il a bien fallu leur aménager des routes. Il est six heures, beaucoup de camions roulent à toute vitesse dans la ligne droite verglacée et lèvent un vent qui me mord le nez et les joues. Ce sont eux qui construisent les maisons, les écoles, les hôpitaux et les routes! Je les regarde passer comme un convoi militaire. Enfin, je reconnais au loin les gros phares jaunes du camion de l'atelier. Chaque fois, je rigole des les voir apparaître, je chante de joie dans mon écharpe, tous les matins, et pas qu'un matin seulement, c'est ça qui me rend si heureux! C'est la preuve que le patron m'aime bien et qu'il a besoin de moi. Il ne m'oublie pas."

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