La paix aurait pu être une fleur sauvage, de ces fleurs des champs que nul ne sème ni ne moissonne.
La paz podría haber sido una flor silvestre, una de esas flores silvestres que nadie siembra ni cosecha.
La paix aurait pu être de ces fleurs des prés que l’on trouve toutes faites un beau matin au bord d’un chemin, au pied d’un arbre ou au détour d’un ruisseau.
La paz podría haber sido una de esas flores del prado que uno encuentra yacentes una hermosa mañana al borde de un camino, al pie de un árbol o en el recodo de un arroyo.
Il aurait suffi de ramasser la paix comme on ramasse des champignons ou comme on cueille la bruyère ou la grande marguerite.
Habría bastado con escoger la paz como se recogen las setas o el brezo o la margarita.
Au contraire ! La paix est un travail, c’est une tâche.
De lo contrario ! La paz es un trabajo, es una tarea.
Il faut faire la paix comme on fait du blé.
Hay que hacer la paz como se hace el trigo.
Il faut faire la paix comme il faut des années pour faire une rose et des siècles pour faire une vigne.
Hay que hacer la paz, como se necesitan años para hacer una rosa y siglos para hacer una vid.
La paix n’existe pas à l’état sauvage : il n’y a de paix qu’à visage humain.”
La paz no existe en la naturaleza: sólo hay paz con rostro humano.