Quand tu ne sais pas où tu vas...

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"Quand tu ne sais pas où tu vas souviens-toi d'où tu viens" dit un proverbe africain. 

 

Et bien aujourd'hui je reviens de Saint Michel de Murato. Haute Corse.

 

Saint Michel de Murato serait une église piévane, de la Pievanie de Bevinco. Au XII ème siècle, après avoir chassé les Sarrazins, Pise entreprend de doter l'île de véritables structures institutionnelles, religieuses, administratives et judiciaires.

La Corse est alors divisée en entités géographiques et religieuses, les "Pieve".

C'est à travers cette organisation que Pise exerce son pouvoir administratif et ses responsabilités économiques.

Pendant environ 200 ans, temps de la "Pax Pisana", des ports sont ouverts, la liberté du commerce rétablie, le littoral sécurisé et les Corses quittent les hauteurs pour occuper et mettre la plaine en culture.

Période heureuse au cours de laquelle la Corse connaît la prospérité.

San Michele di Muratu est sans aucun doute une magnifique illustration de l'art roman pisan et, problablement, un exemple de l'organisation  sociale et politique des XII et XIII èmes siècles où l'église assure aux populations des Pieves sécurité, développement et justice.

 

 

 

 

 

Femme, deviens ce que tu es !

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Mais qu'ont-ils pu se dire l'un de l'autre?

Eve: L'homme ne me protège pas, il n'est pas fiable, on ne peut pas s'appuyer sur lui...

Adam: La femme est celle qui me sépare de la présence de l'Amour, méfions-nous d'elle. La femme est dangereuse, sa voix est dangereuse, n'écoutons plus sa voix, bâillonnons-là.

Eve: Désormais, faisons sans lui, après-tout, nous pouvons nous passer de lui.

Adam: Désormais, tenons-nous à l'écart de la femme, en retrait, on observe mieux le danger de loin. Par notre force, assujettissons-la, écrasons-la! Aimer et désirer la femme est catastrophique, désirons-la sans l'aimer. Séparons nous en deux: les besoins du corps d'un côté et ceux du coeur de l'autre.

Le cercle infernal est en place: divorce du don et de la réciprocité.

Le "tu" tue aussi sûr que l'enfer me ment.

Source: "Femme, deviens ce que tu es!" de Myriam Fourchaud-Aguila aux Editions La Bonne Nouvelle pages 212,213 et 214.

Moyen Orient: la nouvelle guerre de Trente ans (2)

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Voici un extrait du lien suivant:

https://www.cairn.info/resultats_recherche.php?searchTerm=MOYEN-ORIENT+%3A+LA+NOUVELLE+GUERRE+DE+TRENTE+ANS+Fabrice+Balanche

La Turquie, la Syrie, l’Irak et l’Egypte  avaient érigé la séparation du religieux et du politique en dogme. Le processus ayant été poussé à l’extrême en Turquie avec Mustafa Kemal dont les diatribes antimusulmanes sont restées célèbres :

« Depuis plus de cinq cents ans », s’ecriait-il dans ses moments de colère, « les règles et les théories d’un vieux cheikh arabe [Mahomet], et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle.

Elles ont réglé la forme de la Constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu’il apprend à l’école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu’à ses pensées les plus intimes.

L’Islam, cette théologie absurde d’un Bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies »

Moyen Orient: la nouvelle guerre de Trente ans (1)

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Voici un extrait du lien suivant:

https://www.cairn.info/resultats_recherche.php?searchTerm=MOYEN-ORIENT+%3A+LA+NOUVELLE+GUERRE+DE+TRENTE+ANS+Fabrice+Balanche

Lors d’un discours prononcé dans les années 1960, le président Gamal Abdel Nasser se moquait ouvertement du chef des Frères musulmans, qui lui avait demandé d’imposer le voile aux Égyptiennes :

« Monsieur, vous avez une fille à la faculté de médecine et elle ne porte pas le voile. Pourquoi ne l’obligez-vous pas à la porter ? ». Et d’ajouter : « Si vous n’arrivez pas à faire porter le voile à une seule fille, qui plus est la vôtre, comment voulez-vous que je le fasse porter à 10 millions de femmes égyptiennes ? ».

Femme et rabbin (2)

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Delphine Horvilleur est née le 8 novembre 1974 à Nancy. Elle est la première femme rabbin de France. Elle fait partie de l'organisation juive libérale "Judaïsme en mouvement ". Cette association a pour objectif de réunir des femmes et des hommes autour d'un judaïsme ouvert, moderne, égalitaire et accueillant. "Judaïsme en mouvement" se veut porteur des traditions juives et héritier des valeurs républicaines.

 

Voici ce que nous dit l'auteur de sa fonction de rabbin: " Être rabbin, c'est vivre avec la mort: celles des autres, celles des siens.  Mais c'est surtout transmuer cette mort en leçon de vie pour ceux qui restent."

 

Voici un extrait de son livre "Vivre avec nos morts" publié aux éditions Grasset en 2021. 

 

Les morts nous apprennent à vivre.

 

« Méfions-nous du langage. Ecoutons la violence ancestrale qui dort dans les mots. Sommes-nous certains qu’en eux ne se cache pas une bombe que nous ne saurons pas désactiver? » 

 

L'auteur raconte sur plusieurs pages la mort d'Yitzhak Rabin . Elle se trouvait en Israël lorsqu'il a été assassiné en 1995 par un juif pour des raisons politiques. Il était né en 1922 à Jérusalem. Engagé volontaire dans l'armée israélienne en 1947 il participe à la guerre israélo-arabe en 1948/49. Plus tard il devient général et chef d'Etat major à la suite de la guerre des six jours. Il est ministre de la défense à deux reprises et premier ministre d'Israël à deux reprises. Il avait signé les accords de paix d'Oslo avec les Palestiniens. C'était inacceptable pour une partie des israéliens. Il a été abattu de deux balles dans le dos alors qu'il participait à une manifestation pour la paix à Tel Aviv qui avait réuni beaucoup de monde. Son assassinat a été précédé d'une grande campagne politique contre lui très v!olente verbalement. Sa mort a eu pour conséquence de fracturer la société israélienne entre celles et ceux qui accordent une grande importance au religieux et celles et ceux qui la rejette. Delphine Horvilleur en nous racontant ses souvenirs de la mort d'Yitzak Rabin nous rappelle que les mots peuvent tuer. Elle ne le dit pas, elle ne l'écrit pas mais cette partie de son livre "Vivre avec nos morts" peut nous conduire à nous interroger sur la situation compliquée du Moyen Orient. Le conflit israélo-palestinien qui dure depuis 70 ans, la guerre du Liban, la guerre Iran-Irak pendant 7 ans, les deux guerres du Golfe, la guerre en Syrie sont-elles vraiment des conflits "basses tensions" où l'annonce de quelque chose de beaucoup plus grave dans un avenir proche? 

 

Jean-François Sadys

 

Sources consultées: les fiches wikipédia de Delphine Horvilleur et d'Yitzhak Rabin, le site internet des éditions Grasset et la présentation de son livre, la lecture et la relecture de son livre "Vivre avec nos morts".

Autres livres du même auteur: "En tenue d'Eve: féminin, pudeur et judaïsme", "Comment les rabbins font des enfants: sexe, transmission et identité dans le judaïsme", "Des mille et une façons d'être juif ou musulman", "Réflexions sur la question antisémite", "Comprendre le monde".

 

 

 

 

 

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