Aux captifs la libération Bordeaux
Rédigé par yalla castel - - 2 commentairesDepuis la privatisation des chaînes de télé françaises, plusieurs chaînes appartiennent à des hommes d’affaires qui ont vu là l’opportunité de peser sur les débats politiques de notre société, sur les décisions politiques et économiques de nos gouvernements successifs.
Le service public télé-radio ne reflète pas la diversité des opinions et des courants de pensées de notre pays. Il y a un multitude de personnes invisibles et inaudibles sur le service public télé-radio.
Actuellement nous pouvons remarquer que les glorieux combattants d’Afghanistan ont disparu de nos écrans de télé ainsi que l’Irak, la Libye.
Les émotions collectives, les indignations sont à géométrie variable. Il est des situations catastrophiques de par le monde qui sont parfois évoquées mais sans plus. Millions d’êtres humains qui meurent tous les ans de misère, du non accès à l’eau potable, à des soins de santé de base. Millions d’êtres humains qui vivent dans des camps de réfugiés. Millions d’êtres humains qui meurent dans des conflits meurtriers à répétition.
Ils ne passent pas à la télé et le compteur des chaînes d’infos en continue n’affichent pas le nombre de morts par jour à toutes les heures de la journée et de la nuit.
C’est ainsi et c’est peut-être ça le péché originel des humains: une certaine indifférence aux malheurs des autres et puis soudain des emballements médiatiques irrationnels qui durent plus ou moins longtemps. Des coups de coeur parfois, des coups de raison plus rarement.
Je voudrais tout de même terminer sur une note positive. Il y a 5 ans, un soir, dans un local d’une association catholique de Bordeaux, j’ai rencontré une jeune femme du Nigéria sans papier, sans travail, vivant dans et de la rue. A sa manière de me regarder, de se déplacer dans le local, de me poser des questions nettes et précises, j’ai eu la conviction que cette jeune femme allait s’en sortir. Hier soir j’ai appris qu’elle ne se prostitue plus . Elle a deux enfants. Elle vient de faire baptiser le plus grand.
De temps en temps les histoires qui finissent bien ça fait du bien au coeur et à l’âme. Même si ce n’est qu’une goutte d’eau dans un océan de drames humains.
Yalla Castel