S'autobuer (masque + lunettes)
Vaccinglinglin
Coronapéro
Démerdantiel (par exemple dans le cas d'un distanciel mal organisé)
Être solimasqué (avoir oublié le masque et le porter alors qu'il n'y a pas de raison)
Rassuriste (expert plus cool que l'expert alarmiste)
Philippe Jaminet
https://www.philippejaminet.com/
"Ceux qui prévoient l’effondrement prochain de notre civilisation interprètent et mettent en récit des faits variés. De leur récit il émane souvent une impatience (parce que l’effondrement serait le préalable d’une société plus juste et plus heureuse), et parfois une joie (parce que les catastrophes, en même temps qu’elles hâteraient l’effondrement en montreraient le caractère inéluctable: elles seraient pédagogiques)."
Paul Munier dans son livre « Lieux de vie suivi de Défense de nos gouvernants Essai sur le coronavirus », page 103, aux éditions VGAS 11 rue Albert Camus 47200 Marmande.
L’effondrement de notre pays annoncé par tout le monde débouchera-t-il sur une société plus juste et plus heureuse?
Quelle est la part des rancoeurs des vaincus des dernières élections présidentielles dans les critiques qui pleuvent sur le gouvernement actuel?
Macron n’est-il pas l’enfant de la zizanie des partis de gauche et de droite? Qui à la place de Macron? Et pour quoi faire?
jfsadys
"Heureux ceux qui contournent la justice, les habitués de la tromperie, ceux qui créent leur propre loi et se prennent comme unique base de comportement; ceux qui disent avec certitude: ceci est bien, ceci est mal. Ceux qui trichent, ceux qui évacuent le droit, ceux qui sont certains d'avoir toujours raison. Le terre est à eux.
Mais non dit Jésus: heureux ceux qui ont faim et soif de justice. Ceux qui restent justes malgré tout, ceux qui utilisent leur intelligence pour donner à chacun ce qui lui est dû, ceux qui harmonisent leurs actions, leurs pensées avec le vouloir de Dieu, ceux qui sont passionnés pour l'homme et qui paient de leur personne pour que l'homme ne soit plus une denrée qui s'achète et se vend, qui se battent pour qu'il puisse vivre debout dans la dignité."
Père Jean Debruynne (1925/2006)
"Toi, la deuxième, tu déroutes. "C'est encore une fille": tu es une nouvelle décevante. On ne t'attendait pas. Ta soeur n'inaugurait pas le choix du roi, mais toi tu n'es même pas le choix de la reine. Tu n'es pas une princesse. Ton père a fait le déplacement, pourtant. Impatient, il assiste à ta naissance. Cela ne se pratique guère encore, dix ans avant Mai 68; les pères sont tenus à distance du sexe dilaté des femmes, de la douleur qui se réveille en elles dans un parfum de merde et de sang, de leurs gémissements de bête qui crève en se vidant. Ils ne s'en remettraient pas, dit-on, voir les rendrait impuissants."
"Fille" de Camille Laurens chez Gallimard, NRF, page 17.