Découvrir le feu... de l'Amour.

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" Un jour, quand nous aurons maîtrisé les vents et les marées, nous exploiterons l'énergie de l'amour. Alors, pour la seconde fois, nous aurons découvert le feu."

Pierre Teilhard de Chardin

C'est un prêtre jésuite français, paléontologue, théologien et philosophe né en France en 1881 et mort aux Etats Unis en 1955.

« Sur le fait général qu'il y ait une évolution, tous les chercheurs sont désormais d'accord. Sur la question de savoir si cette évolution est dirigée, il en va autrement. »

Zoom sur Vincent Arpoulet

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Vincent Arpoulet a été élève du primaire à Labastide Castel Amouroux puis au Grézet Cavagnan ; ensuite collégien au Mas d'Agenais, lycéen à Val-de-Garonne. Il est actuellement élève en Master de relations internationales à la Sorbonne.

Voici son premier article pour le média "Le vent se lève":

"Le 20 février 2019, Lenín Moreno, président de l’Équateur, annonce avoir obtenu 10,2 milliards de dollars de crédits de la part d’organismes internationaux tels que le Fonds monétaire international (FMI) ou la Banque mondiale, entre autres. « Nous allons recevoir plus de 10 milliards de dollars à des taux inférieurs à 5 % en moyenne et sur des durées jusqu’à 30 ans », précise-t-il. Moreno justifie cet accord par la mauvaise gestion des dépenses publiques dans le cadre des politiques publiques mises en place par son prédécesseur, Rafael Correa. Anna Ivanova, chef de mission du FMI pour l’Équateur, explique ainsi que cet accord vient encourager les principaux objectifs du gouvernement équatorien, à savoir créer une économie « plus dynamique », par le biais de mesures visant à favoriser la compétitivité entre les entreprises, assouplir la fiscalité et renforcer les structures de l’économie dollarisée."

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Aider nos enfants et petits enfants

Rédigé par yalla castel - - 5 commentaires

L'école d'aujourd'hui n'est pas celle de notre enfance juste après la seconde guerre mondiale. Le monde d'aujourd'hui n'est pas celui de nos parents et grands parents. Mais il en était déjà ainsi du temps de nos parents et grands parents. L'école et le monde n'étaient pas ce qu'avaient connu leurs parents et grands parents.

 

Chaque génération se demande ce qu'il faut faire pour aider ses enfants et petits-enfants.

 

Nous les éduquons en fonction de ce que nous sommes, de nos qualités et de nos défauts, en fonction de notre histoire familiale. Si nous nous nous améliorons, ils s'amélioreront.

 

La recette magique n’existe pas mais nous pouvons tenter d’explorer quelques pistes:

 

1- Nous savons combien nos jeunes enfants sont curieux et avides de connaître. Mais dans un monde bombardé 24h/24 d'images, de sons, d'écrits, les risques de butinage et de dispersion sont grands.Aidons les à faire le tri. Encourageons les à se concentrer sur ce qui est important en fonction de leur âge et de leurs activités. Ne les laissons pas "se noyer" dans ce qui n'est pas à leur portée. Éteignons souvent la télé et la radio. Demandons leur du temps sans Smartphone. Proposons leur des moments de silence, voire d’inactivité / méditation. Le « ne rien faire » participe au développement de la liberté intérieure dont nous avons tous besoin pour grandir.

 

2 - Apprenons à nos enfants et petits-enfants à être attentifs, à respecter les autres qui sont une part de nous mêmes. Ce respect commence envers les personnes âgées de la famille et se prolonge envers les personnes rencontrées dans la rue, dans les grandes surfaces, les transports collectifs. C'est important pour grandir en humanité. Respecter les adultes et, de manière plus générale, les plus grands que soi reste un objectif à ne pas négliger surtout en période de divorces "tumultueux". Cela aide à mieux s'adapter à une nouvelle situation familiale. Etre attentifs aux autres c’est aussi ne pas être indifférent à la misère du monde. Guidés par les adultes, nos enfants et petits enfants comprendront qu’il n’y a pas lieu de s’apitoyer ou de se décourager. Grands et petits, riches ou pauvres, nous pouvons tous essayer de lutter contre la misère, la soulager par le partage ou par un simple sourire. Ne pas être indifférent aux autres "met de l'huile" dans les relations sociales et dans la vie de tous les jours.

 

3 – Cultivons avec eux le goût de l'effort. Bien entendu il n'est pas question de leur demander d'aller chercher l'eau à la fontaine publique, d'aller ramasser le bois mort dans la forêt pour se chauffer et cuisiner ni d'aller laver le linge au lavoir public. Ce temps-là est révolu. Mais il est important de faire comprendre aux enfants que l'eau courante dans l'évier, la salle de bain et les wc ; l'électricité partout dans la maison cela n'a pas toujours existé. Il y a des pays où ça n'existe toujours pas. Cela ne va pas de soi. Tout cela a demandé des efforts à nos aînés pour qu'il en soit ainsi. Dès la maternelle un enfant peut aider ses parents aux tâches ménagères et domestiques. Toute la vie familiale ne doit pas reposer ni sur maman ni  sur papa. Il y a mille choses qu'un enfant peut faire pour participer à la vie familiale, pour apprendre que "tout ne tombe pas du ciel" et qu'il y a des efforts à faire pour obtenir quelque chose dans la vie quotidienne puis plus tard dans la vie tout court. Nous devrions d'ailleurs tous, adultes comme enfants, nous entraîner tous les jours à faire quelque chose que nous n'aimons pas du tout faire. Pour nous forger et reforger sans arrêt le goût de l'effort quotidien.

 

4 - Accordons à nos enfants, petits-enfants le droit à l'erreur, et même à l'échec. Pas facile ni simple bien sûr. Aidons les à analyser les erreurs, à dépasser les échecs. C’est une tâche incontournable car tomber, se tromper et faire fausse route, c'est inévitable et ce n'est pas grave... si les mécanismes sont en nous pour nous corriger, nous relever. Cela fait partie de l'apprentissage de la vie. Cela s'acquiert à travers la lecture, la discussion "pour de vrai" avec les parents, les grands-parents, les oncles, les tantes, les grands frères, les grandes sœurs et aussi les amis.

 

5 - N’ayons pas peur d’aller à contre courant en proposant à nos enfants et petits-enfants,  de cultiver l'altruisme, la bonté, la générosité, la compassion, l'entraide, la coopération, le partage, l'amour de soi et du prochain . Nous participerons ainsi à l’amélioration de l’ambiance sociale et sèmerons des graines pour un meilleur futur.

 

6 - Enfin dernier point et pas le moindre, il nous incombe de chercher tous les moyens de transmettre à nos enfants et petits-enfants une "spiritualité au raz des pâquerettes". C'est à dire leur montrer tous les jours quelque chose de beau autour de nous. Une simple fleur qui pousse dans le béton, une abeille qui butine, un jeune chat qui s'amuse. Quelque chose de beau, d’apaisant, de réconfortant qui est là sous nos  yeux ;que nous avons perdu de vue emportés par le tumulte fracassant de la vie.

 

Une histoire vraie pour terminer : celle d’un grand père qui traçait au sol avec sa canne un petit carré et disait à son petit fils : « Regarde tout ce qui vit dans ce carré, dis-moi tout ce qui te plait ». Cet enfant-là s’appelait Isidore. Devenu adulte, il a réhabilité la vielle abbaye de Boscodon dans les Alpes.

 

Au raz des pâquerettes se trouve la force d'affronter les épreuves de la vie, de s'accrocher à elle malgré le mal qui surgit inévitablement car "la vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie".

 

Citations:

 

"Les temps sont mauvais, soyons bons." (Saint Augustin)

 

"Si la vertu ne suffit pas à assurer le bonheur, la méchanceté suffit à rendre malheureux." (Aristote)

 

"On ne fait du bien aux hommes qu'en les aimant." (Saint Vincent de Paul)


 

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