Souvenirs

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Photo d'époque du Journal Sud-Ouest.

Août 1990 : les 13 et 14 août 1990, un incendie dû à la foudre ravage la Haute Lande, aux confins de la Gironde, du Lot-et-Garonne et des Landes. Bilan : 3.000 hectares dévastés par le feu, des dizaines de communes sinistrées dans les trois départements et une douzaine de pompiers blessés. Le pire est évité, grâce à la mobilisation de tous les moyens disponibles, et celle de la population.

C'est le dernier incendie auquel j'ai participé bénévolement sur le GMC de la commune de Vielle Soubiran conduit ce jour là par Gérard Nadeau. Nous sommes intervenus bénévolement sur la commune de Losse. Nous n'étions pas des professionnels mais nous défendions une forêt que nous connaissons bien et que nous aimons. Qui nous tient à coeur. 

C'est aussi le plus grand incendie que j'ai vu, senti, combattu. Il annonçait ceux d'aujourd'hui. 

Pour en savoir plus sur le GMC des pompiers que possédait le commune de Vielle Soubiran:

http://camionclubdefrance.a.free.fr/gmc_saulet.php

Une société fragmentée

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Nous sommes face aujourd’hui à une société soumise aussi à des évolutions rapides (guerres, climat, internet, mondialisation ...), qui est aussi une société fragmentée (société multiculturelle, crises migratoires, replis sur soi, ...) qui repousse à ses marges ceux qui sont fragiles et différents.
Il s’agit pour nous d’apporter un message d’espérance, de réhumaniser la société, de faire communauté, avec ces personnes qui sont à la marge et les remettre au cœur de la société.
Face à cette situation, les Captifs, depuis 40 ans, portent attention et veulent continuer à porter attention à celles et ceux qui sont dans ces marges, de les inviter à participer à la société et, pour ceux qui le souhaitent, à la vie des communautés paroissiales.

Source: https://www.captifs.fr/wp-content/uploads/2022/07/Gazette-juillet-aout-2022.pdf

Marycielo Palomino

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Marycielo  a 27 ans, elle est née à Lima. Elle a des racines andines par son père né à Ayacucho.

Elle a reçu une Formation universitaire à S.Marcos en Communication Sociale

Saint Marcos est une Université historique reconnue pour sa formation de haut contenu social et d'ouverture aux problèmes du pays.

 

«Cette formation a marqué mon métier, car je me trouve particulièrement proche des causes sociales.Mon travail à l'institut Bartolomé de las  Casas est en accord avec ces valeurs.

Ma profession m'a permis de connaître les réalités du pays à travers les témoignages directs des habitants qui chaque jour font face à des défis qui les éloignent d'une vie digne.

Finalement mes thèmes de prédilection sont tout ce qui concerne l’Amazonie, le genre et les droits humains» (...)

«Je considère que mon expérience sur tous les projets de l'institut Bartolomé de las Casas m'a permis de connaître de près le travail en formation et incidence pour nos bénéficiaires,Tout cela, dans des contextes complexes tels l'instabilité politique du pays, le saccage de notre Amazonie, contexte auquel nos bénéficiaires ont su faire face avec les outils que nous leur avons offerts.

Personnellement, je suis de  très près la situation en Amazonie péruvienne m'appuyant sur le travail pastoral indigène qui se fait; de plus j'ai une affinité et une profonde sensibilité pour tout ce qui concerne la défense des droits humains.»

 

Action des Chrétiens Contre la Torture

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De gauche à droite: Philippe d'Halluin, Cyrill diacre orthodoxe et Frédéric Girard.

Le groupe ACAT Casteljaloux-Marmande a participé à l'assemblée régionale qui a eu lieu le Samedi 13 novembre et le dimanche 14 novembre 2021 au Foyer de Charité de Notre Dame de Lacépède près de Colayrac Saint Cirq. 

Présentation de l'ACAT

L’ACAT est une ONG oecuménique de défense des droits de l’homme créée en 1974. Association loi 1901, elle est reconnue d'utilité publique et d'éducation populaire. 

L'ACAT a pour but de combattre partout dans le monde les peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, la torture, les exécutions capitales judiciaires ou extra-judiciaires, les disparitions,  les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et les génocides.

Elle assiste les victimes de tous ces crimes, notamment en se constituant partie civile devant les juridictions pénales et elle concourt à leur protection par toutes actions en faveur du droit d'asile et de la vigilance à l'égard des renvois qui s'avèreraient dangereux.

L'ACAT fonde son action sur un réseau actif de 28 000 membres adhérents, donateurs et salariés.

Parmi ses deux jours d’assemblée régionale trois points ont retenu notre attention:

Des histoires vraies

La soirée théâtre du samedi soir a permis à La Compagnie Humaine de Rémy Boiron de jouer  "Cent titres de ces jours" qui retrace la vie de migrants en Lot-et-Garonne. Des histoires vraies mises en scène sobrement qui ont touché le public.

Perte de lien social? Perte de fraternité?

Le dimanche en fin de matinée la lecture à voix haute du texte "Appel à la vigilance" a été faite par une responsable régionale de l’ACAT. En voici quelques extraits:


" (...) ll y a longtemps déjà, la mondialisation, ainsi que les migrations, avaient contribué à faire émerger chez nos concitoyens les plus fragiles un sentiment d’abandon et d’injustice devant les inégalités. Ainsi certaines protestations peuvent être considérées comme légitimes. 

Mais depuis quelques années, nous assistons - en France et dans d’autres pays – à la montée de nouveaux courants provoqués par la peur, imprégnés de ressentiment et de colère contre les symboles mêmes de la démocratie.  Ces courants ne font plus confiance aux autorités, qu’elles soient politiques, scientifiques, judiciaires ou éducatives, et refusent tout type de représentation. Ils ne croient plus au débat démocratique, n’envisagent pas de dialogue respectueux et semblent imperméables à tout argument susceptible d’interroger leurs certitudes.  Ils se nourrissent, sans esprit critique, des mensonges et fausses nouvelles qui circulent sur les réseaux sociaux et participent des poussées complotistes, qu’ils contribuent à alimenter. Ces courants, alimentés par l’hyper individualisme, conduisent à des dérives de violence, de haine, d’insultes et constituent une menace grave pour l’État de droit. (...)

L’individualisme, par lequel s’exerce une pensée personnelle, émancipatrice, déjà présent dans le Nouveau Testament, conceptualisé de manière positive au siècle des Lumières, n’a pas historiquement de coloration négative. Mais on assiste aujourd’hui à un dévoiement de cet individualisme : centré sur lui-même, égoïste, libre de tout, empreint d’un relativisme par rapport à la vérité, porté par l’idéologie de la toute-puissance. Ainsi nait à bas bruit, une forme de néo-populisme, caractérisé par cet hyper-individualisme, menace pour le vivre ensemble, la solidarité, la fraternité, l’humain avec l’impossibilité de faire société. Il diffère du populisme politique des partis extrêmes, mais n’est pas sans lien avec lui.  Le populisme politique tente de récupérer ces colères et de les radicaliser. Il en résulte de ce fait un risque pour l’État de droit et donc les droits humains.(..) L'Acat pense opportun de lancer un appel à la vigilance à destination de tous les chrétiens de France. Un appel visant à mettre en garde et à alerter sur les formes de néo-populisme évoquées plus haut qui peuvent mettre en péril nos convictions, notre mode de vivre ensemble dans la fraternité. Cette vigilance, nécessaire au nom de notre foi sur ce qui se passe dans le monde, touche aussi la vie interne de nos Eglises. (...)"

Prier est important pour l’ACAT

L’ Assemblée régionale ACAT s’est terminée par la célébration oecuménique animée par le père Philippe d'Halluin de la paroisse catholique de Tonneins,  par Cyrill diacre orthodoxe de la paroisse de Mombran et par Frédéric Girard pasteur de Marmande et Tonneins.

Elle a été suivie dans une grande ferveur par les personnes présentes. 


Notes de lecture:

De nombreux livres étaient à la disposition des participantes et participants à ce week-end de l'Assemblée régionale de l'ACAT. 

L'un d'entre eux a particulièrement retenu notre attention:

 

"La coquille" de Moustafa Khalife est un livre difficile à lire. L’auteur y raconte les réalités de son emprisonnement en Syrie pendant treize ans. Tous les jours les tortures subies par les prisonniers, les exécutions sommaires avec ou sans jugement, les violences inhumaines de la part des gardiens, un nombre important de morts qui laissent à penser à une volonté d'extermination des opposants au régime syrien toujours en place. Âmes sensibles s’abstenir. Mais ce livre démontre hélas l’importance de l’ACAT pour témoigner de l’inhumanité humaine difficile à voir, entendre, comprendre. 

 

 

 

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