Armagnac ou wisky?

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Depuis Valérie Giscard d’Estaing il y a des femmes et des hommes dans notre pays qui pensent que les fonctionnaires sont des nantis. Il y a des femmes et des hommes qui pensent qu’il faut en finir avec l’héritage gaullo-communiste. En finir avec la sécurité sociale et la remplacer par des assurances privées. En finir avec l’hôpital public et le remplacer par des cliniques privées. En finir avec l’Education Nationale et la remplacer par des écoles privées et des formations payantes. En finir avec la SNCF, EDF, la poste, la gendarmerie nationale, la police nationale, l’armée nationale, la télé publique. En finir avec les fonctionnaires, les syndicats, les droits de l’homme, le Code du travail. Supprimer encore et toujours des fonctionnaires. En finir avec l’agriculture de type familial.

Tout cela n’aide pas à voter et explique peut-être les taux d'abstentions de plus en plus importants d'élections en élections.

Il y a de plus en plus de personnes qui ont l’impression que nous allons vers un monde avec des riches toujours plus riches et des pauvres toujours plus pauvres. Allons nous continuer à nous diriger vers un monde à la Robocop ou bien cesser de nous diviser et nous rassembler pour inverser le cours de l’Histoire? Le temps n’est-il pas venu d’oser dire et écrire par exemple que les routes, les autoroutes, les ponts, les tunnels, les canaux, les trains, les bus, les métros doivent être gratuits pour tous ceux qui les utilisent pour travailler? Le temps n’est-il pas venu d’écrire, de dire à nouveau que le bonheur est une idée neuve à ré-inventer? Que les hommes ont des devoirs humains envers les plus faibles, les plus démunis, les plus en danger? Et qu’un monde meilleur est possible. Construire un demain qui ne laisse personne au bord de la route est une aventure à tenter plus que jamais.

Si la vertu ne suffit pas à assurer le bonheur, la méchanceté suffit à rendre malheureux. (Aristote)

Les temps sont mauvais, soyons bons. (Saint Augustin)

On ne fait du bien aux hommes qu'en les aimant. (Saint Vincent de Paul)

Revue de presse d'octobre 2018

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

En ce début du mois d'octobre 2018 un article a retenu notre attention.

Sur le journal La Croix, Antoine Peillon a publié un article qui a pour titre: "Passeurs", les nouveaux esclavagistes.

A lire ici.

Nos parents, nos grands-parents pouvaient dire face à certaines horreurs du monde "Nous ne savions pas!"

Aujourd'hui aux tragédies de notre époque s'en ajoute une autre: nous savons et nous nous sentons souvent impuissants à changer l'ordre du désordre actuel.

Attention, âmes sensibles s'abstenir de lire "Passeurs", les nouveaux esclavagistes.

Pour en savoir plus sur Antoine Peillon cliquez ici.

 

De la civilisation des machines.

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

« La pire des maladies, ce n’est pas d’avoir la lèpre ou la tuberculose, c’est d’être rejeté, méprisé, délaissé. La plus grande pauvreté, ce n’est pas d’avoir le ventre vide, c’est de n’être ni aimé ni désiré de personne. » (Mère Teresa)

Il n’y a pas beaucoup d’amour, de tendresse, de compassion, d’entraide, de partage dans le monde d’aujourd’hui. Il n’y en avait sans doute pas beaucoup non plus dans le monde d’hier si j’en crois ce que mon grand-père paternel m’a raconté de son enfance avant 14/18.

Pour ce qui est de la Liberté il y a des secteurs de la vie économique mondiale où la liberté se porte bien, très bien, depuis la fin de la seconde guerre mondiale: liberté de produire et de vendre des drogues de toutes sortes, liberté de produire et vendre des armes, liberté de vendre des êtres humains.

Voici un extrait de la fiche wikipédia sur Georges Bernanos:

Georges Bernanos est un auteur paradoxal et anti-conformiste. Pour lui, la France est fondamentalement dépositaire des valeurs humanistes issues du christianisme, dont elle est responsable à la face du monde. Royaliste, il applaudit pourtant « l’esprit de révolte » de 1789 : un « grand élan inspiré par une foi religieuse dans l’homme » et développe une pensée qui constitue, selon les mots de Jacques Julliard, « un rempart de la démocratie, même à son corps défendant ». Un moment proche de Maurras, il déclare ne s’être « jamais senti pour autant maurrassien », et dit du nationalisme qu’il « déshonore l’idée de patrie ». Catholique, Bernanos attaque violemment Franco et l’attitude conciliante de l’Église d’Espagne à son égard dans "Les Grands Cimetières sous la lune".

Il ne manquera pas de sujets durant les dix dernières années de sa vie et avouera lui-même que « les romans peuvent mourir à la guerre » car il lui faut témoigner coûte que coûte. Révolté par les accords de Munich, il fustige ensuite le gouvernement de Vichy qu’il définit comme le promoteur de « la France potagère ». Dans "La France contre les robots", il alerte sa patrie, et le monde à travers elle, sur les dangers de l’aliénation par la technique et l’argent : convaincu que le monde moderne est une « conspiration contre toute espèce de vie intérieure », il y dénonce « la dépossession progressive des États au profit des forces anonymes de l’Industrie et de la Banque, cet avènement triomphal de l’argent, qui renverse l’ordre des valeurs humaines et met en péril tout l’essentiel de notre civilisation ».

Celui dont Antonin Artaud disait qu’il était son « frère en désolation » et qui fut taxé parfois de pessimisme dans l’après-guerre, notamment par Raymond Aron dans ses 18 leçons sur la société industrielle, a été considéré plus récemment et par d’autres comme un visionnaire, associé sur ce plan à l’écrivain George Orwell. Jacques Julliard écrit ainsi, en 2008 : « Lorsque Bernanos prédit que la multiplication des machines développera de manière inimaginable l’esprit de cupidité, il tape dans le mille. » La dénonciation, dans "La France contre les robots", de la « Civilisation des Machines » et de sa « tyrannie abjecte du Nombre » vaut aussi à l’écrivain d’être cité parmi les inspirateurs de la décroissance.

Un funeste poison

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

« On voit de quel funeste poison est un premier ministre à un royaume, soit par intérêt, soit par aveuglement. Quel qu’il soit, il tend avant tout et aux dépens de tout à conserver, affermir, augmenter sa puissance; par conséquent son intérêt ne peut être celui de l’Etat qu’autant qu’il peut concourir ou être compatible avec le sien particulier. Il ne peut donc chercher qu’à circonvenir son maître, à fermer tout accès à lui, pour être le seul qui lui parle et qui soit uniquement le maître de donner aux choses et aux personnes le ton et la couleur qui lui convient, et pour cela se rendre terrible et funeste à quiconque oserait dire au roi le moindre mot qui ne fût pas de la plus indifférente bagatelle. Cet intérêt de parler seul et d’être écouté seul lui est si cher et si principal qu’il n’est rien qu’il n’entreprenne et qu’il n’exécute pour s’affranchir là-dessus de toute inquiétude. L’artifice et la violence ne lui coûtent rien pour perdre quiconque lui peut causer la moindre jalousie sur un point si délicat et pour donner une si terrible leçon là-dessus que nul sans exception ni distinction n’ose s’y commettre. Par même raison, moins il est supérieur en capacité et en expérience, moins veut-il s’exposer à consulter, à se laisser remplacer par délégation de pouvoir, à choisir sous lui de bons ministres, soit pour le dedans, soit pour le dehors. Il sent que, ayant un intérêt autre que celui de l’Etat, il réfuterait mal les objections qu’ils pourraient lui faire, parce que son opposition à les admettre viendrait de cet intérêt personnel qu’il veut cacher; c’est pour cette raison, et par crainte d’être démasqué, qu’il ne veut choisir que des gens bornés et sans expérience, qu’il écarte tout mérite avec le plus grand soin, qu’il redoute les personnes d’esprit, les gens capables et d’expériences; d’où il résulte qu’un gouvernement de premier ministre ne peut être que pernicieux. »

Saint Simon (1675/1755)

« Mémoires »

Les êtres humains ont la vitalité du chiendent

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

A la fin des années 50,  il y avait trois voitures dans mon village natal perdu dans la forêt landaise.

 

Aujourd’hui des millions de voitures circulent dans notre pays et nous avons accepté d’en payer le prix: des milliers de morts dans des accidents "de la route". Globalement nous considérons la voiture comme indispensable à notre vie d’aujourd’hui, comme un progrès.

 

Nous considérons aussi l’interruption volontaire de grossesse comme un progrès, et ça l’est par rapport aux pratiques d’avant quand c'était interdit et puni par la loi et que des femmes risquaient la mort dans des avortements clandestins. Nous acceptons les milliers de morts par an d’enfants le plus souvent parfaitement  viables.

 

Nous avons accepté la guerre Irak-Iran sans vraiment savoir combien il y a eu de morts. Même chose pour la guerre d’Afghanistan, du golfe 1 et 2. Pour la Syrie.

 

En France, l’abolition de la peine de mort a banalisé la mort des victimes.

 

Dans le monde des millions d’être humains meurent toujours de malnutrition, de misère, et il est difficile d’en connaître le nombre exact.

 

Je suppose que dans un proche avenir l’euthanasie deviendra légale dans de plus en plus de pays.

 

C’est la face obscure de notre mode de vie, de notre civilisation, de notre culture.

 

Mais nous sommes capables aussi de faire de belles et grandes choses. Et l’être humain n’est pas en voie de disparition sur la planète terre. La vie reste toujours une maladie mortelle sexuellement transmissible. Et l’humanité est pleine de vitalité et de ressource pour faire face aux tourmentes à venir.

Les êtres humains ont toujours une vitalité de chiendent.

Colibri Cx

Classé dans : société - Mots clés : aucun
Fil RSS des articles de cette catégorie