Frère des astres

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" Benoît est un chrétien instinctif, il suit l'Evangile à la lettre, à la trace. Jésus marche: Benoît l'accompagne. Le Fils de l'Homme jeûne: Benoît se prive. Le Seigneur souffre: il morfle à l'unisson. Il sait bien que sans le faste et la puissance, la Chrétienté n'existerait plus depuis belle lurette; l'Eglise n'est pas une hutte de branchages, une maison accrochée à la colline. Benoît s'entête à déployer sa foi comme un drapeau blanc au sommet d'une hampe brisée. Il est prêt à mourir pour que résonne la Bonne Nouvelle, mais cette clameur, qui se propage en averse, en vagues, en flocons, il ne lui semble pas nécessaire de l'imposer, ni de la défendre, il lui suffit de l'écouter. Benoît est un vitrail en miettes. Un morceau de verre que la lumière transperce de part en part."

(Extrait de "Frères des astres" de Julien Delmaire aux éditions Grasset page 147)

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18 hPublic
 
L'autre est mon ami
 
Il y a quelques jours, mon fils Matéo, sors de chez nous et ouvre la porte de l’appartement, il aperçoit la voisine d’en face, sur le palier qui est en train d’arriver et lui dit « bonjour », elle a complètement paniqué quand elle a vu Mateo et lui a demandé de rentrer chez nous jusqu’à ce qu’elle soit complètement rentrée chez elle.
 
Des situations comme celles-ci sont aussi arrivées à l’ile de Ré où plusieurs voitures immatriculées dans d’autres départements ont étés vandalisés et endommagés dans la nuit part des « Autochtones » de l’Ile. Cela nous montre que peut être la situation sanitaire que nous vivons a réveillé chez beaucoup de personnes la peur de l’Autre.
 
Le port du masque fait aussi partie de ces situations qui nous divisent, pour certains il est absolument nécessaire, pour d’autres c’est un signe d’obéissance. Il sépare la population en deux grands « clans ». Chacun jugeant et critiquant l’autre.
 
Cela fait des siècles qu’au niveau sociétal nous sommes en train de sortir peu à peu du racisme, de l’exclusion, de la xénophobie pour aller vers la paix, l’égalité, l’accueil de la différence. Je sais que cela n’est pas encore gagné; des expériences comme celles que nous avons vécus avec les migrants (Roumains, Syriens, etc) nous l’ont bien montrées.
 
Tous ces exemples me font croire que nous sommes en train de vivre une apogée de l’illusion de la séparation et que pour encore beaucoup d’êtres humains, l’Autre est l’ennemi et l’Autre peut être un virus, un voisin, une personne d’une autre religion ou d’un autre pays.
 
Je suis surprise qu’en 2020 nous parlions encore de cela et je trouve triste que l’illusion de la séparation soit malheureusement une terrible réalité.
 
Les neurosciences nous disent qu'au niveau de l’inconscient collectif nous sommes tous reliés et interdépendants. Plusieurs études l'ont montré (Le 100eme singe)
 
Pour ceux qui sont sur un chemin spirituel, nous sommes de plus en plus conscients que nous sommes UN, que l’autre est une partie de moi, que je l’accepte ou que je le rejette finalement cela me ramènera toujours à moi.
 
Et en même temps, le règne de la peur est de diviser pour mieux régner. Ne tombons pas dans ce piège.
 
L’autre jour, lors d’une séance, un client était exaspéré et dépassé par l’histoire du masque. Il va de partout avec et ne supporte pas de voir des gens sans. Il me dit qu’une bonne partie de sa journée il la passe à juger et pester sur ceux qui ne font pas comme lui et que cela génère en lui finalement beaucoup de souffrance.
 
Quand je lui ai demandé de se connecter profondément à lui et de me dire ce à quoi cela le renvoyait il a commencé à pleurer et m’a dit « Depuis tout petit je dois obéir aux ordres. Mes parents étaient très rigides et contrôlants avec moi. Je n’avais pas le choix de faire comme je voulais, j’obéissais, point. Ils étaient différents avec ma petite sœur, elle pouvait faire ce qu’elle voulais, et je trouvais ça très injuste ».
 
J’aurais pu rencontrer le cas inverse, un patient pour qui le porte du masque exaspérait, j’aurais fais la même chose et nous aurions sûrement trouvé quelque chose dans son histoire qui explique ses réactions.
 
Tout cela pour vous dire que les émotions que nous pouvons ressentir, les décisions que nous avons l’impression de prendre librement viennent souvent de nos conditionnements.
 
Ce moment unique que nous vivons est précieux car il réveille en nous beaucoup d’émotions, de réactivités qui finalement nous renseignent sur où nous en sommes sur notre chemin de vie, sur ce que nous avons besoin de voir, de traverser et de libérer.
 
Comme nous l’avons vu, nous nous racontons une histoire sur les autres, qui souvent vient de notre imaginaire personnel ou commun. Stephanie Birmann dit : "Quand l'imaginaire se substitue à la réalité, cela engendre la peur et de la peur la folie. Revenons à la réalité, faisons preuve d'intelligence et de discernement pour ne plus croire. Choisir le réel pour faire mourir toute illusion, notre propre prison."
 
Cette histoire peut être changée, elle peut devenir une histoire de paix, un récit d’unité, de quoi cela dépend ?
 
De pouvoir accueillir cette peur de l’autre en nous pour finalement l’apaiser.
 
Parce que depuis la perspective de l'unité, l’Autre, le voisin, l’étranger, est mon ami. L’Autre c'est moi.
 
Ana Sandrea
 
Via la page de Ana Sandrea

Et après tout ça?

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Et tout s’est arrêté…

Ce monde lancé comme un bolide dans sa course folle, ce monde dont nous savions tous qu’il courait à sa perte mais dont personne ne trouvait le bouton « arrêt d’urgence », cette gigantesque machine a soudainement été stoppée net. A cause d’une toute petite bête, un tout petit parasite invisible à l’œil nu, un petit virus de rien du tout… Quelle ironie ! Et nous voilà contraints à ne plus bouger et à ne plus rien faire. Mais que va t-il se passer après ? Lorsque le monde va reprendre sa marche ; après, lorsque la vilaine petite bête aura été vaincue ? A quoi ressemblera notre vie après ?

Après ? Nous souvenant de ce que nous aurons vécu dans ce long confinement, nous déciderons d’un jour dans la semaine où nous cesserons de travailler car nous aurons redécouvert comme il est bon de s'arrêter ; un long jour pour goûter le temps qui passe et les autres qui nous entourent. Et nous appellerons cela le dimanche.

Après ? Ceux qui habiteront sous le même toit, passeront au moins  3 soirées par semaine ensemble, à jouer, à parler, à prendre soin les uns des autres et aussi à téléphoner à papi qui vit seul de l’autre côté de la ville ou aux cousins qui sont loin. Et nous appellerons cela la famille.

Après ? Nous écrirons dans la Constitution qu’on ne peut pas tout acheter, qu’il faut faire la différence entre besoin et caprice, entre désir et convoitise ; qu’un arbre a besoin de temps pour pousser et que le temps qui prend son temps est une bonne chose. Que l’homme n’a jamais été et ne sera jamais tout-puissant et que cette limite, cette fragilité inscrite au fond de son être est une bénédiction puisqu’elle est la condition de possibilité de tout amour. Et nous appellerons cela la sagesse.

Après ? Nous applaudirons chaque jour, pas seulement le personnel médical à 20 h mais aussi les éboueurs à 6 h, les postiers à 7 h, les boulangers à 8 h, les chauffeurs de bus à 9 h, les élus à 10 h et ainsi de suite. Oui, j’ai bien écrit les élus, car dans cette longue traversée du désert, nous aurons redécouvert le sens du service de l’Etat, du dévouement et du Bien Commun. Nous applaudirons toutes celles et ceux qui, d’une manière ou d’une autre, sont au service de leur prochain. Et nous appellerons cela la gratitude.

Après ? Nous déciderons de ne plus nous énerver dans la file d’attente devant les magasins et de profiter de ce temps pour parler aux personnes qui comme nous, attendent leur tour. Parce que nous aurons redécouvert que le temps ne nous appartient pas ; que Celui qui nous l’a donné ne nous a rien fait payer et que décidément, non, le temps ce n’est pas de l’argent ! Le temps c’est un don à recevoir et chaque minute un cadeau à goûter. Et nous appellerons cela la patience.

Après ? Nous pourrons décider de transformer tous les groupes WhatsApp créés entre voisins pendant cette longue épreuve, en groupes réels, de dîners partagés, de nouvelles échangées, d’entraide pour aller faire les courses où amener les enfants à l’école. Et nous appellerons cela la fraternité.

Après ? Nous rirons en pensant à avant, lorsque nous étions tombés dans esclavage d’une machine financière que nous avions nous-mêmes créée, cette poigne despotique broyant des vies humaines et saccageant la planète. Après, nous remettrons l’homme au centre de tout parce qu’aucune vie ne mérite d’être sacrifiée au nom d’un système, quel qu’il soit. Et nous appellerons cela la justice.

Après ? Nous nous souviendrons que ce virus s’est transmis entre nous sans faire de distinction de couleur de peau, de culture, de niveau de revenu ou de religion. Simplement parce que nous appartenons tous à l’espèce humaine. Simplement parce que nous sommes humains. Et de cela nous aurons appris que si nous pouvons nous transmettre le pire, nous pouvons aussi nous transmettre le meilleur. Simplement parce que nous sommes humains. Et nous appellerons cela l’humanité.

Après ? Dans nos maisons, dans nos familles, il y aura de nombreuses chaises vides et nous pleurerons celles et ceux qui ne verront jamais cet après. Mais ce que nous aurons vécu aura été si douloureux et si intense à la fois que nous aurons découvert ce lien entre nous, cette communion plus forte que la distance géographique. Et nous saurons que ce lien qui se joue de l’espace, se joue aussi du temps ; que ce lien passe la mort. Et ce lien entre nous qui unit ce côté-ci et l’autre de la rue, ce côté-ci et l’autre de la mort, ce côté-ci et l’autre de la vie, nous l’appellerons Dieu.  

Après ? Après ce sera différent d'avant mais pour vivre cet après, il nous faut traverser le présent. Il nous faut consentir à cette autre mort qui se joue en nous, cette mort bien plus éprouvante que la mort physique. Car il n'y a pas de résurrection sans passion, pas de vie sans passer par la mort, pas de vraie paix sans avoir vaincu sa propre haine, ni de joie sans avoir traversé la tristesse. Et pour dire cela, pour dire cette lente transformation de nous qui s'accomplit au cœur de l'épreuve, cette longue gestation de nous-mêmes, pour dire cela, il n'existe pas de mot. 

Père Pierre-Alain Lejeune

Au bord du monde

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En 2017, Alice Gapail, jeune étudiante lot-et-garonnaise, demandait aux responsables de CFM Radio 47 de faire un stage dans notre radio associative locale. Et c'est là que nous nous sommes rencontrés. Aujourd'hui dans le cadre du programme d'étude Erasmus (1), Alice Gapail est actuellement  en Estonie. Elle prépare une licence de science politique et journalisme.Voici ce qu'elle a écrit en 2017 sur un film qui lui tenait à coeur et qui reste malheureusement d'actualité:

A Paris, la nuit, dans la rue, le métro, sous les ponts ou le périphérique, le réalisateur Claus Drexel (2) a tenté d’établir les portraits d’une dizaine de sans-abris, afin que face à la caméra ils racontent leur vie au bord de la société.

 Un long-métrage sur les sans-abris, pourquoi ?

« Au bord du monde », film aux multiples distinctions notamment présenté à Cannes en 2013 et nommé pour le prix Louis-Delluc, est sorti en 2014. Sur le modèle d’un documentaire, il s’agit avant tout de laisser la parole aux sans-abris, et ce sans commentaires afin de n’entendre que leur voix. C’est donc de bon cœur que 13 d’entre eux s’expriment en toute liberté sur la vie et le monde qui les entoure.

Durant 98 minutes, pas de misérabilisme ni de trash mais de la sincérité. Il ne s’agit pas d’un film militant mais humaniste, le but étant de remettre au centre de l’image des individus habituellement relégués au bord du monde.

Telle une longue épopée de nuit, à Paris, ce long métrage est l’occasion d’une remise en question, l’occasion de rencontrer des personnalités oubliées.

On les voit partout, mais on ne les entend nulle part

« Au bord du monde » c’est tout d’abord un film qui aborde le regard des autres. Dans l’ombre, les sans-abris sont souvent vus tels des « parasites » pour la société. Mais la plupart des gens oublient qu’en fait ils sont des êtres humains, des personnes dotées de sensibilité. Pourtant, certains détournent le regard, sont gênés en leur présence : pourquoi ?

« La société n’accepte pas la pauvreté. Ils sont terrifiés à l’image que cela leur renvoie d’eux-mêmes. Nous ignorer, c’est se protéger quelque part » confie Pascal, l’un des sans-abris interrogés.

Humiliation, infantilisation, perte de la dignité et de la confiance en soi, les sans-abris sont délaissés, comme s’ils n’avaient jamais existé.

Deux. C’est le nombre de fois où l’on parle d’eux pendant l’année : l’été, puis l’hiver. Le reste du temps, on fait comme s’ils n’existaient pas car les regarder, voir la vérité serait trop inconfortable.

« Les gens ne sont plus solidaires entre eux » avance Michel, Sans Domicile Fixe. Démonstration d’un individualisme grandissant, le film montre comment nous oublions progressivement l’autre. Comment nous nous octroyons le droit de le considérer comme inférieur, encouragés par notre indifférence égoïste.

Ce sont des naufragés de la société

Quelques habits, un duvet et parfois une tente : c’est tout ce qu’il leur reste.

Christine, à la rue depuis 4 ans confie : « J’ai tout perdu. Mes papiers, mes habits, la photo de mes enfants. J’avais un appartement et du jour au lendemain je me suis retrouvée dans la rue. Aujourd’hui, je ne sais pas quoi faire, je suis résignée ». Chacun de ces mots soulèvent des questions sans réponses : pourquoi sont-ils là ? n’ont-ils rien fait pour empêcher cela ? pourquoi restent-ils sans rien faire, à attendre ?

Claus Drexel exprimait à ce propos que jamais il ne leur posait l’une de ces questions, ne voulant d’aucune façon les embrasser, les diminuer. Il cite alors :

« La rupture avec la société est une bascule dans un autre monde.

Comment s’est-elle produite ? Comment a-t-elle eu lieu ?

Nul ne s’en souvient. C’est comme une autre naissance… »

(George Orwell)

Avant d’ajouter : « Je fais cela pour rencontrer la personne. Ces derniers m’intriguent. Ce qu’il s’est passé avant, je n’en ai pas grand-chose à faire. »

Face à la misère ambiante : quelques aides telles que les Restos du Cœur, la Croix rouge, des associations, mais rien qui ne leur permette de vivre décemment.

L’espérance de vie d’un SDF en France est de 48 ans. Les conditions de vie dans lesquelles ils évoluent sont à l’origine de ce chiffre alarmant. Pas d’hygiène, pas de nourriture, pas d’eau potable, c’est un retour à l’Age de pierre. Le sommeil, lui aussi est perturbé et difficile à trouver, certains ne dormant que quelques heures par nuit.

Marco explique quant à lui que :  « Le plus dur c’est l’hiver, on essaie de trouver des endroits isolés. On a pris nos habitudes et c’est le monde à l’envers, le mauvais rythme. On fait notre vie en fonction du froid , on dort très peu ».

Alors quand le soir nous rentrons dans nos maisons, eux restent seuls et ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Une bataille entre l’esprit et le corps s’impose, souvent. Le corps voudrait abdiquer mais l’esprit lutte, toujours. « Car c’est humain de ne pas vouloir mourir ». Christine déclare « être surprise de se réveiller l’hiver ». Avant, elle pensait « qu’aucun être humain ne pouvait survivre à ça ».

Durant l’hiver 2016, ce sont 501 sans-abris qui sont morts dans les rues. La moyenne d’âge était de 49,6 ans. Et 11 étaient des mineurs dont 6 avaient moins de 5 ans. Des chiffres alarmants, dénonciateurs d’une grande problématique restant, en vain, non résolue.

La vie dans le rue : toute une organisation 

Afin de se nourrir les sans-abris ne comptent pas exclusivement sur la manche, celle-ci n’étant pas pratiquée par tous et constituant un trop faible « revenu ».

Généralement, les invendus sont la première source d’alimentation des SDF. Wenceslas explique : « Vers 4-5 heures du matin je dois partir de l’endroit où j’ai passé la nuit. C’est juste avant que les gens partent travailler. Ensuite, je vais faire les poubelles des restaurants». Si de nombreuses personnes l’ignorent, c’est parce que la police s’assure que l’ensemble des lieux concernés soient libérés avant 6 heures. Une pratique qui dénonce à la fois la considération de la société envers ces derniers, ainsi que le manque de moyens pour leur venir en aide.

Dans la rue, il y a également une hiérarchie. Celle-ci peut être établie en fonction de différents critères : le logement, pouvant avoir plusieurs formes (Le squat, la cabane, la tente et ensuite le duvet), la propreté, qui est un facteur très important pour certains d’entre eux, ou encore la manche. L’un des SDF interrogés explique : « Faire la manche est aussi une humiliation. C’est donc une étape à franchir, tout le monde ne fait pas la manche ».

On se réconforte dans les souvenirs

Les souvenirs constituent souvent le premier des réconforts face à la solitude de la rue. Certains avancent aussi  : « Le bonheur ce n’est plus le matériel , c’est la nature, les situations tranquilles, les animaux, les espaces verts. »

D’autres expliquent : « La foi aide beaucoup et surtout, sourire malgré la difficulté ».

Leur situation fait que la plupart d’entre eux comprennent ce que d’autres ne comprendront jamais : « Le bonheur c’est l’amour, les amis, la santé. Le reste est sans importance ».

Le réalisateur explique avoir voulu filmer de nuit durant tout le documentaire afin d’imager la solitude de ces personnes, ainsi que le coté « fantomatique » de leur existence, de Paris la nuit. Il a décidé de réaliser ce documentaire dans la ville lumière afin de souligner le contraste entre sa beauté et la misère de ces gens, afin que le message soit plus fort, plus puissant.

Jamais il n’a filmé en contre plongé, mais toujours près du sol, à leur niveau afin d’éviter d’avoir « un regard d’en haut vers en bas ». Le but étant justement que le spectateur se mette à leur niveau. Le but étant, qu’ils rencontrent ces personnes et qu’ensemble ils s’assoient « Au bord du monde ».

 Alice Gapail.

 

(1) Le programme Erasmus (EuRopean Action Scheme for the Mobility of University Students), généralement appelé Erasmus, est un programme d'échange d'étudiants et d'enseignants entre les universités, les grandes écoles européennes et des établissements d'enseignement à travers le monde entier.

 

(2) Claus Drexel, né le 24 juin 1968, est un scénariste, réalisateur et metteur en scène allemand, travaillant majoritairement en France.

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