Philippe Noiret lit Jean Giono

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Voir la vidéo sur le lien ci-dessous:

https://www.youtube.com/watch?v=n5RmEWp-Lsk

 

Jean Giono, né le  à Manosque et mort le  dans la même ville, est un écrivain français. 

Un grand nombre de ses ouvrages ont pour cadre le monde paysan provençal. Inspirée par son imagination et ses visions de la Grèce antique, son œuvre romanesque dépeint la condition de l'homme dans le monde, face aux questions morales et métaphysiques et possède une portée universelle.

Ami des écrivains Pierre Magnan, Lucien Jacques, André Gide et Jean Guéhenno, et des peintres Eugène Martel, Georges Gimel et Serge Fiorio, il reste néanmoins en marge de tous les courants littéraires de son temps.

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Giono

Philippe Noiret est un acteur français né le  à Lille et mort le  à Paris .

Considéré comme l'un des grands acteurs du cinéma français, il a reçu deux César du meilleur acteur : en 1976 pour Le Vieux fusil et en 1990 pour La Vie et rien d'autre.

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Noiret

 

 

 

Quand la chute du sable dans le sablier s'accélère...

Rédigé par yalla castel - - 2 commentaires

Lu ce matin sur Messenger:

J’ai compté mes années et j’ai découvert qu’à partir de maintenant, j’ai moins de temps à vivre que ce que j’ai vécu jusqu’à présent.


Je me sens comme ce petit garçon qui a gagné un paquet de friandises: la première il la mangea avec plaisir, mais quand il s’aperçut qu’il lui en restait peu, il commença réellement à les savourer profondément.


Je n’ai plus de temps pour des réunions sans fin où nous discutons de lois, des règles, des procédures et des règlements, en sachant que cela n’aboutira à rien.


Je n’ai plus de temps pour supporter des gens stupides qui, malgré leur âge chronologique n’ont pas grandi.


Je n’ai plus de temps pour faire face à la médiocrité.


Je ne veux plus assister à des réunions où défilent des égos démesurés.


Je ne tolère plus les manipulateurs et opportunistes.


Je suis mal à l´aise avec les jaloux, qui cherchent à nuire aux plus capables, d’usurper leurs places, leurs talents et leurs réalisations.


Je déteste assister aux effets pervers qu’engendre la lutte pour un poste de haut rang.


Les gens ne discutent pas du contenu, seulement les titres.


Moi, mon temps est trop précieux pour discuter des titres.


Je veux l’essentiel, mon âme est dans l’urgence… il y a de moins en moins de friandises dans le paquet.


Je veux vivre à côté de gens humains, très humains, qui savent rire de leurs erreurs, qui ne se gonflent pas de leurs triomphes, qui ne se sentent pas élu avant l’heure, qui ne fuient pas leurs responsabilités, qui défendent la dignité humaine, et qui veulent marcher à côté de la vérité et l’honnêteté.


L’essentiel est ce que tu fais pour que la vie en vaille la peine.


Je veux m’entourer de gens qui peuvent toucher le cœur des autres, des gens à qui les coups durs de la vie leurs ont appris à grandir avec de la douceur dans l’âme.


Oui, je suis pressé de vivre avec l’intensité que la maturité peut m’apporter.


J’ai l’intention de ne pas perdre une seule partie des friandises qu´il me reste.


Je suis sûr qu’elles seront plus exquises que toutes celles que j´ai mangées jusqu’à présent.


Mon objectif est d’être enfin satisfait et en paix avec mes proches et ma conscience.


J’espère que la vôtre sera la même, parce que de toute façon, vous y arriverez.


"Le temps précieux de la maturité" de Mário Raul De Morais Andrade, (1893 – 1945) Poète, Romancier, Musicologue Brésilien.

Le sac à malheurs

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Extrait du livre "Le chemin des estives" de Charles Wright:

« Jour après jour, Parsac et moi mesurons à quel point le besoin de vider son sac est grand chez les gens que nous rencontrons. Chaque soir, c’est la même litanie de souffrances; en longues vagues, les peines et les difficultés de nos hôtes déferlent. Notre voyage est aussi cela: une longue-vue plongée dans le coeur de cette France de l’intérieur que nous découvrons épuisée,  à bout de forces. Dans les années 1950, le philosophe Emmanuel Mounier avait perçu que la société de consommation, alors balbutiante, allait faire naître de nouveaux types de souffrance. Aux « maladies de la misère », avec lesquelles l’humanité se coltinait depuis toujours, s’ajouteraient bientôt « les maladies du bonheur », ces maux inédits liés au bien-être, à l’opulence, à la consommation effrénée. La question de demain, prophétisait-il, serait la suivante: comment survivre spirituellement à toute cette richesse matérielle? De nombreuses personnes croisées lors de notre traversée du Massif Central semblent avoir contracté cette maladie des temps nouveaux. Ils souffrent de  solitude, de dépression, se sont enlisés dans l’ornière d’une vie sans goût. Ils ne trouvent plus de sens à vivre constamment sur la brèche, traqués par les téléphones portables, les e-mails, dans une société de l’urgence qui les soumet à des conditions d’incertitude constante et à une guerre économique dont ils ont l’impression d’être la chair à canon. L’injonction d’être performant, de réussir, les consume de l’intérieur. Ils aspirent confusément à sortir de cette société frénétique et de l’atonie spirituelle, à retrouver le goût de vivre, à renouer avec des choses simples. » (Pages 100/101)

 

Le chemin des estives

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"(...) Je dois faire mon coming out chrétien. J'ai bien conscience qu'afficher cette qualité n'est pas la meilleur façon d'entrer dans un livre. Avouer par les temps qui courent que l'enseignement d'un charpentier juif donne du sel à votre vie, la conduit même vers les profondeurs, c'est se condamner à récolter des haussements d'épaule. (...)

Après avoir fréquenté les cabinets ministériels, les maisons d'éditions et les rédactions des journaux, l'idée m'était venue de loucher du côté religieux. Il me semblait que la vie d'un mortel ne consistait pas seulement à produire et à consommer. Je trouvais que se vouer à la recherche de l'absolu n'était pas moins noble que faire carrière dans le conseil ou la com. Et puis j'avais le vague pressentiment que la soif qui me tourmentait, rien ni personne ne pourrait l'étancher, si ce n'est l'eau vive et fraîche que le Christ donne à la Samaritaine. En ces temps d'extinction de la foi, je faisais partie des derniers fidèles du Galiléen. J'appartenanis à la réserve d'Indiens. L'Occident traversait une nuit msytique, un sommeil de l'âme, moi je restai ébloui par la lumière qui irradiait de ce roi paradoxal monté non pas sur un destrier mais sur un ânon, cet homme solaire et doux qui bénissait les enfants, s'agenouillait devant les prostituées et donnait le baiser aux lépreux. Pour vivre dans son sillage, j'avais hanté des abbayes cisterciennes, je m'étais reclus dans des ermitages, j'avais partagé le sort de clochards et de divers autres naufragés. Ces expériences au long cours m'avaient communiqué une joie de vive mais toujours pas l'adresse où enraciner ma vie.

Jusqu'à présent, j'avais échoué à me stabiliser dans un coin du monde. Mon idéalisme impénitent se heurtait à des des déceptions continuelles. Chaque fois, il fallait que j'aille voir ailleurs. C'est ainsi qu'au seuil de mes trente-sept ans, j'ai frappé à la porte du noviciat des jésuites, 20, rue Sala, à Lyon." 

Pages 20/21/22 du livre "Le chemin des estives"  de Charles Wright, collection livre de poches "J'ai lu".

ISBN: 978-2-290-36245-7

Prix: 8€

 

De l'autonomie de penser

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" Je pense que nous ne développons pas assez l'autonomie des personnes. Nous ne formons pas suffisament au discernement moral. Ce discernement doit être exercé à partir du souci de l'autre et de son respect inconditionnel. Si les personnes ne sont pas habitués à interroger leur conscience , et si leur conscience n'est pas formée à placer au-dessus de tout le respect d'autrui, elles risquent de devenir indifférentes à ce qui est vraiment mal, à n'en éprouver aucun remords."

Frère dominicain Gilles Berceville dans le Journal La Croix le 8/11/2021 page 22.

Le frère Gilles Berceville est né en 1961. Il est dominicain. Il est docteur en théologie et professeur à la faculté de théologie de l’Institut catholique de Paris. Il est membre de la commission léonine. (Source: viereligieuse.fr)

La commisision léonine réunit un groupe de chercheurs chargés de l'établissement de l'édition critique des œuvres de Saint Thomas d'Aquin. (source: wikipédia)

 

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