Quand tu ne sais pas où tu vas...

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"Quand tu ne sais pas où tu vas souviens-toi d'où tu viens" dit un proverbe africain. 

 

Et bien aujourd'hui je reviens de Saint Michel de Murato. Haute Corse.

 

Saint Michel de Murato serait une église piévane, de la Pievanie de Bevinco. Au XII ème siècle, après avoir chassé les Sarrazins, Pise entreprend de doter l'île de véritables structures institutionnelles, religieuses, administratives et judiciaires.

La Corse est alors divisée en entités géographiques et religieuses, les "Pieve".

C'est à travers cette organisation que Pise exerce son pouvoir administratif et ses responsabilités économiques.

Pendant environ 200 ans, temps de la "Pax Pisana", des ports sont ouverts, la liberté du commerce rétablie, le littoral sécurisé et les Corses quittent les hauteurs pour occuper et mettre la plaine en culture.

Période heureuse au cours de laquelle la Corse connaît la prospérité.

San Michele di Muratu est sans aucun doute une magnifique illustration de l'art roman pisan et, problablement, un exemple de l'organisation  sociale et politique des XII et XIII èmes siècles où l'église assure aux populations des Pieves sécurité, développement et justice.

 

 

 

 

 

L'illusion politique

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« L’illusion politique » de Jacques Ellul, 1965:

L’homme du xxe siècle est persuadé que la politique peut résoudre tous ses problèmes. Le citoyen charge la politique d’organiser la société pour que celle-ci devienne idéale. La politique est efficace en matière d’organisation de la vie sociale : bureaucratie, administration, économie… mais la politique ne permet pas de répondre aux besoins profonds de l’Homme, à savoir : le problème moral, le problème éthique, le problème du sens de la vie ou celui de la responsabilité devant la liberté… Jacques Ellul montre que c’est parce que nous refusons de prendre nos responsabilités personnelles devant la liberté (et, finalement, parce que nous ne voulons pas vraiment être libres) que nous demandons à l’État de nous donner ce que nous voulons. C’est parce que nous ne voulons pas faire l’effort de chercher ce qu’est le bien, le vrai et le juste que nous demandons à l’administration de le chercher pour nous. L’homme préfère être le serviteur du « plus froid des monstres froids » plutôt que d’assumer pleinement sa liberté. Il se déshumanise au profit de l’État, plaçant sa foi dans la politique, qui, au bout du compte, n’a pas le pouvoir de ses ambitions.

L’illusion est définie comme suit : perception fausse, jugement erroné, opinion fausse, apparence trompeuse, en dehors de la réalité. Le politique serait « la direction du groupement politique que nous appelons État ou l’influence que l’on exerce sur cette direction ». Ce qu’on appelle "politique’" serait donc la capacité de gérer la question humaine dans la société. Insinuer l’illusion politique, c’est remettre en question la possibilité effective pour la politique de répondre aux besoins de l’homme. Le livre se compose de huit parties et commence par une introduction. Ellul avait fait une courte expérience politique : « à la Libération, il a été adjoint au maire de Bordeaux pendant six mois ». Il doit alors signer trente lettres par jour, sur des questions qu’il ne maîtrise pas, et dont la décision est orientée par les rapports des cabinets des techniciens. On peut donc imaginer la situation d’un ministre du gouvernement qui doit signer trois cents lettres par jour…. C’est ainsi qu’il prend conscience de « l’illusion politique », à laquelle il consacrera un livre portant ce titre, sacrilège à l’époque du "tout politique". C’est à ce moment qu’Ellul se retire de la vie politique, au sens total du terme : il ne mettra plus les pieds dans un bureau de vote.

Ce livre s’inscrit dans la critique de la société technicienne, car pour Ellul, c’est la technique qui réduit le politique au spectacle. Ellul employa le terme "spectacle" dans son ouvrage Propagandes, en 1962, soit cinq ans avant qu’elle n’apparaisse chez Guy Debord (La société du spectacle, Paris, Buchet/Chastel, 1967).

 

Les vEmpires

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www.revueargument.ca

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Texte paru dans le numéro 9 vol 2 – Printemps-Été 2007.

L’éthique du vampire.

Réflexions sur la guerre en Afghanistan, et quelques horreurs similaires:

 "Les États-Unis ne sont pas intéressés à la paix en Afghanistan. Les gens qui ont tué par milliers, qui ont géré le trafic de la drogue, dirigent actuellement le pays."

Kathy Gagnon

 "Mon pays dévasté n’est absolument pas libre. […] Les bombes américaines, les bombardiers B52 et la présence de milliers de soldats des États-Unis ne sont pas des moyens pour mener à la libération ou à l’établissement de la démocratie dans notre pays. Le peuple des États-Unis devrait savoir que ses troupes ne servent que lesintérêts stratégiques du gouvernement américain et rendent la situation pire en Afghanistan. La libération doit être atteinte par le peuple d’un pays et il doit se battre pour sa propre libération. L’évolution de la situation en Afghanistan et en Irak démontre la véracité de cette thèse."

Zoya

Cités par Francis Dupuis-Déri sur le lien suivant:

https://www.academia.edu/2399711/L_éthique_du_vampire_Réflexions_sur_la_guerre_en_Afghanistan_et_quelques_horreurs_similaires?email_work_card=thumbnail

Femme, deviens ce que tu es !

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Mais qu'ont-ils pu se dire l'un de l'autre?

Eve: L'homme ne me protège pas, il n'est pas fiable, on ne peut pas s'appuyer sur lui...

Adam: La femme est celle qui me sépare de la présence de l'Amour, méfions-nous d'elle. La femme est dangereuse, sa voix est dangereuse, n'écoutons plus sa voix, bâillonnons-là.

Eve: Désormais, faisons sans lui, après-tout, nous pouvons nous passer de lui.

Adam: Désormais, tenons-nous à l'écart de la femme, en retrait, on observe mieux le danger de loin. Par notre force, assujettissons-la, écrasons-la! Aimer et désirer la femme est catastrophique, désirons-la sans l'aimer. Séparons nous en deux: les besoins du corps d'un côté et ceux du coeur de l'autre.

Le cercle infernal est en place: divorce du don et de la réciprocité.

Le "tu" tue aussi sûr que l'enfer me ment.

Source: "Femme, deviens ce que tu es!" de Myriam Fourchaud-Aguila aux Editions La Bonne Nouvelle pages 212,213 et 214.

C'est d'une obscure clarté

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Source photo: groupe amis de Mimizan sur Facebook

"Nous soutenons le gouvernement d'irak dans son combat contre l'Etat Islamique. L'Etat Islamique ne nous plaît pas mais il est soutenu par l'Arabie Saoudite qui est notre amie. Le président Assad de Syrie ne nous plaît pas et nous soutenons la guerre contre lui mais pas la guerre contre l'Etat Islamique qui se bat également contre lui. L'Iran ne nous plaît pas mais l'Iran soutient l'Irak contre l'Etat Islamique. Donc  certains de nos amis soutiennent nos ennemis et certains de nos ennemis combattent encore contre d'autres ennemis que nous voudrions voir perdre mais d'un autre côté nous ne voulons pas non plus que nos ennemis qui combattent nos ennemis gagnent. Si ceux que nous voulons vaincre  sont battus ils pourraient être remplacés par d'autres qui nous plaisent encore moins.Et tout cela nous en sommes nous à l'origine en envahissant un pays pour le libérer des terroristes qui ne se trouvaient vraiment pas là jusqu'au moment où nous sommes venus les en chasser." 

Richard Allen Jones cité par Bruno Ballardini sur le lien suivant:

https://www.academia.edu/27605064/ISIS_Le_Marketing_de_lApocalypse_Chapitre_6?email_work_card=thumbnail

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