Soif (1)

Rédigé par yalla castel - - 2 commentaires

"Tout le plaisir des jours est en leurs matinées."

Amélie Nothomb dans son dernier livre "Soif" page 63

Mais aussi en leurs fins de journées au bord d'une rivière...

Des bienfaits des sports de combat pour les adoslescent(e)s

Rédigé par yalla castel - - 4 commentaires

William n'a que quinze ans, mais il est déjà ceinture noire de karaté! Cela l'autorise à arbitrer des combats, comme celui-ci qui oppose une adolescente rebelle ceinture bleue, Jaimey, à Terry un jeune garçon massif et imposant plutôt "bonne pâte".

"Contrôle bien tes coups, Terry, prévint Willian.

- C'est plutôt à elle qu'il faut dire ça", marmonna le jeune garçon.

Dès que William donna le signal du combat en baissant le bras, Jaimey bondit en hurlant. Elle sauta en l'air et envoya un coup de poing à Terry qui s'écroula par terre.

"Allez debout! lui ordonna Jaimey. C'est pas le moment de se coucher!

- Nom d'un chien, mais à quoi tu joues Jaimey?" s'exclama William, interloqué. Terry, le nez en sang, se relevait avec difficulté.

- " Je lui ai tout simplement montré comment marquer un point, rétorqua la jeune fille.

- On ne procède pas pas ainsi pour marquer des points! Une ceinture bleue le sait parfaitement. En compétition tu aurais été disqualifiée pour ce manque de contrôle... pour ce n'importe quoi!

Jaimey fit les yeux doux à Willlian.

- Sincèrement, dit-elle, mon adversaire est un peu fragile."

William tenta d'examiner le nez ensanglanté de Terry mais ce dernier, furieux, secoua vivement la tête puis disparu dans les vestiaires.

William pointa un doigt accusateur vers Jaimey: "Cinquante pompes" ordonna-t-il. La jeune fille le défia un moment du regard alors que tous les élèves, silencieux, les fixaient. Quelques minutes plus tard Jaimey rejoignit William qui arbitrait un troisième combat.

"Les cinquante pompes sont faites, chef! dit-elle en s'inclinant.

- Mon nom est William.

- D'ac, chef! J'en prends note.

- Tu as fait trente-huit pompes, et non cinquante comme je te l'ai commandé.

- Je suis désolée, chef, je ne sais pas compter jusqu'à cinquante.

- Bien, si c'est tout ce que tu peux donner..."

A dessein, William n'acheva pas sa phrase. Humiliée, Jaimey se mit en position et reprit l'exercice.

" Je défie quiconque ici d'exécuter les pompes aussi vite que moi, se rebella-t-elle. Compte, tu verras."

Relevant le défi, William prit place près d'elle pour faire les pompes.

"Non, c'est toi qui va compter", dit-il. Tous les jeunes karatékas avaient délaissé leur activité pour observer les deux adolescents. Jaimey se démenait vigoureusement tandis que William attendait qu'elle eut atteint vingt-cinq pompes pour commencer. Elle en avait à peine fait quarante-huit qu'il finissait ses cinquante pompes et se relevait sans effort. Le visage rouge, haletante, Jaimey s'assit par terre.

"Dorénavant, souffla-t-elle, je vais me mettre au travail ... mais je ne suis pas certaine de t'apprécier, chef."

"Ceinture noire", Nicolas Walker, "Castor Poche", Editions Flammarion, 1995.

 

 

Les âges de la vie

Rédigé par yalla castel - - 8 commentaires

"Les Ages de la vie" est un livre de Christiane Singer.

En voici quelques extraits:

 

"Ce n'est pas la vieillesse qui nous détruit mais l'image que nous nous en sommes faite. (...) Pour qui s'attend à la déchéance, il n'y a pas d'illusion possible: elle sera au rendez-vous. Celui qui, sa vie durant, a creusé le tombeau de son âme l'y couchera. Rien d'heureux ni de malheureux ne nous advient jamais dont nous n'ayons préparé le nid."  (page 180 livre de poche collection "espaces libres")

"Vieillir est cruel." (page 190)

"Vieillir me permet enfin, sans visée de conquêtes et sans intentions, de fréquenter  les femmes si j'ose dire pour le plaisir." (page 191)

"La vieillesse est une révolution mentale." ( page 193)

Ce n'est point ma faute

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

« Ce n’est point ma faute si le corps humain ne peut résister trois jours sans boire. Je ne me croyais pas prisonnier ainsi des fontaines. Je ne me soupçonnais pas une aussi courte autonomie. On croit que l'homme peut s'en aller droit devant lui. On croit que l'homme est libre... On ne voit pas la corde qui le rattache au puits, qui le rattache, comme un cordon ombilical, au ventre de la terre. »

Antoine de Saint-Exupéry, Terre des hommes, Paris : Gallimard, 1939.

Fil RSS des articles de cette catégorie