Ce jour là...

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Photo prise dans le jardin des Paradis de Cordes sur Ciel dans le Tarn.

Ce jour là... dimanche 14 mai 2017, au moment de l'intronisation d'Emmanuel Macron, nous nous trouvions sur le stade de Cordes sur Ciel dans le Tarn. Le Maire en est Paul Quiles, ancien ministre de la Défense de François Mitterrand.

Il était parmi nous pour récompenser les vainqueurs par catégories du running trail cordais. Dans son petit discours très simple de bienvenue, j'ai appris que ce magnifique village du Tarn reçoit un million de visiteurs par an. Une fois terminées les remises de médailles, de coupes, de bouteilles de vin de Gaillac, je me suis approché de lui alors qu'il quittait seul, à pied, le stade. Je me suis présenté. J'ai évoqué quelques souvenirs de mai 1981 le concernant et me concernant. Paul Quiles a accepté le contact et la discussion. Qui restera entre nous. Nulle révélation, nul scoop à vous faire. C'était juste un échange simple et courtois sur la situation présente et un rappel du passé sur deux points que j'avais oubliés.Il m'a invité à lire son blog. Ce que j'ai fait en rentrant à la maison. En voici l'adresse:

http://paul.quiles.over-blog.com/

Colibri Cx

Revue de blog du mois de Mai 2017.

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Nous avons retenu ce mois-ci un article publié par Syvie Blanchet à la fin du mois d'avril sur son blog "Venir d'ailleurs, grandir ici". Il a pour titre "Sans papiers mais tranquille."

En voici des extraits:

"Madame F et son mari sont tous deux handicapés, l’un au plan moteur, handicap de naissance, l’autre au plan sensoriel, handicap acquis. Ils vivent en France depuis plusieurs années. A leur arrivée, ils ont déposé une demande d’asile, qui a été rejetée. Ils se sont en conséquence retrouvés sans papiers. Sans papiers donc sans ressources aucune. Et sans certitude quant à la possibilité de faire évoluer leur situation. (...) L’histoire de madame F, que je ne connais donc que par bribes, est à la fois très singulière et très générale.Très singulière parce qu’étant née handicapée, madame F a toujours été en butte à des moqueries et à des tracasseries. Très singulière aussi parce que n’ayant pas eu d’enfant d’un premier mari, elle a été tenue pour stérile et mise au ban par sa belle-famille . Elle aura par la suite, avec son second mari, deux magnifiques enfants mais qu’importe ! Très générale cependant aussi parce que les tracasseries liées à sa personne se sont entremêlées avec d’autres. Durant la guerre, son père aurait collaboré avec une ethnie ennemie : lui-même et sa descendance ne pouvaient, à ce titre, qu’être proscrits. A-t-il réellement collaboré ? Je n’en sais évidemment rien. Je sais seulement que dans les cas de guerres civiles, il en faut peu pour subir de telles accusations : je me souviens bien d’un monsieur, également ressortissant de l’ex-Yougoslavie, qui avait dû fuir après avoir été mis au ban. Son crime, expliquait-il, était d’avoir été garagiste. Et d’avoir, à ce titre, réparé des voitures appartenant à des personnes de toutes les communautés présentes dans la ville où il habitait ! (...) Aujourd’hui, même sans papiers, même sans ressources, monsieur et madame F s’estiment « tranquilles ». Tranquilles parce que leur attitude et leur force de caractère forcent le respect de ceux qui croisent leur route, de sorte qu’ils sont tant soit peu soutenus et de sorte qu’ils sont convenablement traités partout où ils passent. Monsieur et madame F ont, en France, loin des leurs, loin de tout ce qui faisait leur vie, enfin trouvé respect et sécurité. C’est, manifestement, la seule chose qui à leurs yeux compte : ils ne cherchaient pas, ils n’espéraient pas un quelconque Eldorado : ils cherchaient juste un endroit où vivre sans avoir quotidiennement peur . Aujourd’hui, ils sont sans papiers. Mais ils n’en sont pas moins « tranquilles »."

Une bonne nouvelle...

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... si elle se confirme:

"La découverte d’une larve capable de dévorer le polyéthylène, l’une des matières plastiques les plus résistantes, ouvre la perspective de bio-dégrader rapidement ce polluant qui s’accumule dans l’environnement. « Les déchets plastiques sont un problème environnemental mondial, surtout le polyéthylène, particulièrement résistant et qui est très difficilement dégradable naturellement », explique Federica Bertacchini, une biologiste au Centre espagnol de la recherche nationale (CSIC), auteur de la découverte de cette larve de la « fausse teigne de la cire » (Galleria mellonella), un « papillon des ruches » très répandu en Europe. (...)

Chaque année, quelque 80 millions de tonnes de polyéthylène sont produites par l’industrie pétrochimique dans le monde. Surtout utilisé pour l’emballage, le polyéthylène compte pour 40 % de la demande totale des produits plastiques en Europe, dont 38 % se retrouvent dans des décharges. Chaque année, mille milliards de sacs plastiques sont utilisés dans le monde et chaque individu utilise en moyenne plus de 230 de ces sacs, produisant plus de 100 000 tonnes de déchets.

Actuellement, la dégradation de ces déchets plastiques se fait par voie chimique, dans des usines, avec des produits très corrosifs comme l’acide nitrique et peut prendre plusieurs mois. Laissés dans la nature, il faut environ un siècle pour que ces sacs plastiques se décomposent complètement.

Pour les plastiques les plus résistants comme le polyéthylène, ce processus peut prendre jusqu’à 400 ans. Environ 8 millions de tonnes de plastique sont déversées tous les ans dans les mers et océans du globe, selon une étude publiée en 2015 dans la revue américaine Science. Les scientifiques pensent qu’il pourrait y avoir jusqu’à 110 millions de tonnes de déchets en plastique dans les océans."

Pour en savoir plus sur cette larve:

http://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Environnement/Une-chenille-mangeuse-plastiques-tres-resistants-2017-04-25-1200842378?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#/link_time=1493136643

La brutalité de la réalité.

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Depuis plus de vingt-cinq ans Pietro Bartolo est en première ligne pour accueillir et soigner les migrants qui arrivent à Lampedusa car il s'occupe de son centre hospitalier. Gianfranco Rosi en a fait un personnage de son film "Fuocoammare". Lidia Tilotta travaille à la rédaction du journal télévisé régional de la RAI. Elle a écrit avec ce que lui a raconté Pietro Bartolo un livre qui a pour titre "Les larmes du sel". C'est un terrible témoignage sur la brutalité de la réalité du monde d'aujourd'hui. Ce livre montre à la fois combien les êtres humains peuvent être horribles et magnifiques. Aux éditions JCLattès.

"L'eau est glaciale. Elle me mord les os. Je n'arrive pas à libérer la ralingue des flots. Je saute d'un côté puis de l'autre; ça ne donne rien. J'ai beau me démener, faire des pieds et des mains, le filet ne bouge pas. Et je tombe à la mer. J'ai peur. Il fait nuit noire, et on gèle. J'ai 16 ans. Je crois mourir." (...)

Ainsi commence ce livre à lire et à faire lire.

Une vie sauvée.

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Une vie sauvée, une histoire locale aux conséquences inattendues.

Durant la seconde guerre mondiale, l'avion du jeune pilote américain Chuck Yeager est abattu dans le ciel des Landes. Le pilote blessé s'en sort. Il est recueilli par Léo Jolys de Pompogne qui le sauve en le cachant dans sa ferme le mettant ainsi à l'abri de la menace ennemie. Les résistants français l'aident ensuite à traverser les Pyrénées pour réussir son rapatriement vers les USA. De retour dans son pays il est récompensé et il demande au général Eisenhower de retourner au combat aérien. Dans le ciel européen il engrangera soixante missions victorieuses et abattra treize avions allemands.

Le 14 octobre 1947, Yeager devient le premier homme à franchir le mur du son, en dépit de la nature mortelle de ce challenge, atteignant la vitesse de Mach 1.06. Plus tard il battit ce record en atteignant Mach 2.44.

Par la suite Yeager sera le premier commandant de l'école qui formera les astronautes pour la Nasa. Vingt-six de ses élèves deviendront les pilotes des vols habités et des navettes spatiales.

Source: "Le Travailleur de Lot-et-Garonne", n°4705, page 9.

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