(Photo ruines Mossoul)
Vers un nouveau Moyen-Orient
La fin des chrétiens
est un petit livre de 136 pages édité en France en avril 2015 à l'initiative d'AED (Aide à l'Eglise en Détresse) Référence ISBN: 2-905287-35-7. Prix 12€.
C'est le compte-rendu d'un colloque qui s'est tenu le 5 décembre 2014 à Paris à l'inititative d'AED.
Ont participé à cette rencontre:
Joseph Alichoran
Christian Chesnot
Didier Destremau
Nicolas Fondraz
Frédéric Pichon
Père Samir Khalil Samir
Antoine Sfeir
Père Rami Simun
Voici la liste des thèmes abordés pendant ce colloque :
De Sykes-Picot aux révolutions arabes: à la recherche d'une solution politique.
Des printemps arabes aux hivers islamistes.
Impact des nouvelles ressources énergétiques.
La politique arabe de la France.
L'Etat islamique entre mythes et réalités.
La montée jihadiste: wahhabites, Frères Musulmans, salafistes.
Non c'est pas la fin!
Entre extermination et émigration que choisir?
Regard médiatique sur les chrétiens d'Orient.
Vers la partition du Moyen-Orient? La place des chrétiens.
Pour en savoir plus sur AED: www.aed-france.org
« La vie est une chose merveilleuse et grande, après la guerre nous aurons à construire un monde entièrement nouveau et, à chaque nouvelle exaction, à chaque nouvelle cruauté, nous devrons opposer un petit supplément d’amour et de bonté à conquérir sur nous-mêmes. Nous avons le droit de souffrir, mais non de succomber à la souffrance. Et si nous survivons à cette époque indemnes de corps et d’âme, d’âme surtout, sans amertume, sans haine, nous aurons aussi notre mot à dire après la guerre. Je suis peut-être une femme ambitieuse: j’aimerais bien avoir un tout petit mot à dire. »
Etty Hillesum, décédée en 1943 à Auschwitz à l'âge de 29 ans.
« La Rose et le Réséda »
À Gabriel Péri et d’Estienne d’Orves comme à Guy Môquet et Gilbert Dru
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l'échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Qu'importe comment s'appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l'un fût de la chapelle
Et l'autre s'y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du coeur des bras
Et tous les deux disaient qu'elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l'un chancelle
L'autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
A le plus triste grabat
Lequel plus que l'autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Nos sanglots font un seul glas
Et quand vient l'aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu'aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
A la terre qu'il aima
Pour qu'à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
L'un court et l'autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L'alouette et l'hirondelle
La rose et le réséda
Louis Aragon, « La Rose et le Réséda », mars 1943.
Repris dans La Diane française, Paris, Éditions Seghers, 1944.
© Éditions Seghers, 1944
Les Américains et leurs alliés possèdent des armes de destruction massive.
(Photo état actuel de Mossoul, Irak)
Les Irakiens ne possédaient pas et ne possèdent toujours pas d'armes de destruction massive.