La fête des jardins partagés

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La fête des jardins partagés a eu lieu le samedi 9 octobre sur le parking devant la salle des fêtes de La Bartère de Casteljaloux.

La fête était belle et réussie.

Beaucoup de belles choses à voir, beaucoup de belles choses à entendre, beaucoup de belles rencontres à faire.

Manif devant l'Odyssée

Rédigé par yalla castel - - 2 commentaires

C'était aujourd'hui de 16h30 à 17h30  dehors en plein air sur le parking devant le cinéma de Casteljaloux.

Trente sept personnes y ont participé pour demander la ré ouverture du Cinéma et signer une pétition de soutien à cette demande. (Trois cents personnes à Agen, des dizaines de personnes devant les autres cinémas du Lot-et-Garonne.)

Certaines personnes étaient là aussi pour demander la ré ouverture de tout ce qui n'est pas essentiel.

Une sono a permis à la Madame la Présidente de l'association qui gère le cinéma municipal l'Odyssée de prendre la parole en public.

Des jeux de reconnaissance de musiques de films ont été proposés aux personnes présentes.

Deux élus de la municipalité étaient présents ainsi que Monsieur Raymond Girardi président de la Communauté des Communes.

Le texte de François Morel a été lu au micro et très applaudi. Le voici en version papier:

 

"Je me souviens, le premier confinement, je ne l’avais pas mal pris. Il avait fait beau, on mangeait dehors. Je dinais à heure fixe, ça me changeait. Je réussissais à perdre du poids. J’écrivais. J’ai travaillé mais de manière différente. J’ai regardé des séries. Et puis surtout, j’ai profité de mes proches. Ce fut une parenthèse pas désagréable. Tous les soirs à 20h, comme tout le monde, j’applaudissais le personnel hospitalier. Je me disais que ce n’était pas si mal un pays qui, plutôt que son économie, privilégiait notamment la vie de ses vieux.

Le deuxième confinement, j’ai moins aimé. D’abord, plutôt que vers le printemps, on allait vers l’hiver. On était un peu démoralisé. On se demandait combien de temps ça allait durer, s’ils allaient bientôt réussir à trouver un vaccin. Le soir, à 20h, on n’applaudissait personne. C’est pas quand on met les radiateurs qu’on va ouvrir les fenêtres en grand.

Le troisième confinement, c’est là que l’explosion de la vente des chiens a explosé. C’était encore le meilleur moyen de justifier les promenades en forêt. Ceux qui n’avaient pas les moyens de s’acheter un chien s’achetaient juste une laisse. Quand ils croisaient des gendarmes, ils se mettaient à courir la laisse à la main en criant Sultan ! Sultan ! Reviens ! Reviens Sultan, reviens !

Le quatrième confinement, c’était l’anniversaire de la mort de Samuel Paty. Certains ont eu l’idée, (ça partait d’une bonne intention),  d’applaudir tous les soirs à 20H les professeurs des écoles, des collèges, des lycées. Ça a fait des polémiques. Certains ont pensé que ça pouvait passer pour une provocation.

Le cinquième confinement, je ne m’en souviens plus trop. Je crois que j’ai commencé à boire le premier jour et je suis resté torché pendant les six semaines. Je buvais. Parfois, je vomissais pour faire de la place. Puis je rebuvais…

C’est surtout à partir du sixième confinement que j’ai repris du poids.

Je me souviens que entre le septième et le huitième confinement, je ne suis même pas sorti de chez moi, j’avais perdu l’habitude. 

Pendant le neuvième confinement, en ouvrant la fenêtre, j’ai le voisin d’en face qui travaille dans le BTP qui m’a crié « Vu votre nouvelle silhouette, vous devriez peut-être faire élargir vos portes au cas où vous auriez envie de ressortir de chez vous entre les deux prochains confinements. « De quoi je m’occupe ? » j’ai répondu en refermant la fenêtre.

Le dix-septième confinement, je me souviens, on a regardé plein de films, des vieux trucs, des comédies sentimentales. Les enfants étaient quand même étonnés, ils ne comprenaient pas quand ça finissait bien, pourquoi le monsieur et la dame, se sentaient obligés de se frotter la bouche l’une contre l’autre, parfois même de sortir la langue en guise de contentement ? « C’est dégueulasse, ils disaient, c’est pas hygiénique et puis ça sert à rien… » 

On ne leur répondait pas trop, on avait peur de passer pour des parias, on avait de la nostalgie…

Voilà. J’arrive bientôt à mon vingt-troisième confinement. D’une certaine manière, ça passe vite la vie confinée quand on est dans la torpeur. 

Pour les jeunes, on est des dinosaures. Ils nous demandent « Mais avant quand ça n’existait pas les confinements, qu’est-ce que vous pouviez bien faire toute la journée à traîner dehors ? Et pourquoi vous étiez obligés d’être en présentiel pour prendre un apéro avec des potes alors qu’avec Zoom c’est tellement plus pratique ?» 

On fait comme si on n’entend pas. 

On attend la nuit pour pouvoir faire des rêves de baisers, de poignées de mains, d'étreintes, de terrasses, de cinémas, de théâtres. Nos rêves d’aujourd’hui, c’était le quotidien d’hier."

Une triste nouvelle

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Serge Labadie a participé activement à la construction de l'hôpital H.S.A. à Manajary. (Madagascar)

Dès la première heure ce matin mardi 1er septembre, je recevais un message de Danielle Labadie qui m'apprenait la mort accidentelle de Serge, son époux.
 
Serge qui était un passionné de parapente, sky surf, ULM et planeur a eu un accident au décollage avec son planeur hier lundi à Condom dans le Gers en début d'après-midi. Il est mort sur le coup.
 
Ce 31 août au matin, je l'avais appelé au téléphone pour lui demander un renseignement. La communication n'étant pas très bonne, je lui disais que je le rappellerai plus tard...
 
Serge attendait avec impatience la fin du confinement à Madagascar et l'ouverture des liaisons aériennes pour revenir continuer et terminer les installations complexes de la distribution électrique de l'hôpital. Il était tout à son affaire avec compétence et précision.
 
Combien de fois n'est t-il pas venu chaque année et plusieurs mois! Du beau travail! Il savait combien je comptais sur lui! Il aimait le projet HSA. Il savait qu'il devait être là au moment de l'ouverture car j'avais besoin de ses compétences lorsque l'ensemble de l'hôpital fonctionnerait et prévenir ainsi d'éventuels désagréments de fonctionnement de départ.
 
Serge était un grand bricoleur et savait faire beaucoup de choses. Que n'a t-il pas fait fait à l'hôpital que je lui demandais.
 
Toute mon affection à son épouse Danielle, à ses enfants, à ses amis, à nos amis de l'ADRAR d'Anzex à laquelle il appartenait et par qui il avait connu le projet HSA.
 
Serge, un immense merci avec ces simples mots pour te rendre hommage et l'assurance de notre souvenir.
 
Reposes en paix!
 
Le père Jean-Yves

 

Retour aux vraies valeurs

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Le mois dernier, George Autefage, président de la Fédération française de Judo et disciplines associées du Lot-et-Garonne est décédé d'une leucémie. Voici un de ses derniers écrits:

 

Le système capitaliste s'impatiente car il a peur d'une chose. Que nous nous habituions à cette situation pas si négative que cela sur beaucoup d'aspects.

 

Car en vérité, la leçon qu'il y a à tirer de ce confinement est celle du retour aux vraies valeurs. Des choses simples comme se rendre compte qu'on a finalement besoin de très peu pour vivre.

 

Qu'on n'est pas obligé de consommer à outrance, donc on fait des économies.

 

Développer la solidarité; prendre du temps pour soi; se faire plaisir; se recentrer; se projeter; analyser; imaginer sa vie différemment; prendre le temps de discuter avec ses proches, observer la nature, faire du sport... Bref, revenir à des choses essentielles.

 

Évidemment, l'économie ne l'entend pas de cette oreille! D'où ces questions : Qui tient l'économie? Qui la produit? Et surtout qui en profite réellement?

 

En vérité, notre vrai capital est le temps...

 

En profitez-vous ou laissez-vous d'autres en profiter pour vous?

 

Leur plus grande ARNAQUE est ce fameux adage : Le temps c'est de l'argent!

 

Mais essentiellement pour ceux qui en ont d'autres qui se tuent à la tâche pour eux.

 

Récupérer son temps est une façon de récupérer une part de Liberté, ce que le système de consommation ne permet pas.

 

Il me semble que la prise de conscience globale qui se fait à travers la planète portera des fruits.

 

Mais nous savons aussi qu'une grande majorité retombera dans les anciennes habitudes car il y a une éducation de fond à mettre en place et comme je le dis souvent, cela passera par les enfants qui feront le monde de demain.

 

Commençons donc à réfléchir à ce que nous devons mettre en place en parallèle au système qui prépare déjà son retour tonitruant.

 

Que l'on s'y trompe pas...

 

Résistez!!!

 

Georges Autefage

 

Avril 2020

Noël d'ici et d'ailleurs

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Le marché de Noël d'ici et d'ailleurs s'est tenu du 7 au 10 décembre au deuxième étage du Centre Jean Monnet de Casteljaloux.  (Salle chauffée accessible par ascenseur)

 

Y ont participé: Le Secours Populaire Français, l'Atelier Art Pop, le CCFD Terre Solidaire, l'association Solidarité Femmes Internationale, la Goutte d'eau - Adrar et l'association culturelle de Poussignac qui participe à la reconstruction d'une école détruite par une éruption volcanique sur l'île du Cap Vert.

 

Pour en savoir plus:

 

http://www.solidaritefemmesinternationale.org/

 

https://www.unegouttedeau-adrar.org/

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