D'ici et d'ailleurs

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« D’ici et d’ailleurs» sont les deux mots qui viennent s’ajouter au Marché de Noël solidaire de Casteljaloux. Il s’est tenu une fois encore du 9 au 12 décembre au deuxième étage du Centre Jean Monnet dans une salle chauffée accessible par ascenseur. Cette animation locale regroupe le Secours Populaire qui est à l’origine de cette initiative et qui en est l’élément moteur, l’association « Une goutte d’eau A.D.R.A.R » , le CCFD Terre Solidaire , l’association « Solidarité Femmes Internationale ».

 

Ces quatre jours permettent aux bénévoles de ces associations de se rencontrer, de partager leur expérience respective, de mettre ensemble leur savoir faire pour promouvoir une autre façon de consommer et pour sensibiliser le public aux conditions de vie d’ici et d’ailleurs. En l’occurrence le Salvador, Madagascar,le Niger.

 

Ces quatre jours permettent aux bénévoles de faire connaître leurs activités respectives.

 

Le comité du Secours Populaire Français de Casteljaloux soutient les promoteurs de santé et les coopératives de producteurs de légumes du Salvador.

 

L’association « Une goutte d’eau... » apporte l’eau potable dans les villages des Hautes Terres de Madagascar, participe à la construction d’un hôpital à Mananjary dans le domaine de l’eau potable et du traitement des eaux usées.

 

L’association « Solidarité Femmes Internationale » a pour but de favoriser la promotion de l’éducation et de la santé des fillettes et des femmes dans le monde par la mise en commun de moyens humains, matériels et intellectuels entre des associations de femmes des pays du Nord et du Sud.

 

Le Comité Catholique conte la Faim et pour le Développement durable Terre Solidaire défend l’agriculture familiale, soutient le commerce équitable, les producteurs locaux, les circuits économiques courts ; lutte contre la faim dans le monde, défend les droits de la femme, des enfants, les droits de l’homme.

 

« Aussi longtemps que nous nous entendons, que nous partageons ; nous vivons ensemble. » (Simone Veil)

 

 

C'est normal.

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Le vendredi 24 et le samedi 25 novembre 2017, nous étions une petite équipe de bénévoles volontaires pour distribuer les poches vides de la Banque Alimentaire à l’entrée d’une grande surface.

 

« Le 13 mars 1984, le journal La Croix publie une tribune intitulée « J’ai Faim », écrite par Sœur Cécile Bigo, dénonçant le scandale de la pauvreté qui cohabite avec le gaspillage de denrées alimentaires. Dans cette lettre, Sœur Cécile Bigo écrivait ces mots «…Quelle est la personne de génie qui surgira et aura assez d’astuce pour mettre en place, avec d’autres, le procédé de récupération rapide et efficace des aliments avant qu’ils ne soient jetés dans nos poubelles ?»

De cette étincelle éditoriale est né le 1er réseau d’accompagnement alimentaire en France. Sur le modèle des Food Banks Américaines, sous l'impulsion de Bernard Dandrel et de 5 associations :Secours Catholique, Emmaüs, Armée du Salut, Entraide d’ Auteuil et Entraide protestante. Trente deux ans plus tard, dans une société de plus en plus précarisée, le combat est toujours d'actualité. Les Banques Alimentaires aident aujourd'hui 1.900.000 personnes.Les Banques Alimentaires, départementales et régionales, couvrent aujourd'hui pratiquement la totalité du territoire français. »

(Source : https://www.banquealimentaire.org/articles/une-histoire-de-partage-0048)


 

Tout au long de ces deux jours de collecte nous avons vu passer beaucoup de monde. Certaines personnes ne nous voient pas. Elles passent devant nous en faisant en sorte que nos regards ne se croisent pas. Elles font de même lorsqu’elles ressortent du magasin. Soit leur chariot est plein à raz-bord soit il n’y a que le strict minimum. Peut-être que leur distance à notre égard est due à des raisons différentes ? Abondance = indifférence ? Etre soi-même dans le manque, être « juste » au niveau argent, oblige à faire attention d’abord à soi ?

Deux fois, deux femmes sont venues vers nous :

« Je n’ai que que 360 € par mois pour vivre. »

« Je n’ai que 820€ par mois ».

Que dire alors ? Que faire ? Se taire et écouter. Se faire tout petit.

Beaucoup de personnes sont venues à notre contact prendre les poches de la Banque alimentaire avant même que nous ne leur tendions. Beaucoup de personnes ont donné. Certaines donnent vraiment beaucoup.

A toutes les personnes qui entrent dans la grande surface nous disons « Bonjour ». A toutes celles qui ressortent en faisant un don nous disons « Merci ». Par deux fois deux personnes différentes nous ont dit « Mais de rien c’est normal ! »

Un jeune : « Quand j’en ai eu besoin vous étiez là. Aujourd’hui ça va pour moi. A mon tour de faire pour les autres. C’est normal.»

Un monsieur âgé : « Il faut y être passé pour savoir ce que c’est d’avoir besoin d’aide . C’est normal de vous faire un don».

Mais est-ce bien normal que l’aide aux personnes en difficultés repose autant sur des associations de bénévoles ?

André Lugardon.


 


 

Citations :

« L’opulence est une infamie ».

« L’injustice est un arbre mort encore solide mais sans avenir ».

« Tant qu’un homme pourra mourir de faim à la porte d’un palais où tout regorge, il n’y aura rien de stable dans les institutions humaines. » (Eugène Varlin)


 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
comme Jésus enseignait dans le Temple,
    levant les yeux, il vit les gens riches
qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor.
    Il vit aussi une veuve misérable
y mettre deux petites pièces de monnaie.
    Alors il déclara :
« En vérité, je vous le dis :
cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres.
    Car tous ceux-là, pour faire leur offrande,
ont pris sur leur superflu
mais elle, elle a pris sur son indigence :
elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »

 

La loi Le Chapelier.

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Le 14 juin 1791, la loi Le Chapelier interdit les associations professionnelles. L’Assemblée constituante française interdit la reconstitution de toute association professionnelle tant de patrons que de salariés.

L’article second de la loi du député Isaac Le Chapelier énonce : « Les citoyens d’un même état ou profession, les entrepreneurs, ceux qui ont boutique ouverte ne pourront, lorsqu’ils se trouveront ensemble, se nommer ni présidents, ni secrétaires, ni syndics, tenir des registres, prendre des arrêtés ou délibération, former des règlements sur leurs prétendus intérêts communs ».

Au XIXe siècle, cette loi freinera la création des syndicats. Elle sera abrogée sous la IIIe République, le 21 mars 1884. Et en 1895 c'est la naissance de la CGT à Limoges.

Sources:

http://cgt.fr/Reperes-chronologiques.html

https://www.herodote.net/

 

 

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