Sources du pétrole consommé en France

Rédigé par yalla castel - - 4 commentaires

https://www.connaissancedesenergies.org/d-ou-vient-le-petrole-brut-importe-en-france-120209

Sources des importations de pétrole brut de la France en 2015:

Arabie Saoudite: 18.6%

Kazakhstan: 13.8%

Nigéria: 11,7%

Russie: 7,9%

Angola: 7,6%

Algérie: 7;6%

Azerbaïdjan: 7,3%

Norvège: 6,1%

Irak: 4,9%

Libye: 3,6%

Royaume Uni: 2,6%

Mexique: 2,2%

Guinée équatoriale: 1,8%

Autres: 5,3%

 

 

Stratégie de la peur

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Nous ne sommes pas en guerre. Le covid nous rassemble, il ne nous divise pas. Il ne fait aucune
distinction entre riches, pauvres, blancs, noirs, chômeurs ou traverseurs de rues. Mais il se présente comme un imprévisible danger à tous, un commun à partager.


L'imprévisible danger,- quelle que soit sa nature -, place le pouvoir en devoir de contrôle absolu et
légitime sous le prétexte d'une lutte contre le danger en question. D'où le vocabulaire guerrier utilisé pour développer sans complexe une stratégie de la peur dont l'utilité politique est la soumission. Il est facile de diriger un peuple soumis, impossible de procéder de la même façon avec un peuple libre.


Il faut donc asservir le peuple au masque, aux gestes barrière, aux distances règlementaires et à la consommation orientée : tous les magasins sont fermés sauf les grandes surfaces.

Les multinationales du pouvoir ont tous les droits, y compris ceux de la transmission du virus par
inadvertance, elles agissent au nom de la « guerre » contre l'ennemi, tout peut arriver.
L'ennemi pour ces instances n'est pas un invisible virus, une pandémie, mais un possible accès à un autre modèle de vie. Le pire serait d'aboutir à une économie de la non-dépense. Pour elles ce serait un horrible cauchemar. Elles tentent de l'éviter à tous prix. On s'arrange pour sortir les milliards de la poche, ils reviendront. L'important n'est pas de sauver des vies mais de sauver le modèle économique ultra -libéral, destructeur de la vie sur la planète, tout le monde le sait, mais bon pour les banques. Par conséquent il convient d'assurer une stratégie d'accroissement de la peur afin d'obtenir de la plus grande majorité des habitants de la planète une soumission au mode de vie établi par le principe sacralisé de la croissance.

Les médias officiels regorgent d'arguments sur ce thème, les économistes invités renforcent le discours : il n'est pas question de changer de mode de vie mais de le reprendre en douceur avec une totale fermeté, dès la fin des confinements.

Le patron du Medef va jusqu'à forcer la reprise au travail qui tue avant même que s'achève la crise.

Les informateurs nous préparent à cette option et seulement à celle -là : oui vous pourrez consommer, consommer, consommer, ne vous inquiétez pas, faites ce qu'on vous dit de faire.
 

Peuple obéissant nous nous masquons. Derrière ce chiffon de fortune nous affrontons sans
discussion les réalités de terrain, l'abandon des services publics, le naufrage des hôpitaux, la
souffrance des soignants, désormais sanctifiés alors qu'on les gazait trois mois auparavant, nous
remplissons les attestations de déplacement dérogatoire en toute humilité pour acheter du pain ou de la farine pour fabriquer le pain chez soi car il faut se confiner..., nous faisons ce qu'on nous dit de faire.

Sans doute faut-il passer par cette case pour supporter le « pic » et entrevoir le futur en se libérant de la pandémie. Le confinement rassure ou exaspère, c'est selon, mais il joue un rôle très singulier dans la vie des humains consommateurs que nous sommes en nous obligeant à concevoir une autonomie biologique de base : comment faire la cuisine, par exemple....

Nous redécouvrons les gestes de la gestion domestique ancestrale et quasi paysanne. Ceux qui ont un jardin ont de la chance. Pour eux le confinement vacanciel devient une occasion inespérée de transformer l'espace ornemental en urgence vivrière ; l'un n'empêche pas l'autre : un potager est aussi un paysage. Quelle que soit la situation nous nous trouvons tous, - nous, passagers de la Terre-, en devoir d'inventer un nouveau mode vie : celui de la non dépendance à un service vital qui prend le risque de tomber en panne à la moindre palpitation d'un virus.

Pour cette raison la multiplicité culturale et culturelle, la diversité variétale des espèces adaptées
aux différents sols et aux différents climats du monde, la capacité pour chaque micro-région de se
rendre autonome d'un point de vue de la production et de la distribution alimentaire, la diversité des structures artisanales capables d'en faire ... Toutes ces perspectives se présentent à nous comme des possibilités tangibles d'affronter le futur. Cela suppose l'abandon d'un vision mondialisée des échanges où la « compétitivité » (un mot qui se bégaie à l'infini) demeure le véritable outil de guerre, car la guerre est bien là et non uniquement dans un affrontement au vivant mal connu sous une forme de virus. De cette compétitivité absurde et dangereuse naît le marché international effréné faisant circuler le soja ou l'huile de palme d'un bout à l'autre de la planète, pour des raisons douteuses et non indispensables mais qui rapportent.

A-t-on jamais calculé le coût écologique d'une fraise venue d'Espagne, d'une rose venue de Colombie, d'un outil, d'un laser ou d'un bout de tissu venu de Chine ....et de tous les produits qu'il est possible de produire in situ mais que l'on fait venir de loin ?

Ce constat de la dépendance absurde et dangereuse risque bien sûr d'être récupéré par les
nationalistes décérébrés dont la tendance est de s'enfermer sur un modèle local-réac activé par un racisme sous jacent. On ne peut extraire de leur névrose les malades qui ont une vision de l' autre comme ennemi. Ceux-là n'ont pas compris que nous sommes dans l'espace étroit du Jardin
planétaire, cette petite biosphère, nageant tous ensemble dans le même bain, celui qui nous permet de vivre.

Oui, l'eau que nous buvons a déjà été bue par des plantes, des animaux et des humains
avant nous. Plusieurs fois. Telle est notre condition de partage. Il en est des virus comme de l'eau ou de l'air que nous respirons.

Il faut reprendre donc la machine à calculer. Si l'on affecte les coûts de la réparation écologique
obligatoire pour espérer pouvoir vivre demain il faut changer urgemment de mode de vie, c'est à
dire de consommation, en inversant le modèle de convoitise. Ne pas forcer le « pauvre » à désirer
un SUV et douze paires de baskets mais à comprendre où l'on vit et pourquoi c'est le chant des
oiseaux qui nous équilibre, pas celui des pots d'échappement le long des trottoirs à joggings forcés.

Est-ce envisageable ?
 

Rien n'est moins sûr mais la prise de conscience venue du covid19 laisse penser aux habitants du
monde entier qu'ils doivent envisager sérieusement cet autre mode vie.
Les puissants de ce monde s'opposeront avec violence à cette tendance. Ils en ont déjà fait la
démonstration à très petite échelle : une armée de CRS face aux zadistes de Notre Dame des Landes dont l'immense péché ne venait pas d'user de terres squattées mais d'inventer un art de vivre qui utilise la diversité sans la détruire dans une économie assumée de la non dépense... Et qui pourrait servir de modèle ! Il fallait à tout prix éteindre ce feu.
 

Mais le feu n'est pas éteint.

Il couve. Il peut embraser les continents du futur. Non pour les achever dans la détresse des cendres mais pour les sauver de la destruction par le marché et la plonger dans la dynamique d'un re-création : réapprendre à vivre.
 

Faudra-t-il un jour remercier les micros organismes de nous avoir ouvert les yeux ?

Gilles Clément

13 avril 2020

Que nous faudra-t-il construire demain?

Rédigé par yalla castel - - 4 commentaires

A la question que nous faudra-t-il construire, reconstruire demain posée sur Facebook, Messenger et par mails voici vos réponses dans l’ordre reçu :

 

- Un jour d’arrêt total par semaine, le dimanche comme avant, où tout le monde reste chez soi pour laisser la planète se reposer.

 

- Il va falloir reconstruire les rapports humains.

 

- La Bonté des uns envers les autres.

 

- Sortir des énergies carbonées par la planification écologique. Mise en place d’une assemblée constituante pour mettre en place la sixième république. Échelle des salaires de 1 à 20. Puis 1 à 10. Sortie des traités européens et collaboration sur des bases coopératives. Désarmement nucléaire et coopération pour la paix.

 

- Un abri anti-nucléaire sur un éco-lieu pour la survie de nos enfants.

 

- Ma maison avant toute chose !

 

- L'écoute, l'humilité, le droit de se tromper, en un mot construire l'Amour ,la confiance.

 

- Un monde meilleur serait pas mal ^^.

 

- Je ne crois plus en l’humain. On va repartir comme avant car il n’y a que le pognon qui compte. On est allé trop loin dans le système capitaliste. Je pense par contre que l’on peut faire de petites choses comme faire marcher l’économie plus locale en étant « consommacteur ». Mais impossible aujourd’hui de ne pas utiliser la voiture. Il faudrait tout réinventer et je pense que le fossé est trop grand.

 

- Un monde beaucoup plus fondé sur la solidarité et l’entraide.

 

- Un système économique plus soutenable socialement et écologiquement.

 

- La bonté des uns envers les autres. Est-ce utopique ? Je sais plus.

 

- La reconstruction et le renforcement des services publics malmenés ces dernières années.

 

- C'est une question qui mérite bien réflexion, mais j'ai peur que l'ensemble du monde souhaite un retour à la "normale" qui n'était pourtant pas forcément une situation idéale . En témoigne notre confinement et la prise de conscience sur la vulnérabilité de nos sociétés.

 

- La vie dans les quartiers pourrait s'améliorer beaucoup déjà avec des repas de quartiers, des boîtes à livre et à revues.

 

- Ré-inventer une monarchie constitutionnelle porteuse d’un projet de vie national et universel où l’humain serait roi. :-)

 

- Cela me semble tellement évident que ça en paraît presque inutile de le dire . Il nous faudra reconstruire un monde où l'être humain sera au premier plan des préoccupations de chacun , un monde où régnera une plus grande justice sociale , une entraide accrue , comme on sait si bien le faire quand la situation est dramatique . Interrogeons nous sur nos erreurs , nos manquements , notre indifférence parfois , notre égoïsme aussi qui sont notre plus grande pauvreté . Et si nous voulons que les choses changent dans le monde , commençons par changer nous mêmes : charité bien ordonnée commence par soi-même . Si chacun accepte de faire cet effort , le monde aura un autre visage . C'est le devoir de chacun , chrétien ou pas , mais à plus forte raison des disciples du Christ .

 

- Apprendre à vivre sobrement (et ça commence à l'école avec un relais par les médias), décentraliser l'état au maximum et donner une visibilité importante à la société civile .

 

- Construire l’Europe des hommes et de la solidarité.

 

- Construire un monde avec plus d’égalité des droits et de solidarité.

Je consomme donc je suis

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Nous avons souvent traité du bonheur comme s'il dépendait de facteurs matériels - la nourriture, l'hygiène ou la richesse. Et pourtant, le plus souvent, il est d'abord lié à nos attentes. Or, si notre situation s'améliore, nos attentes augmentent, ce qui ne rend pas les hommes plus satisfaits que leurs ancêtres.... Le capitalisme et le consumérisme, à la différence des systèmes religieux et idéologiques précédents, qui nous invitaient à nous satisfaire de notre condition, nous répètent que nous devons sans cesse en vouloir plus. Quels sont nos grands mythes actuels ? On pourrait citer Dieu, les Etats-Unis ou Apple.... Mais le mythe du "consumérisme" romantique, selon lequel il suffit d'acheter quelque chose pour résoudre ses problèmes, est sans doute l'un des plus puissants qu'Homo sapiens ait jamais inventé. De plus en plus d'hommes croient en cette histoire basique.

Celà peut être une nouvelle voiture, un cours de yoga, une place de cinéma, mais c'est toujours quelque chose que vous consommez. Acheter devient même une activité politique : on boycotte tel produit, venu de tel endroit, fabriqué par telle société, et on manifeste sa position citoyenne. Ce mythe du consumérisme transcende toutes les frontières. Peu importe que vous soyez chrétien, juif, musulman ou hindou, que vous viviez en France, en Israël ou en Chine."
 

Yuval Noah Harari dans "Sapiens, une brève histoire de l'humanité".

Comme un Alpage en Lot-et-Garonne

Rédigé par yalla castel - - 7 commentaires

L'équipe locale de Casteljaloux du CCFD Terre Solidaire vous invite à assister à la projection de la vidéo "Comme un Alpage" le dimanche 30 septembre 2018 à 16h dans la salle voûtée de la maison paroissiale au 38 rue de Veyries.

 

Cette vidéo documentaire a été réalisé par Bernard Lataste de Cocumont. Elle a été tournée à Romesting. 

 

Elle raconte la création d'une ferme atypique - spécialisée dans l'élevage de chèvres et la fabrication de fromage - qui illustre une des nombreuses possibilités de défendre les territoires perdus de la ruralité.

 

Bernard Lataste sera présent à la projection accompagné de Lolita Estoppey qui avec son mari a créé cette très belle ferme accueillante.

 

Entrée libre. Participation financière laissée au libre choix de chacun. La somme collectée sera reversée au CCFD Terre Solidaire du Lot-et-Garonne.

 

Merci de faire circuler l'information autour de vous.

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