Quand hier annonce demain.

Rédigé par yalla castel - - 1 commentaire

"Quand tu ne sais pas où tu vas, souviens-toi d'où tu viens."

Nous nous interrogeons souvent sur le monde qui vient. Nous avons souvent du mal à nous adapter aux changements, aux progrès technologiques de plus en plus fréquents et rapides qui transforment nos vies. Il nous arrive d'avoir peur que le ciel nous tombe sur la tête. Nous gardons en mémoire les deux terribles tempêtes subies sans pouvoir rien faire qu'attendre qu'elles s'arrêtent. Nous savons maintenant que le ciel peut nous tomber réellement sur la tête à tout moment. Nous nous posons beaucoup de questions sur notre avenir, sur celui de nos enfants et petits enfants.

Et si nous étions en train de faire fausse route dans notre course sans fin vers toujours plus d'inventions technologiques et scientifiques?

Nous vous proposons aujourd'hui de trouver ce que pourrait être un  demain meilleur dans des écrits d'hier.

A la suite de la mort de Jacques Ellul, son ami de toujours Bernard Charbonneau a écrit un long texte où il rappelle leur longue amitié, les épreuves traversées ensemble, leurs doutes et leurs interrogations sur les évolutions du Monde de 1930 à nos jours.

En voici quelques extraits:

"Au temps de notre jeunesse, pour lui l’essentiel était sa conversion à la foi chrétienne sur laquelle il est resté discret ; pour moi, le sort de l’homme et de sa liberté, mis en jeu par le changement explosif dû au progrès scientifique et technique."

"La liberté, alors pour lui du chrétien, pour moi de l’homme, nous semblait menacée sur deux plans. Dans l’immédiat par la montée des totalitarismes politiques de droite et de gauche, à plus longue échéance par les moyens de propagande et de répression que la technique fournissait aux trusts et à l’État. Or, à une époque où la menace de la guerre et de la Révolution exaspérait les passions politiques, sauf pour quelques individus une telle question était impensable."

"Et avec Jacques Ellul nous avons essayé de diffuser notre critique de la société, qu’on ne qualifiait pas encore d’industrielle ou de technicienne, dans des bulletins grossièrement polycopiés."

"Emmanuel Mounier ayant fondé en 1933 la revue Esprit, présentée comme un centre de pensée « personnaliste » neuve, posant les problèmes de la société moderne ignorés par les intellectuels de droite ou de gauche, nous y avons adhéré en 1934. Nous avons organisé les groupes de soutien de la revue dans le Sud-Ouest en étroit contact notamment avec le groupe de Pau. On y analysait les causes profondes de la montée des totalitarismes de droite détectées moins dans l’idéologie que dans les lieux communs et l’imagerie des médias de l’époque : grande presse, radio, cinéma."

"Jacques Ellul publiait un article intitulé « Le fascisme, fils du libéralisme » pour montrer ses origines dans la société industrielle libérale, j’en rédigeais un autre, « Le sentiment de la nature, force révolutionnaire », pour tenter de le dégager de la littérature bucolique et d’en faire un mouvement social et politique. Et Esprit acceptait mon article « La Publicité » où je montrais comment, pour vendre un produit, celle-ci changeait les goûts et les mœurs."

"Il ne s’agissait pas pour nous de dire « Amen » au Progrès, mais de prendre conscience des menaces pour la nature et la liberté dont il faisait payer ses gains."

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Ouverture ou repli sur soi?

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Ouverture ou repli sur soi? Des ponts ou des murs? Du fil de fer barbelé partout? Voici une analyse de la situation présente de notre pays trouvée sur le blog "Cahiers libres" de Jean Michel Castaing:

"Emmanuel Macron ne fait mystère de son désir de faire exploser les cadres classiques de la vie politique française, et par voie de conséquence de rompre avec le clivage droite-gauche. A cet égard, la composition de son premier gouvernement a donné le ton. S’y côtoient en effet des hommes et des femmes de sensibilités assez diverses. Le nouveau président pense que les temps sont mûrs pour dépasser cette division en deux camps du paysage politique, qui date de la Révolution. Supputation hasardeuse ? Stratégie prématurée ?

La première objection des détracteurs d’ un tel projet consiste  à soutenir que la démocratie vit de la pluralité d’opinions, et qu’il est vain de rêver à un hypothétique unanimisme idéologique. Mais les critiques vont plus loin. En caressant le désir de dépasser cette bipolarité, le mouvement "En Marche ! " laisserait aux extrémismes le soin d’incarner l’alternance. Ces derniers se saisiraient alors de cette confusion pour enfermer toute la classe politique dans le même sac, et se poser en défenseurs du pluralisme !"

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Revue de blog du mois de Juin.

Rédigé par yalla castel - - 1 commentaire

Lu sur le blog de Maxime Tandonnet le commentaire suivant sur la situation présente:

 

Un seul enjeu.


Au soir du 18 Juin, le président aura battu tous ses adversaires politiques à plate couture, certes, et beaucoup pourront applaudir et sabler le champagne, mais ce même soir, se présentera à lui, un défi autrement plus redoutable et féroce que personne n’a et n’avait prévu : Celui de l’adversité.

Que ce soit au sommet de l’état, au gouvernement, dans cette nouvelle assemblée, dans les médias , chez beaucoup de commentateurs , bien sûr, personne n’en parle car personne ne la voit , tous aveugles ou plutôt aveuglés et grisés par un simili de victoire et par l’illusion du renouveau.

Les résultats de toutes ces élections ont un immense mérite : Ils ne font que valider une fracture sociale, latente hier, évidente aujourd’hui, dans tous les domaines : sociaux, économiques, éducatifs, identitaire, sécuritaire et culturel.
 

Quel visage a t- elle cette adversité ? : Elle a les traits profondément marqués de la désunion nationale, ceux des forces contraires qui vous sapent les plus belles et plus solides constructions des meilleurs compagnons, avec tout son corollaire de conséquences négatives.
 

Dorénavant, une seule question s’impose à la Nation dans son ensemble : Comment rétablir au plus vite ce déséquilibre social entre cette France d’en haut et cette France d’en bas .Comment ramener dans le giron de la Nation cette très grande majorité de français désabusés, déboussolés, perdus ne faisant plus confiance à personne et surtout pas aux hommes politiques d’aujourd’hui.

Et contrairement aux apparences, il ne faudrait pas croire que cette France d’en haut, cette France qui va bien ou pas trop mal, est exemptée de tout et passe allègrement sur les difficultés de notre société actuelle. Il y a les apparences et la réalité. Sauf exceptions, comme toujours, Il ne faudrait pas la voir déshumanisée, insensible et à mille lieues de cette France d’en bas.
 

Retrouver l’unité perdue de la Nation, voilà bien l’enjeu pour demain, le seul qui vaille.
Le véritable caractère de l’homme d’état, de l’homme d’action s’affirme, se démontre, s’accroît, se fortifie uniquement dans l’adversité.

N’est pas de Gaulle qui veut.
 

Mais faut-il encore en prendre conscience.

J’en doute.

Jean-Louis MICHELET

Beaucoup d'entre nous ne votent plus.

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Fracture ou division démocratique? Les droites sont fracturées, les gauches sont fracturées. Et cela provoque la division, la lassitude. Les êtres humains n’aiment pas l’excès de divisions. Ils s’éloignent instinctivement de la division et, s’ils ne peuvent plus « communier » dans la politique, ils communient dans le sport par exemple. Grand succès des matchs de foot, de rugby, du Tour de France, du tennis à Roland Garros. Deux millions d’euros à une jeune femme de 20 ans pour taper dans une balle jaune sans retenue, dans la joie et l’exubérance de la jeunesse; ça fait rêver plus que la politique. C’est pas mal de telles sommes en jeu pour un pays en crise non?

Premier tour et deuxième tour des primaires de la droite, puis de la gauche; ensuite premier tour des présidentielles, deuxième tour des présidentielles, et maintenant premier tour et deuxième tour des législatives: ça fait beaucoup non?

Trop de foie gras, de confits de canard, de glaces à la chantilly, trop de politique, trop de démocratie, nuit gravement à la santé et à la démocratie. C’est plutôt sain de prendre un peu de distance avec tout ça non?

La fracture démocratique enfin elle est surtout en Afghanistan, en Iran, en Corée du Nord, en Irack, en Syrie, en Libye etc…etc…

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