Lu sur Facebook ce matin

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J'ai passé une heure à la banque avec mon père ce matin car il a dû faire un transfert d'argent. Je lui ai demandé:

 

-"Papa, pourquoi n'activerions-nous pas ton compte bancaire sur internet ?"

Il m'a répondu: "Pourquoi ferais-je ça ? "

- "Eh bien, tu n'aurais pas à passer une heure ici pour effectuer un transfert.

Tu pourrais même faire tes achats en ligne. Tout serait si facile alors ! "

J'étais tellement excité à l'idée de l'initier au monde de l’achat sur internet !

Il m'a dit: "Si je fais ça, je ne sortirai pas de la maison ?"

-"Oui, oui ! C’est ça ! "

 

Je lui ai expliqué comment même l'épicerie pouvait être livrée à sa porte maintenant et aussi que Amazon livre de tout !

Il m'a alors dit: 

 

-"Depuis que je suis entré dans cette banque aujourd'hui, j'ai rencontré quatre de mes amis, j'ai discuté un moment avec le personnel qui me connaît très bien aussi.

Tu sais que je suis seul... c'est de la compagnie dont j'ai besoin. J’aime me préparer et venir à la banque. C'est le côté sociable dont j'ai besoin.

Il y a deux ans, je suis tombé malade, le propriétaire du magasin à qui j'achète des fruits est venu me voir et s'est assis à mon chevet pour prendre de mes nouvelles et me tenir compagnie.

Quand ta mère est tombée il y a quelques jours pendant sa promenade matinale, notre épicier local l'a vue et a immédiatement pris sa voiture pour la raccompagner étant donner qu’il sait où elle habite.

Aurais-je cette touche ′′ humaine ′′ si tout devenait en ligne ?

Pourquoi voudrais-je que tout soit livré à domicile et me forcer à interagir avec mon ordinateur ?

J’aime apprendre à connaître la personne avec qui j'ai affaire et pas seulement le vendeur. Cela crée des liens, des discussions, des relations humaines.

Est-ce qu'Amazon livre tout ça aussi ?

La technologie n'est pas la vie..

J'ai besoin de passer du temps avec des gens... Pas juste avec des appareils. "

 

Auteur: inconnu

 

A force du pire viendra le meilleur ... ou pas

Rédigé par yalla castel - - 2 commentaires

La revue Études, intitulée originellement Études de théologie, de philosophie et d’histoire, a été fondée en 1856 sous la direction de deux jésuites, Jean (Ivan) Gagarine (d’origine russe) et Charles Daniel. À l’origine, publication à contenu surtout théologique, elle s’ouvrit au début du XXe siècle à des thématiques plus culturelles.

La parution a été pratiquement continue (mensuelle ou bimensuelle selon les périodes) depuis sa fondation, à l’exception des années 1880-1888 (expulsion des jésuites) et 1940-1944 (occupation allemande).

Au départ d’inspiration plutôt « libérale », la ligne rédactionnelle s’est durcie dans le contexte anticlérical de la fin XIXe-début XXe, puis détendue à partir des années 1920. Dans les querelles qui agitèrent l’Église, comme ce fut le cas pour la « crise moderniste » (1900-1920 environ), la rédaction a toujours tenu à garder une position modérée, s’efforçant d’analyser honnêtement les positions en présence.

Depuis 2000 la revue est intégrée à la Société d'édition de revues, co-entreprise de la Compagnie de Jésus et du groupe Bayard-Presse, propriété des Assomptionnistes. Le rédacteur en chef est toujours un jésuite.

Dans le numéro 4306 de juillet 2023, Corine Pelluchon a écrit un long article sur l'Espérance. 

Corine Pelluchon est une philosophe française, professeur de philosophie à l' université Paris Est de Marne la Vallée. Elle a  56 ans.

Voici un extrait de son article, la partie en accès libre, il faut s'abonner pour le lire en entier:



"On a l’impression que l’avenir est bouché, on ne respire pas, il n’y a plus de possible. On éprouve un sentiment d’accablement et d’impuissance qui éteint le désir de vivre. Cela peut même aller jusqu’au désespoir. Ce dernier a un sens au niveau individuel mais aussi collectif. Dans ce dernier cas, il y a un vide, une absence d’horizon commun qui explique que les individus se replient sur la sphère privée ou qu’ils trouvent refuge dans les récits simplificateurs leur faisant miroiter un destin national héroïque et concevant le commun à la lumière de l’opposition entre amis et ennemis, purs et impurs. Cette situation est très dangereuse. De manière générale, les risques globaux que nous encourons sur les plans environnemental, sanitaire, économique et géopolitique, et l’incertitude dans laquelle nous sommes, rendent les personnes vulnérables à l’idéologie qui est un discours figé, dogmatique. L’espérance, au contraire, est l’attente de quelque chose qui n’est pas totalement déterminé. Elle est la capacité à déchiffrer, dans le chaos du présent et en dépit des catastrophes actuelles et à venir, les signes avant-coureurs d’un nouvel âge qui pourrait ouvrir l’horizon. Cet âge, que j’appelle l’âge du vivant, n’est pas complètement là et il ne sera pas forcément victorieux, mais on peut l’annoncer car il existe des signes témoignant de son émergence. Je pense à l’intérêt d’un nombre croissant de personnes pour le sort des animaux et pour l’écologie, ainsi qu’à leur désir de plus de convivialité. Ces changements sociaux, même s’ils sont épars et qu’ils ont contre eux des forces très puissantes, ont une profondeur qu’il importe d’apprécier.

On le voit, l’espérance n’est pas un trait psychologique. Cette vertu théologale concerne le rapport à un temps qui me dépasse. Charles Péguy la compare à une petite fille qui entraîne ses deux grandes sœurs, la foi et la charité, représentées respectivement sous les traits d’une épouse loyale et d’une mère. Il suggère par cette image que l’espérance n’est pas spectaculaire et que, bien souvent, on ne la remarque pas. En effet, on ne voit pas ce qui pourrait ouvrir l’horizon, soit parce qu’on projette sur l’avenir ses aspirations et ses peurs, soit parce qu’on est obnubilé par ce qui ne va pas.

L’espérance suppose la conscience du mal et la conscience des catastrophes. Elle n’a rien à voir avec l’optimisme, qui est souvent le masque du déni et reflète la croyance illusoire que l’on pourra résoudre tous les problèmes, tout contrôler. Paradoxalement, l’espérance advient quand on a renoncé aux illusions de grandeur et de toute-puissance, et que l’on a perdu tout espoir, que l’on a abandonné les remèdes classiques, les fausses bonnes solutions."

Pour en savoir plus ouvrir le lien suivant:

https://www.revue-etudes.com/article/esperer-malgre-tout/26280

Pour s'abonner à la version papier écrire à REVUE ETUDES -14 RUE D’ASSAS -75006 PARIS .

 

Marie Madeleine Fourcade

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Marie-Madeleine Bridou naît le 8 novembre 1909 à Marseille au sein d’une famille très aisée. Elle passe les premières années de sa vie en Extrême-Orient où son père est nommé sous-directeur de la Compagnie des Messageries Maritimes. Après avoir reçu une éducation catholique très stricte au Couvent des Oiseaux, où se retrouvent alors la plupart des enfants des plus riches familles françaises, elle est mariée très jeune au Colonel Édouard Méric, expatrié au Maroc. Elle y vit à la fin des années 1920 et met au monde deux enfants. Mais elle n’est pas la femme au foyer discrète et soumise qu’on souhaitait peut-être qu’elle fût. D’un caractère indépendant, elle a besoin d’action et souhaite travailler. 

Le couple Méric se sépare et dans les années 1930, elle rentre à Paris avec ses enfants. Journaliste et chroniqueuse de mode, elle travaille notamment à Radio-Cité, la station parisienne alors très en vue, et sa vie prend un nouveau tournant lorsqu’elle rencontre en 1937 le Commandant Georges Loustaunau-Lacau, brillant officier qui s’est illustré durant la Première Guerre mondiale, activiste d’extrême-droite. Il apprécie les qualités de rédactrice et d’organisation de Marie-Madeleine et lui propose de devenir secrétaire générale du groupe la Spirale, un ensemble de publications anticommunistes, antiallemandes et antisémites. Ce qu'elle accepte.

La guerre éclate et après plusieurs mois d’une « Drôle de Guerre », la France envahie perd la bataille en 1940, mais pas la guerre. Quelques Français qui parviennent à rejoindre le Général de Gaulle à Londres commencent la lutte. Marie-Madeleine quant à elle aurait bien fui en Angleterre, mais elle n’y parvient pas. Avec un groupe d’amis réunis autour de Loustaunau-Lacau, ils décident de créer un réseau et d’engager un combat patriote contre les Nazis. Ces membres fondateurs de l’organisation clandestine sont pour la plupart proches des milieux d’extrême-droite, favorables à Vichy -du moins dans les premiers mois de l’Occupation- et restent méfiants à l’égard du Général de Gaulle. Marie-Madeleine, elle, n’a pas confiance non plus en le Maréchal Pétain.

Elle s’occupe de l’organisation et du recrutement notamment depuis Vichy où elle a rejoint Loustaunau-Lacau, membre actif de la Légion française des anciens combattants qui prône la Révolution nationale. Ils parviennent à entraîner dans leur sillage de nombreux fonctionnaires et officiers patriotes qui n’ont pas abandonné l’idée de reprendre la lutte contre l’Allemagne. Mais en février 1941, il devient difficile de trouver des soutiens à Vichy. C’est à ce moment que le chef du Gouvernement de Vichy, L’Amiral Darlan, renvoie Loustaunau-Lacau de la Légion car il le soupçonne fortement, à juste titre, d’œuvrer à l’encontre de la politique de Collaboration.

La rupture est consommée avec ce qu’il reste de la France et le groupe décide de se tourner vers les services secrets Anglais du MI6 avec lesquels ils se mettent en rapport. Dans le cadre de la guerre sous-marine, ils vont ainsi aider les Britanniques qui ont besoin d’yeux et d’oreilles dans le secteur de Brest et Lorient. Sous la houlette de Marie-Madeleine alias « Hérisson », le groupe va décider de se développer dans le nord-ouest occupé et de prendre le nom de réseau « Alliance ». Ce mouvement sera par la suite surnommé « l’Arche de Noë » par les Allemands à cause des surnoms d’animaux adoptés par tous les membres du groupe. 

Lire la suite ici...

http://www.nbk-histoire.fr/Marie-Madeleine-Fourcade-cheffe-du-reseau-Alliance.j.htm

 

 

Pour l'école de demain ?

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"Le peuple qui a les meilleures écoles est le meilleur des peuples, s'll ne l'est pas aujourd'hui il le sera demain." (Jules Simon)

"Si l’habitude de penser de manière critique se répandait au sein d’une société, elle prévaudrait partout puisqu’elle est une manière de faire face aux problèmes de la vie. Les propos dithyrambiques de quelconques orateurs ne sauraient faire paniquer des personnes éduquées de la sorte. Celles-ci mettent du temps avant de croire et sont capables, sans difficulté et sans besoin de certitude de tenir des choses pour probables à des degrés divers. Elles peuvent attendre les faits, puis les soupeser sans jamais se laisser influencer par l’emphase ou la confiance avec laquelle des propositions sont avancées par un parti ou par un autre. Ces personnes savent résister à ceux qui en appellent à leurs préjugés les plus solidement ancrés ou qui usent de flatterie. L’éducation à cette capacité critique est la seule éducation dont on peut dire qu’elle fait les bons citoyens. "

William Graham SUMNER (1840/1910)

Il est né à Paterson, une petite ville du New Jersey (USA). Il fut professeur à l'université de Yale. Il fut un professeur célèbre à l'Age d'Or des sciences sociales et un défenseur infatigable du libéralisme et du républicanisme; défendant le devoir de la liberté universitaire, l'enseignement pratique, recommandant le volontarisme (charité, philanthropie), une monnaie stable, la recherche d'un gouvernement honnête, des relations étrangères pacifiques et le libre-échange. Il appliqua son économie politique aux problèmes complexes de la société : la monnaie, les banques, les tarifs, la démocratie et la protection sociale.

(Source : wikiberal.org)

 

 

 

Jean Loup Bonnamy (2)

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Nos dirigeants ont peur du peuple parJean-Loup Bonnamy

Le référendum est au cœur des Institutions de la Vème République telles que les a conçues le Général de Gaulle. Il est le processus démocratique par excellence. Si la République est bien le “gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple”, selon la formule d’Abraham Lincoln reprise par la Constitution française, alors il est normal de demander au Peuple, seul souverain, ce qu’il veut. De 1958 à 2005, 10 referendums nationaux ont été organisés, soit en moyenne un tous les cinq ans. Cinq par le Général de Gaulle, un par Georges Pompidou, deux par François Mitterrand, deux par Jacques Chirac (celui sur le quinquennat et celui sur le TCE). Pourtant, depuis 2005, plus aucun référendum n’a été organisé. Beau symptôme de la « populophobie » de nos élites pour reprendre l’expression de Guillaume Bigot.

Nicolas Sarkozy avait promis deux referendums en cas de réélection durant sa campagne de 2012, mais il ne fut pas réélu. Nos dirigeants ont peur du peuple. Comment s’étonner que les «gilets jaunes» réclament le RIC alors qu’aucun référendum n’est plus organisé par nos présidents depuis 15 ans ? L’absence de référendum concourt au dépérissement de la vie démocratique française et à la montée des colères populistes. Par exemple, face à l’ampleur des grèves contre la Réforme des retraites, Emmanuel Macron aurait pu redonner la parole au peuple et organiser une grande consultation démocratique sur ce sujet crucial. De même, les Français n’ont jamais été consultés sur les grands sujets culturels et identitaires. Alors que la France se targue d’être une démocratie, on n’a jamais demandé aux citoyens s’ils étaient d’accord de vivre dans un pays multiculturel et s’ils souhaitaient que l’immigration continue ou s’arrête : on leur a imposé un état de fait. Le recours au référendum permettrait également de briser le «Gouvernement des juges » face aux décisions les plus aberrantes du Conseil constitutionnel ou du Conseil d’État. Ainsi le Conseil constitutionnel a censuré les dispositions de la loi antiterroriste qui prévoyaient des «mesures de sûreté» pour les détenus ayant purgé leur peine. De même, il a retoqué plusieurs dispositions de la Loi sécurité globale alors que les Français sont de plus en plus demandeurs de sécurité et de protection et que la situation sécuritaire est de plus en plus grave. Dans les colonnes du Figaro, Jean-Éric Schoettl, conseiller d’État honoraire et ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel, dénonce « la fuite en avant du Conseil constitutionnel dans la censure des dispositions protégeant l’ordre public ». Mais, puisque, selon l’article trois de notre Constitution, le peuple français est le seul souverain, le référendum permettrait de lever de tels obstacles. Il faudrait également inscrire dans la Constitution que seul un autre référendum peut défaire ce qu’a fait un référendum et que le résultat d’un référendum ne peut donc pas être annulé en passant par la voie parlementaire (comme ce fut le cas avec le Traité de Lisbonne, qui effaça en passant par la voie parlementaire une bonne partie de ce que le peuple avait manifesté le 29 mai 2005.

Source:

https://www.lefigaro.fr/vox/monde/anniversaire-du-non-au-referendum-sur-le-tce-retour-sur-un-tournant-historique-20210529

 

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