Que devons-nous garder du monde d'avant le confinement?

Rédigé par yalla castel - - 16 commentaires

A cette question posée sur Facebook, Messenger et par mails, voici vos réponses par ordre d'arrivée:

- Rien !!!!!

 

- La sécurité sociale pour tous. Les retraites.

 

- Faut virer les Français.

 

- Tout est à revoir ... absolument tout.

 

- Pas de panique !.... rien ne changera (hélas) sauf en cas d'effondrement économique total (ce qui est fort possible).

 

- La liberté d’aller où bon nous semble.

 

- La conscience de l'Humain, j'aurais envie de dire de notre humanitude, de notre condition à la fois fragile et résistante.

 

- L'Amour pour de vrai.

 

- Que le meilleur j'espère. 

 

- Pas grand chose... Fukushima, Tchernobyl, Hiroshima, Nagasaki, Rwanda, Daesh, terrorisme, wall street, subprime, sida, agent orange, famines, etc... Bon pas grand chose ça veut dire qu’il y en a quand même : solidarité, progrès, générosité, arts, espérance.

 

-Les visites des enfants, les calins avec les petits enfants, les embrassades.Les visites dans les Ehpads, ma belle mère, 98 ans, est atteinte du covid. Elle est seule dans un Ehpad de Pontoise.

 

- L'amitié basée sur la confiance et l'indulgence. Le pardon qui permet d'être libre. La sécurité sociale quand elle nous rend égaux devant les problèmes de santé. Notre église quand sa porte est ouverte à tous. Le bonjour que l'on dit à l'inconnu qui passe.

 

- Chez nous ou dans le monde ? Dans le monde il y a énormément de choses. Des initiatives privées ou d'état. Le système éducatif et sanitaire Cubains, le droit au bonheur du Bouthan, l'emprisonnement des banquiers en Islande, le rapport à la Terre des Amérindiens, Marinaleda en Espagne, Emmaüs Lescar à Pau, les technologies en Corée du Sud, la philosophie, la poésie, les arts en général, l'union libre, l'étude des fonds marins, la musique, les chants grégoriens, les cuisines du monde, l'humour et la dérision.

 

- Peut- être les "outils" qui auront servi à le traverser?

 

- Il y a beaucoup de choses à garder , à mon sens . Et si on disait plutôt : que devons-nous laisser du monde d'avant le confinement?

 

- Un peu de numérique. Au cas où on serait encore coincés dans deux mois.

 

- Les radios publiques, la 4, les SCOP, les associations d'entraide.

 

- Le chant des oiseaux, les coccinelles et les papillons, la beauté des fleurs, les orchestres symphoniques et les orchestres de musique de chambre, les harmonies et tous les musiciens amateurs.

 

- A titre collectif, bien sûr tout ce qui a contribué à atténuer les trop fortes inégalités ainsi que les injustices. Tout ce qui a apporté humanisme et solidarités connaissant malheureusement toutes les régressions du moment . Peut-être cette épreuve permettra d'ouvrir les yeux de tous ceux qui s'étaient endormis.

 

- A titre plus individuel, nous devons garder en nous tous les amours et amitiés vraies et sincères qui ont participé à notre passage sur cette pauvre planète malmenée. Nous devons garder notre capacité à réprouver tous les actes portés par le besoin de posséder richesses et pouvoir au détriment du bien être collectif. Nous devons donc garder en nous la capacité de nous révolter et de résister. Nous devons garder notre besoin d'émerveillement du monde qui nous entoure et donc tout mettre en oeuvre pour le préserver des vautours qui continuent de le détruire à des fins purement mercantiles, égoïstes . Facile à dire ou à écrire, plus difficile à concrétiser.

 

- Selon moi, le sens du travail, pour se remettre vite à la tâche et se battre pour éviter le marasme complet qui, encore une fois, atteindrait prioritairement les plus faibles et les moins armés pour résister à ce séisme économique autant que sanitaire.

 

- Les crèches parentales, parce que c'est juste génial.

 

- Personnellement le confinement ne me pose aucun problème. Ce n'est pas le fait seulement  de vivre dans une maison avec un jardin assez grand pour m'y reposer; ressourcer;  c'est de ne pas être obligée d'aller faire mes courses quotidiennes, de risquer peut-être d'avoir la tentation d'acheter autre chose que ce que l'on a besoin, qui ne sont pas indispensables. Le monde d'avant  était trop individuel ;  cette pandémie  tout a coup nous permets de nous tourner vers les autres,  nous prenons de nos nouvelles  par téléphone, par mails; surtout des  plus fragiles, des plus agés, on ne vit plus en égoïste. Si on pouvait avoir changé!!!  On ne roule plus en voiture sans aucune raison pour avaler des kms, pourquoi faire? Et si ça permettait de  retrouver l'essentiel peut-être ?

 

- Il faut garder la sécurité sociale qui est notre lien de solidarité.

 

- Toujours privilégier la relation humaine , c'est à dire la fraternité, la solidarité , l'entr'aide , comme elles ont été magnifiquement réalisées à l'occasion de la pandémie , l'aide aux plus démunis pour établir plus de justice .

 

- Beaucoup de lucidité et de vigilance.

 

- La révolution. (Oui mais laquelle?)

 

- La famille.

 

- Que devons-nous garder du monde d'avant le confinement? Les amis.

 

 

16 commentaires

#1  - Papi 2.0 a dit :

« Que cette contagion soit celle de l’amour »
Née en 1927 à Zahony en Hongrie, elle vit à Rennes depuis 1979 et fait partie des derniers rescapés d’Auschwitz-Birkenau.
Face à l’épidémie mondiale de coronavirus, elle nous invite à puiser en nous la force de la vie.
« Pour moi, le mois d’avril est un mois unique. Le 6 avril 1945, un an après avoir été déportées à Auschwitz, avec quatre de mes compagnes, nous quittions les rangs de la « marche de la mort ». Après six jours, terrées dans la forêt, le 12 avril, nous aperçûmes un détachement de l’armée américaine. Nous avions peur. Nous avions faim. Nous étions misérables… Ils nous ont secourus.
Aujourd’hui, avec l’épidémie mondiale du coronavirus, c’est la deuxième tragédie mondiale que je traverse.
La première est ma déportation, en avril 1944, en tant que juive hongroise. Pendant la période qui avait précédé, nous, juifs, subissions discriminations, brimades. J’avais 14 ans, il m’était interdit de fréquenter l’école. Les artisans ne pouvaient plus travailler. Nous vivions de rien. Nous étions réduits à être des objets dont on disposait.
Je n’ai alors jamais entendu prononcer le mot « fraternité ». Je n’ai jamais entendu prononcer le mot « solidarité ». Je n’ai connu aucun acte de solidarité. J’ai vécu l’ignorance, le mépris, l’indifférence, la haine. Je peux dire que j’ai vécu la dictature : nous étions réduits au silence, soumis à la peur, la peur de l’autre qui pouvait à tout moment nous dénoncer.
À notre départ en déportation, c’était l’indifférence dans toute son horreur. Nous, juifs hongrois – 450 000 – avons subi la déportation de masse au printemps 1944. Nous ne savions pas ce qui nous attendait. Or, nous étions déportés pour être éliminés. L’élimination du peuple juif avait été décrétée. Nous allions connaître la Shoah, « la destruction totale » par d’autres hommes.
Dans les camps, j’ai connu la peur. La peur de l’autre. La peur vous paralyse, vous n’avez plus de mot, vous n’existez plus. On fait de vous ce que l’on veut.
Dans les camps, un moment, il m’a été donné de ne plus avoir peur : j’ai accepté l’idée que j’allais mourir. En acceptant cette peur, en me disant « je vais mourir », une force de vie est montée en moi, une imagination débordante s’est emparée de moi et j’ai pu inventer la vie.
Je n’ai plus eu peur. J’ai osé faire des actes dangereux – j’allais voler de la nourriture dans les cuisines, ce que je n’aurais jamais osé faire avant.
Si l’on s’approchait de moi pour me battre, et Dieu sait ce qu’être battue dans un camp veut dire, je ne sentais plus les coups. J’étais tellement préoccupée par ce que j’avais à faire, à inventer, pour survivre encore un peu. En nommant la peur, la peur n’a pas raison de nous car, en face d’elle, nous existons.
Le contexte actuel est totalement différent. Même si, en cette période de catastrophe sanitaire mondiale et du confinement qui en découle pour protéger nos vies et celles des autres, nous avons peur.
Mais ce ne sont pas d’autres humains qui nous menacent, mais un minuscule virus jusque-là inconnu. On peut avoir peur du connu, mais aussi de l’inconnu.
Pour moi, il est important de donner du sens à ce que nous vivons, aujourd’hui, dans ce confinement. Qu’est-ce que cela veut dire ? Premièrement, reconnaître la réalité de ce que nous vivons. Reconnaître que cette réalité est difficile. Elle nous fait souffrir.
Elle menace nos vies et celles des autres. Elle peut nous diviser. Elle met à l’épreuve ceux qui nous soignent, ceux qui travaillent pour nous et ceux qui ont dû arrêter leur activité, ceux qui sont seuls, isolés, démunis, ceux qui vivent dans des conditions difficiles, ceux qui ne peuvent visiter leurs aînés, ceux qui ne peuvent accompagner leur défunt…
Elle peut nous diviser, elle est difficile pour les couples, pour les enfants. Elle peut être le terreau de difficultés à venir sur le plan de l’économie, sur le plan politique. De graves pénuries alimentaires sont déjà annoncées dans les pays les plus pauvres.
Nous devons nous rappeler que nous sommes acteurs de nos propres vies, responsables de notre demain.
Aujourd’hui dépend de la manière dont nous vivons cette épreuve, nous pouvons dramatiser, critiquer, interpréter.
Nous pouvons nous sentir dépassés, nous replier sur nous, nous sentir victimes ou bien traverser humblement l’événement en nous tournant vers notre intériorité, y retrouver la force de vie qui habite chacun de nous, y puiser la confiance et l’espérance, l’envie de rassembler. Appeler en soi le goût, l’amour des autres, la reconnaissance, la gratitude…
Aujourd’hui, je suis émerveillée des gestes de solidarité qui se multiplient. Le mot solidarité me touche beaucoup. Être solidaire, c’est reconnaître l’autre dans son existence même. Un regard peut tuer, un regard, un sourire, une parole, un appel téléphonique peuvent appeler à la vie.
Tous ces gestes viennent dire que chacun peut donner le meilleur de soi, mettre son attention, son imagination au service de l’autre.
Développer la présence à soi permet de développer la présence et la reconnaissance de l’autre là où il est.
Demain dépend de la manière dont nous vivons ce présent. Ce qui compte, c’est de porter, supporter, assumer une souffrance. Mon expérience des camps m’a donné la certitude que nous possédons en nous une énergie intense et unique par laquelle nous pouvons trouver, chaque jour, la force d’inventer la vie.
Cette crise nous invite à plus de solidarité, à puiser en nous-mêmes des ressources que nous ne connaissions pas, à faire de notre mieux, exactement là où nous sommes.
Puisqu'il est question de contagion, que ce soit celle de plus d'amour et de service à l'autre.
Alors, il se pourrait que demain nous réserve de belles surprises."
Magda Hollander-Lafon, ancienne déportée à Auschwitz-Birkenau, est installée à Rennes depuis 1979

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#2  - Jean paul a dit :

La paix car c est la première fois dans notre histoire qu en 65ans nous n ayons pas eu de guerre; l Europe car c est ce qui l à permis; l euro qui nous permet d emprunter pratiquement sans intérêt ( et l état à un taux négatif) alors que notre commerce extérieur est en berne; et des tas de choses qui font que la France est moins inégalitaire que la plus grande partie des pays développés

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#3  - Papi 2.0 a dit :

Merci de votre commentaire Jean-Paul.

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#4  - Martine Majau a dit :

Oui la paix j'ai 65 ans et j'ai cette chance inouï de n'avoir pas entendu de bombes rugir au dessus de nos tête . Nous sommes en démocratie même si ce n'est pas toujours l'idéal en France nous sommes libre.
libre de dire d'écrire de manifester et pour moi la liberté c'est l'essentiel

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#5  - Papi 2.0 a dit :

"Oui. On nous obliera. C'est la vie, rien à faire. Ce qui aujourd'hui nous paraît important, grave, lourd de conséquences, eh bien, il viendra un moment où cela sera oublié, où cela n'aura plus d'importance. Et, c'est curieux, nous ne pouvons savoir aujourd'hui ce qui sera un jour considéré comme grand et important, ou médiocre et ridicule. Il se peut aussi que cette vie d'aujourd'hui dont nous prenons notre parti, soit un jour considérée comme étrange, inconfortable, sans intelligence, insuffisamment pure et, qui sait, même coupable."
Anton Tchekhov

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#6  - E.B a dit :

Les gros câlins de nos enfants et de nos parents et de nos amis et de nos aimés sans avoir peur jamais, de rien.

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#7  - JPL a dit :

La Terre et les Bisous!

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#8  - MCW a dit :

François Cassingena-Trévedy

1 avril, 17:13

Lettre aux amis confinés

Chers amis, après plus d'une semaine écoulée, je reprends le fil de mes réflexions que je vous partage, car en ces temps d'épreuve il fait bon nous rentre visite pour deviser de façon aussi constructive qu'il se peut.

Le confinement a saisi nos concitoyens et nous a saisis nous-mêmes dans des conditions variées: des conditions géographiques (urbaines, provinciales, rurales), des conditions sociales, des conditions familiales, des conditions matérielles, des conditions culturelles, des conditions spirituelles. Tous n'abordent pas l'épreuve à ressources égales, loin de là. D'où la nécessité de l'écoute, de l'entraide, de la compassion, de la mise en commun de nos vivres variés. C'est un nouveau commerce qui s'impose pour que l'épreuve n'accentue pas les inégalités et n'encourage point les égoïsmes.

La pandémie a surpris notre pays et beaucoup d'autres dans un état certain d'impréparation, pour ne pas dire davantage. Ces jours-ci au fil de ma "lectio divina" quotidienne (exercice vital qui, loin d'être réservé aux moines, est accessible à tout chrétien), je relisais les chapitres 40 à 48 de la Genèse, centrés sur la magnifique figure du patriarche Joseph: figure d'une étonnante actualité que cet intendant de Pharaon! Il avait su, fort à l'avance, prendre les dispositions nécessaires pour qu'une vaste population affrontât sept années de famine… Eh bien, ce qui nous manque depuis trop longtemps, ici et là, ce sont des hommes de la carrure de Joseph. Car s'il est une Providence divine, elle ne passe que par la prévoyance des hommes et ne saurait se passer d'elle (nous ne serons jamais des assistés). Que d'imprévoyance, que de mensonges, que d'étourderie criminelle depuis le déclenchement de l'épidémie et depuis son premier épicentre! Un procès de Nuremberg a fait suite aux monstruosités de la deuxième Guerre Mondiale: on pourrait - il faudra envisager un procès analogue au lendemain de notre Grande Peste...

La pandémie, on le voit bien, frappe durement les mégapoles et questionne le gigantisme de notre prétendue civilisation, avec ses redoutables disparités sociales. Il faudrait revoir, après tout cela, l'échelle raisonnable de notre vivre. Peut-être fera-t-il bon redevenir un peu plus gaulois, ou gallo-romains, dans nos goûts, dans nos espaces et dans nos rêves… La mondialisation est indigeste, si elle ne trouve pas dans la prise de distance et le respect des différences les ressorts qui tempèrent son emballement.

L'on voit, à une échelle jusque là inconnue, ce à quoi aboutit le manque de chefs, ou le réveil tardif ce ceux qui avaient pourtant mandat officiel de l'être. Il y a au moins un fléau qui devra être mis hors d'état de nuire au lendemain de nos malheurs: c'est la politique fonctionnant pour elle-même, dans une insolente insouciance à l'endroit du bien commun. Le métier politique s'apparente depuis trop longtemps à une fin en soi, à un cache-misères, à un loisir de privilégiés, au lieu de remplir son austère mission de prévoyance et d'efficacité concrète. Notre gratitude va plus que jamais aux corps solides qui compensent, qui réparent en ces jours l'inconsistance et le dilettantisme de trop de responsables : aux soignants, à l'armée, aux pompiers. Elle va aussi à tous les corps de métiers obscurs dont le dévouement parfois héroïque nous sauve de la déroute complète.

Au milieu de l'écroulement contemporain je vois, j''entends, comme homme et comme apprenti croyant, trois instances qui tiennent. La première est la Création à laquelle la suspension momentanée de nos frénésies offre une trêve et dont l'imperturbable printemps soutient notre frêle espérance. La seconde, disponible à tout homme, est la Sainte Ecriture (instance ancrée dans l'histoire, nous le savons, mais transcendant et critiquant, dans sa majesté, toute réalité historique), la Sainte Ecriture envisagée non comme une recette magique ni comme la confirmation de scénarios apocalyptiques, mais comme l'incomparable forum d'une humanité en marche et en débat avec son Dieu caché (je pense aux Psaumes, à toutes les grandes pages d'Evangile que nous fait écouter jour après jour la liturgie du Carême jusqu'à la célébration de la Pâque, offerte à tous les hommes de bonne volonté). La troisième est l'Amitié que l'épreuve traversée construit et fait resplendir déjà comme l'unique fondement indispensable du monde à venir; cette Amitié dont toutes nos petites causeries partagées sont l'essai et la promesse.

Il me semble important de revenir sur le fait, passablement tragique, que c'est dans un rassemblement religieux que l'épidémie a trouvé chez nous son principal foyer explosif. Cela donne à réfléchir. Cela met à mal toute une religiosité naïve, étourdie, mensongère (et beaucoup plus largement partagée qu'il ne paraît, hélas) qui promet à tour de bras des "guérisons". Je me sens décidément une vocation particulière à le répéter, comme frère humain et comme moine en état de veille : notre image de Dieu, notre discours sur Dieu, notre comportement chrétien doivent ressortir eux aussi décapés et transfigurés de cette épreuve, dans le sens de cette modestie, de cette gravité, de ce sens de la cohérence que j'aimais à évoquer avec vous il y a quelques semaines. Le bisounours charismatique et la quincaillerie religieuse sont désormais irrecevables : c'est de la maturité qu'il nous faut. La foi véritable, toujours humble, ne nous dispense jamais de notre condition humaine: elle nous renvoie à nos responsabilités.

En pensant à vous, à notre commun "bateau", je pense aussi à ces mots que saint Paul s'était entendu dire au cœur de son naufrage: "Sois sans crainte, Paul! Voici que Dieu t'accorde la vie de tous ceux qui naviguent avec toi." (Actes, 27, 24). Sur le pont, dans la fraternité de la Traversée pascale, faisons eucharistie commune de nos vivres.

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#9  - Mi♭ a dit :

En tout cas ce n'est pas le consumérisme qui triomphe et il est bon de le relever.
Nous préférons nettement cultiver le lien, l'amour, l'amitié, la solidarité, organisée par l'Etat (SS) ou augmentée par les militants / ONG / institutions privées… Ce sont nos valeurs sûres en quelque sorte.
Ceux et celles qui ont souffert des horreurs de la dernière guerre, loin de la haine pour leurs bourreaux nous mènent au large, sur le terrain du dialogue, du respect, de l'estime, du pardon, comme acte de don illimité, qui ne se compte pas en quantités ou en limites de temps ou de géographie, mais qui prennent une dimension d'éternité, d'universel, d'inconditionnel,et donc d'absolu.
Merci Grand Père.
Mi♭

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#10  - Papi 2.0 a dit :

Merci de votre commentaire Mi bémol. Denise et vous, vous m'avez beaucoup aidé à grandir et vous et d'autres que vous connaissez vous m'avez ouvert de nouveaux horizons. Merci à vous tous. No pasaran! (Les virus bien sûr) Il me tarde ressusciter! Le confinement et la distanciation sociale ne sont pas mon ADN. :-)

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#11  - bandar ceme a dit :

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