Un berger ou un loup?

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Source photo: UNHCR / I.Prickett

 

 "Un berger ou un loup" tel est le titre d'un article de Bertrand Rivière dans le journal "Témoignage chrétien" N°4054 du 11 avril 2024. En voici un extrait:

"En ce temps là Jésus déclare: Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n'est pas le bon pasteur, les brebis ne sont pas à lui: s'il voit venir le loup, il abandonne ses brebis et s'enfuit; le loup s'en empare et les disperse. (...) Moi, je suis le bon pasteur; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent. (...) "

Evangile de Jean, 10, 11-18.

Voici un extrait du commentaire de Bertrand Rivière.

"  (...) Le loup n'est rien d'autre que l'humanité, dans sa folle logique exterminatrice, qui disperse les peuples au nom d'une absence de fraternité. Les guerres actuelles (...) n'ont d'autre finalité que de disperser les groupes humains fraternels pour imposer une supériorité, une toute puissance, un projet d'être supérieur à  Dieu. (...) "

L'intégralité du texte sur le lien ci-dessous:

https://www.temoignagechretien.fr/lecture-du-21-avril-2024-4e-dimanche-de-paques/

 

La guerre est ressuscitée

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Authentique Rembrandt à voir au Mas d'Agenais. 

 

Le jeudi 28 mars 2024, Christine Pedotti a écrit dans le journal "Témoignage chrétien":

"Comment peut-on célébrer Pâques alors que le monde est plongé dans de tels conflits, de tels drames, de telles douleurs ? Pourtant, nous aimerions tant nous réjouir, trouver à cette saison des couleurs de printemps, de renouveau, de légèreté. Mais n’est-ce pas nous tromper sur le véritable sens de Pâques ? D’ailleurs, si nous regardons l’état du monde au moment de la mort de Jésus, difficile de ne pas y trouver des éléments communs à celui d’aujourd’hui. La tragédie, hélas, n’a pas d’âge. Un pays envahi, occupé, des responsables civils et religieux ordinairement lâches. Des amis sans courage, des traîtres, des couards. Il y a, en ce jour d’exécution à Jérusalem, une sorte de cristallisation du mal, de la bêtise, de la lâcheté, de l’injustice, du mensonge.

Vous me direz : oui, mais il y a le matin de Pâques."

Lire la suite ici: https://www.temoignagechretien.fr/au-coeur-de-la-nuit/

Si on pouvait arrêter les aiguilles du temps

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"Si on pouvait arrêter les aiguilles du temps" est une chanson de Berthe Sylva. C'est une chanteuse française née le 7 février 1885 à Lambézellec et morte le 24 mai 1941 à Marseille. Sa chanson fait écho à la colère de nombreuses Françaises et Français pendant et après la première guerre mondiale. Elle fait écho aux affirmations d'Anatole France, d'Henri Barbusse: "On croit mourir pour la patrie on meurt pour les marchands de canons". Les paroles de la chanson résonnent avec les situation de guerres de nos jours en Afrique, au Moyen Orient et en Europe. Des femmes, des hommes, des enfants meurent dans des guerres qui ont pour but de contrôler des gisements pétroliers, gaziers, des gisements de minerais, et pour le contrôle de l'eau et des terres agricoles. 

 

Riches ou pauvres quoi qu´on fasse sur la Terre 
Notre existence est une chose éphémère 
Et des pendules le tic tac incessant 
Semble nous dire “Tout passe avec le temps” 
Voici l´enfant qui vient de v´nir au monde 
Sa mère penchée vers sa petite tête blonde 
Vers la pendule placée près de son lit 
Jette un regard et soucieuse se dit 
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles 
Au cadran qui marque les heures de la vie 
Nos p´tits enfants si mignons, si gentils 
N´ grandiraient pas pour déserter leur nid 
Lorsqu´à vingt ans, un jour, ils se marient 
Sans un regret, ils partent et vous oublient 
Et les mamans dont ils brisent l´espoir

Pensent On voudrait près d´ soi toujours les voir 

Rester petits garçons ou petites filles 

Si l´on pouvait arrêter les aiguilles

Un malfaiteur, pour expier son crime 
Est condamné au châtiment ultime 
Dans sa cellule, il entend ses gardiens 
Dire tout bas “Ce sera pour demain” 
Le lendemain, il voit que l´aube se lève 
Et ses idées se brouillent comme dans un rêve 
Il est secoué de terreur et d´ remords 
Et dit, tremblant, sentant venir la mort 
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles 
Au cadran qui marque les heures de la vie 
J´ n´aurais p´t-être pas, lorsque sonnait minuit, 
Commis le crime dont je vais être puni 
Il a suffi d´une fatale minute 
Pour que d´un homme je devienne une brute 
Mais quoi, voici l´horloge de la prison 
Qui sonne le glas de la séparation 
Plus qu´un espoir, mon Dieu, pour ma famille 
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles 

Dans les campagnes ainsi que dans les villes 
Règne le calme et chacun vit tranquille 
Sans se douter qu´un orage gronde au loin 
Pour bouleverser la paix du genre humain 
Un peu partout, en Europe, en Afrique 
Les noirs dessous de l´infâme politique 
Sèment la guerre, horreur de tous les temps, 
Que nul ne peut arrêter et pourtant 
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles 

Au cadran qui marque les heures de la vie 

On n´entendrait plus le tocsin sonner 
Pour enlever nos fils à leurs foyers 
Quand à l´instant où tous les bras travaillent 
Quoi de plus triste que l´heure des batailles 
Peut-être qu´un jour retrouvant sa raison 
L´homme maudira la guerre et ses passions 
Plus de tueries ni d´hommes qui fusillent 
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles 
Tous emportés par l´effroyable ronde 
Les années passent si vite pour tout l´ monde 
Que l´on se dit "Pourquoi se jalouser 
Se faire tant d´ mal au lieu de s´entraider?" 
Deux pauvres vieux, usés, cassés par l´âge 
Sentant venir l´heure du grand voyage 
Encore unis, comme dans leur jeune temps 
Dans un baiser, disent en s´enlaçant 

Si l´on pouvait arrêter les aiguilles 
Au cadran qui marque les heures de la vie 
Nous n´aurions pas la triste appréhension 
D´entendre l´heure de la séparation 
Après avoir passé toute une vie 
A nous chérir sans aucune jalousie 
Le coeur bien gros on n´ devrait pas penser 
Qu´un jour, hélas, il faudra nous quitter 
Vivons d´espoir, à quoi bon s´faire tant d´ bile 
Puisqu´on n´ peut pas arrêter les aiguilles!

 

Maxime TANDONNET

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Guerre civile espagnole, destruction de la ville de Guernica le 26 avril 1937.

 

Voici le début du texte publié le 23 mars 2024 par Maxime Tandonnet sur son blog personnel:  

 

"Moscou a été frappée hier par un attentat terroriste du genre de ceux qui ont ensanglanté la France en 2015. La Russie est historiquement, culturellement, intellectuellement, littérairement, musicalement, l’amie intime de notre pays et son alliée de toujours. Nous souffrons pour elle, dans notre chair, pour cette Russie éternelle que nous aimons passionnément. Ses dirigeants politico-militaires actuels sont d’ignobles mafieux corrompus qui recourent aux plébiscites truqués. Ils lancent des guerres sanglantes et lâches contre des Etats faibles (...)"

 

Lire la suite sur le lien ci-dessous:

 

https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/03/23/russie-occident-la-guerre-des-laches-des-minables-et-des-imbeciles/

 

Qui est Maxime Tandonnet, voir lien ci-dessous:

 

https://maximetandonnet.wordpress.com/mon-parcours/

 

 

Navalny (2)

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Extrait de "Réforme", hebdomadaire protestant d'actualité, du 22/02/2024, page 6.

Navalny nait  en 1976. Son père est militaire, et il reçoit une éducation dans la modestie patriotique. Sa grand-mère, russe orthodoxe, va à l’église à Tchernobyl. (...). Il a dix ans lors de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, dont l’horreur n’a cessé d’être recouverte par le mensonge, et c’est probablement le point de départ de l’avocat et journaliste Alexeï Navalny. Il a vingt-trois ans quand Poutine arrive au pouvoir, et très tôt dans les années 2000 il comprend l’importance d’Internet et des réseaux sociaux, où il acquiert une importante notoriété à la fois dans l’éloge de la Russie éternelle et dans la dénonciation des injustices et corruptions du système Poutine, dont il démontre sans ambages, faits, chiffres et images à l’appui, les détournements gigantesques de fonds publics. Il lance sa fondation anticorruption en 2011, et dénonce les fraudes électorales massives. Après son empoisonnement, en 2021, il a encore le culot de publier sur Internet un film intitulé "Un Palais pour Poutine". En 2022, depuis sa prison, il écrit que la guerre en Ukraine est un cauchemar causé par un papy dément : « Ne soyons pas “contre la guerre”. Luttons contre la guerre. »

Navalny, c’est cela : à la fois l’immense courage physique de ne pas céder devant la brutalité du régime, et l’intelligence morale de démanteler le mensonge, de briser avec véhémence toute censure et autocensure, de ne cesser de chercher le vrai.(...)  En l’absence même de l’État russe, je veux dire d’un véritable État constitutionnel, Navalny demeurait un citoyen. Un citoyen refusant la peur physique comme la paresse intellectuelle. C’est cela, un citoyen démocrate, un citoyen même sans État.

Olivier Abel, philosophe et théologien

Source: 

https://www.reforme.net/opinions/2024/02/21/le-combat-de-navalny-est-aussi-le-notre/

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