En juin pas de chagrin...
Rédigé par sadys - - Aucun commentaire... et en juillet fais ce qu'il te plaît...
A droite le parti dominant est le RN. A gauche la France insoumise.
Il est reproché à Mélanchon de ne pas condamner le Hamas.
A droite rares sont ceux et celles qui condamnent Israël et la guerre menée depuis 1948 contre les Palestiniens.
Avant de mourir j’espère que les historiens m’expliqueront pourquoi François Mitterrand a engagé la France dans la première guerre du golfe qui a mis fin au régime de Saddam Hussein et sauvé, consolidé le régime iranien.
Avant de mourir j’espère que les historiens m’expliqueront pourquoi les Américains, les Français et les Anglais ont installé au pouvoir les talibans en Afghanistan.
Je partage enfin ce matin avec qui voudra le lire le lien suivant:
https://www.cairn.info/revue-internationale-et-strategique-2004-4-page-17.htm
Le sionisme est un socialisme nationaliste qui porte en lui la guerre comme le ciel porte l’orage depuis la création d’Israël.
jfsadys, Bastia, vendredi 14 juin, 9h30.
Le ciel est bleu, le soleil lumineux, les oiseaux joyeux, la mer magnifique. Tout semble pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les personnes qui m’entourent vaquent à leurs occupations comme si de rien n’était.
Maxime TANDONNET
Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaireGuerre civile espagnole, destruction de la ville de Guernica le 26 avril 1937.
Voici le début du texte publié le 23 mars 2024 par Maxime Tandonnet sur son blog personnel:
"Moscou a été frappée hier par un attentat terroriste du genre de ceux qui ont ensanglanté la France en 2015. La Russie est historiquement, culturellement, intellectuellement, littérairement, musicalement, l’amie intime de notre pays et son alliée de toujours. Nous souffrons pour elle, dans notre chair, pour cette Russie éternelle que nous aimons passionnément. Ses dirigeants politico-militaires actuels sont d’ignobles mafieux corrompus qui recourent aux plébiscites truqués. Ils lancent des guerres sanglantes et lâches contre des Etats faibles (...)"
Lire la suite sur le lien ci-dessous:
Qui est Maxime Tandonnet, voir lien ci-dessous:
https://maximetandonnet.wordpress.com/mon-parcours/
Léon Tolstoï (4)
Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaireTout bonheur n’est qu’un rêve ! Pacôme aimerait mieux que ses voisins ne fissent pas paître leurs troupeaux sur ses prés. Il le leur dit amicalement, ils ne se gênaient plus du tout, et la nuit même, leurs bêtes se promenèrent encore dans ses champs. Il savait bien que la pauvreté seule poussait ces gens à profiter un peu de sa richesse, mais comme cela ne pouvait durer, il se plaignit au tribunal.
Il en résulta qu’on lui paya des amendes comme il en payait autrefois, et qu’on commença de le détester, et de le lui prouver en maintes occasions.
Ainsi, un jour, en traversant son bois, Pacôme vit dix trous béants à la place de dix jeunes tilleuls, arrachés la nuit précédente.
— C’est Siemka qui a fait le coup ! s’écria Pacôme furieux, et il alla chez ce dernier.
Mais le rusé paysan avait pris ses précautions. Persuadé que Siemka était le coupable, Pacôme le dénonça, et comme on ne trouva aucune preuve, il fut acquitté au grand désappointement du plaignant, qui, chaque jour, subissait une vexation nouvelle. Pacôme était devenu un gros bonnet dans sa commune, mais il était mal avec tout le monde.
On parlait beaucoup des nouvelles contrées où allaient s’établir des gens trop à l’étroit chez eux. Pacôme se réjouissait intérieurement, et pensait que, s’il y avait des départs dans son village, il y aurait de la terre à acheter, et trouva qu’on était bien les uns sur les autres jusqu’à présent.
Un soir qu’il était assis à l’entrée de sa maison, un voyageur passa et lui demanda l’hospitalité. Pacôme le reçut cordialement, lui offrit un bon repas et le repos de la nuit.
— Où vous conduit la grâce de Dieu ? demanda-t-il le lendemain à cet homme.
Le voyageur lui dit qu’il venait des rives du bas Volga, où il arrivait beaucoup de monde, mais qu’il n’en était pas encore venu assez, que les communes faisaient placarder des appels, et que les arrivants recevaient chacun dix déciatimes de terre à labourer : une terre extraordinairement productive.
— J’ai vu un pauvre paysan, ajouta-t-il, qui ne possédait au monde que ses deux bras, ensemencer son terrain avec du froment, et vendre pour cinq mille roubles de blé !
Pacôme resta ébahi. Aussi pourquoi toujours demeurer à la même place ? Et son esprit travaillait. « Je vendrai tout ici, et avec le prix de mes terres je partirai pour le Volga, ce pays béni où je ne serai plus contrarié, ni par les uns ni par les autres. J’irai voir. »
Il partit à la belle saison, et alla jusqu’à Samara, d’où il fit le reste du trajet à pied. Arrivé à destination, il vit qu’on ne l’avait pas trompé, et que les paysans de ce pays accueillaient bien les étrangers chez eux. La commune donnait, en effet, dix déciatimes de terre au nouvel arrivant, libre à lui d’en acheter encore s’il avait de l’argent.
Pacôme retourna chez lui, vendit tout ce qu’il possédait, maison, bétail, instruments, et, le printemps venu, il se mit en route avec toute sa famille.
Qu’il faut peu de place sur terre à l’homme
Tolstoï (3)
Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaireQuand Pacôme vit ses voisins obtenir de beaux lopins de terre à des prix très modérés, il eut peur de ne pas en avoir aussi sa part, et en conféra avec sa femme.
— Il faut nous décider, et acheter de ce terrain comme les autres ; comptons nos économies.
Elles n’étaient pas lourdes, mais en vendant quelques meubles, du miel, en engageant son fils aîné comme domestique, Pacôme put avoir une plus grosse part que celle de ses voisins. Il alla signer son engagement à la ville, paya la moitié de la somme, et promit de solder le reste en deux ans.
Et voilà Pacôme qui a réalisé son rêve d’être grand propriétaire. Il ensemence ses terres.
Tout marcha à souhait pendant la première année, ses récoltes payèrent ses dettes. Il était fier de pouvoir dire « mes champs, mes bêtes, mes foins ». Les prairies lui semblaient plus vertes qu’autrefois, les arbres plus beaux, maintenant qu’ils lui appartenaient. C’est une joie que Dieu donne au paysan.
Léon Tolstoï (1868/1910)
Qu’il faut peu de place sur terre à l’homme