Jean Debruynne (1925-2006)

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La paix aurait pu être une fleur sauvage, de ces fleurs des champs que nul ne sème ni ne moissonne. 

La paz podría haber sido una flor silvestre, una de esas flores silvestres que nadie siembra ni cosecha.

 

 La paix aurait pu être de ces fleurs des prés que l’on trouve toutes faites un beau matin au bord d’un chemin, au pied d’un arbre ou au détour d’un ruisseau. 

 La paz podría haber sido una de esas flores del prado que uno encuentra yacentes una hermosa mañana al borde de un camino, al pie de un árbol o en el recodo de un arroyo.

 

Il aurait suffi de ramasser la paix comme on ramasse des champignons ou comme on cueille la bruyère ou la grande marguerite. 

 Habría bastado con escoger la paz como se recogen las setas o el brezo o la margarita.

 

Au contraire ! La paix est un travail, c’est une tâche. 

De lo contrario ! La paz es un trabajo, es una tarea.

 

 

Il faut faire la paix comme on fait du blé. 

 Hay que hacer la paz como se hace el trigo.

 

Il faut faire la paix comme il faut des années pour faire une rose et des siècles pour faire une vigne. 

Hay que hacer la paz, como se necesitan años para hacer una rosa y siglos para hacer una vid.

 

La paix n’existe pas à l’état sauvage : il n’y a de paix qu’à visage humain.”

 La paz no existe en la naturaleza: sólo hay paz con rostro humano.

 

Jean Debruynne

Dieu est mort

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Le rêve du vieux

 

Voilà. Je ne voudrais pas avoir l'air de triompher à la façon immodeste des hommes. Mais voyez ce qui se passe. La nécessité me tue. Dieu est mort. Le hasard me ressuscite. Et puis, le hasard me menace à son tour. Le monde s'en va à vau-l'eau. La nécessité me renfloue. Mes ennemis passent leur temps à hurler à ma mort et à verser sur ma fin des larmes, souvent de crocodiles. Je passe mon éternité à revivre dans le coeur de mes créatures. 

A la fin des années soixante du vieux siècle écoulé, une inscription était apparue sur les murs d'une grande université américaine :

Dieu est mort. Nietzsche.

Une main, humaine je crois, avait effacé le blasphème et écrit à la place :

Nietzsche et mort. Dieu.

Source: "C'est une chose étrange à la fin que le monde". Jean d'Ormesson de l'Académie française. (1925-2017). Roman édité par Robert Lafffont en 2010.

Extrait: Pages 142 et 143

Un chemin d'importanceS

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Avec une grande sensibilité, avec une écriture simple et facile à lire, Thierry Costes, né à Marmande en 1973, se souvient de son enfance à Casteljaloux. 

 

Il a été l'élève de l'école que nous appelions à l'époque l'école mixte 2. Aujourd'hui Jean François Samazeuilh. 

 

Dans son livre "Un chemin d'importanceS" il évoque ses plus jeunes années passées dans la ferme de ses grands-parents maternels située entre Poussignac et Casteljaloux. ll raconte le mode de vie traditionnel des femmes et des hommes qui vivaient à la campagne, des produits de la terre qu'ils cultivaient. Polyculture, fruits et légumes, élevage de vaches laitières mais aussi de canards, d'oies, de poulets. 

 

Les plus anciens qui liront ces lignes se souviendront d'eux en train de vendre leurs productions sur les marchés de Casteljaloux. 

"Un chemin d'importanceS" est en vente à la librairie Cosseron 84 Grand Rue 47700 Casteljaloux .

Le livre peut se commander par courrier postal à la maison d'édition de l'Oustal 114 chemin de Cadillac 47360 Saint Sardos.

Ou par mail à l'adresse suivante: editionsdeloustal@orange.fr

Le retour d'Emmanuel Mounier?

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Emmanuel Mounier est né il y a 120 ans. Il est mort il y a 75 ans.  Le journal La Croix, le journal La Vie et la revue Esprit (dont il a été le fondateur) lui ont consacré des articles. Il est considéré comme un philosophe catholique et un porte parole du courant de pensée appelé "personnalisme" (1).

Voici un court extrait d'un article de la revue Esprit qui lui est consacré le 1 er avril  2025 date de son anniversaire de naissance:

« Les uns imaginent que la paix est un bien que l’on garde sans bouger, méritant par cette sagesse une exception d’infortune. […] Ils voient la France comme une sorte de zone morte qui pourrait rester fixe quand tourbillonneraient autour les civilisations. »

Ces mots sont ceux d’Emmanuel Mounier, le fondateur de la revue Esprit, dans un article intitulé « Lendemains de trahison », écrit peu après la signature des accords de Munich, en septembre 1938. 

Et il ajoute : « Si des hommes résolus à ne pas tuer, à imposer un ordre d’où l’homicide direct et indirect soit éliminé peuvent être une force inestimable de résistance, des hommes résolus à ne pas se battre ne font que surexciter les guerriers. »

Source:

https://esprit.presse.fr/article/esprit/avec-emmanuel-mounier-45862

 

(1) Personnalisme : Système philosophique pour lequel la personne est la valeur suprême. Définition du dictionnaire Le Robert.

La recette du bonheur

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"Être heureux, c'est apprendre à choisir. Non seulement les plaisirs appropriés, mais aussi sa voie, son métier, sa manière de vivre et d'aimer. Choisir ses loisirs, ses amis, les valeurs sur lesquelles fonder sa vie. Bien vivre, c'est apprendre à ne pas répondre à toutes les sollicitations, à hiérarchiser ses priorités."

Sénèque

 

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