Des nouvelles d'Alep

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Chers amis, vous voudrez bien trouver ci-joint la Lettre 49 d’Alep rédigée par Frère Georges. Merci infiniment de votre soutien sans faille. 

En toute amitié. Françoise Parmentier

https://www.decitre.fr/livres/le-care-9782249624087.html?srsltid=AfmBOooqkKL_7SIL7bUOBuCfvJq9omhBP1O6K7Cs6ogFZgVkgKyu6OZ8

 

Lettre d’Alep No 49 (1er octobre 2024)

Tenir notre lampe allumée

Chers Amis

Vers la fin du printemps, toutes les nouvelles concernant la situation au Moyen –

Orient, annonçaient un été très chaud ; chaud par son climat mais surtout chaud par un

possible éclatement d’une guerre au Sud du Liban et qui irait de pair avec la situation

dramatique de Gaza. Israël promettait de bombarder le Liban et donc l’aéroport de

Beyrouth.

Pour beaucoup de Syriens émigrés qui comptaient venir en visite au pays, c’était une

menace réelle avec plein de questions : « Est-il raisonnable d’acheter à l’avance des

billets à destination de la Syrie via l’aéroport de Beyrouth ? »

Il faut dire que les compagnies aériennes n’atterrissent pas à Damas, à cause des

sanctions internationales contre la Syrie. Cela signifie qu’un voyageur qui veut venir

en Syrie doit passer par l’aéroport de Beyrouth puis prendre un taxi vers la Syrie. Et de

même pour le retour. Donc toute menace contre l’aéroport de Beyrouth représente une

inquiétude très grande.

Il nous fallait beaucoup de dialogue avec nos amis syriens ou des représentants

d’associations internationales amies qui avaient l’intention de nous visiter pour les

convaincre d’aller de l’avant dans leur décision. Mais, il restait encore une autre

menace, celle des bombardements effectués par Israël contre des villes syriennes. Là

aussi, il nous fallait tranquilliser et inviter à prendre le risque de venir.

Malheureusement, les opérations militaires de la semaine dernière ont donné raison

aux pronostics les plus pessimistes : Un automne chaud, très chaud, un enfer… Un

automne qui se prolonge et qui est en train de changer la configuration du Moyen

Orient. Un automne qui nous laisse dans un sable mouvant de souffrance, de peur, de

destruction et surtout un sentiment d’inquiétude pour l’avenir.

Un million de déplacés internes en une semaine. Voici les premières estimations

provenant du Liban. Certains ont préféré traverser la frontière pour passer en Syrie.

D’autres cherchent à rejoindre leurs pays de résidence par voie maritime…

Sommes-nous condamnés à être une population en exode ? Sommes-nous condamnés

à perdre nos biens, nos foyers, nos territoires pour être à la merci des autres ?

Nos enfants sont-ils condamnés à être des sans-logis, sans classes, sans amis,

condamnés à vivre dans l’insécurité ?

Une question qui nous traverse et que je veux partager avec vous….

Qui décide de notre sort ? Quelles sont ces forces du mal qui décident de notre Moyen

Orient ? Nous avons beaucoup de difficultés à planifier, à établir un calendrier précis et prévoir à long terme. Il nous faut accueillir quotidiennement les évènements tels qu’ils se

présentent en acceptant, s’il le faut, de changer les projets programmés.

L’argument principal pour oser prendre des décisions est le « VIVRE AU

QUOTIDIEN ».

La flexibilité et la résilience sont deux facultés importantes pour toute personne vivant

en Syrie ; s’ingénier à s’adapter aux circonstances qui viennent, essayer de voir le bon

côté des choses ; il nous arrive de nous plaindre, d’être fatigués et de nous dire jusqu’à

quand pouvons-nous supporter cette situation qui n’a pas d’issue et qui est sans aucun

horizon. Mais, souvent, l’on entend « Nechkor Allah, Hamdullillah ». Une expression

de gratitude et de confiance… D’où vient cette force intérieure qui permet à la personne

de dire Merci quand sa propre situation est critique. Ce n’est pas une résignation mais

un acte de Foi. Ce n’est pas une indifférence mais une acceptation de la réalité dans

une totale confiance en Dieu. Demain sera meilleur Inchallah.

Cette Foi inébranlable est un héritage reçu de nos parents qui nous ont éduqués à faire

confiance à Dieu et à avancer.

Heureusement que cette dynamique vitale permet aux Maristes Bleus de réaliser toutes

leurs activités avec sérénité et enthousiasme, comptant sur la Providence qui nous

comble de ses grâces. Nous croyons profondément que le Seigneur nous a toujours

précédés sur le chemin de la solidarité. Nous sommes témoins que l’amour de Dieu, sa

volonté et sa tendresse veillent sur nous et nous bénissent. Nous pouvons répéter avec

Marie, notre Bonne Mère : « Le Seigneur fit pour nous des merveilles. »

Cette année a été marquée par la formation des cadres et des futurs cadres des Maristes

Bleus. Ils ont suivi plusieurs sessions de formation organisées au niveau local ou en

collaboration avec les Maristes du Liban, Un groupe de 7 responsables de projet a

participé à des formations sur le thème du leadership que ça soit en présentielle au

Liban ou par internet.

De même, en vue de discerner l’avenir et de prendre les décisions nécessaires pour

assurer la relève, les responsables des projets ont réalisé une analyse SWOT de la

réalité des Maristes Bleus.

Assurer la relève, voilà bien un thème qui nous a demandé beaucoup de réflexion, de

partage et de prière.

Nous sommes tous convaincus que la Mission des Maristes Bleus à Alep est plus

qu’actuelle. Les besoins sont énormes et à tous les niveaux. Les Maristes Bleus

assurent un service de solidarité exemplaire et qui mérite de continuer.Nous sommes tous convaincus qu’il est temps de réaliser cette relève qui est un acte de foi en Dieu et en de nouvelles générations de leaders qui maintiendraient l’esprit de la Mission des Maristes Bleus et animeraient les différents projets.

Ce fut un choix de continuité qui demande une symbiose entre l’hier et le demain.

Ce fut un temps de lecture de ce qui a été vécu depuis la fondation des Maristes Bleus

en 2012.

Ce fut un temps pour confier l’avenir en le mettant entre les mains de Marie, notre

Bonne Mère ; avec beaucoup de sérénité et d’espérance.

Cette sérénité et cette espérance nous ont conduit à choisir trois personnes pour

constituer la nouvelle équipe de direction des Maristes Bleus. En effet, depuis le

premier septembre 2024, Adel JANJI, Bahjat AZRIEH et Lina LAWAND ont pris la

relève. Nous avons confiance en leur esprit Mariste, leur sens de la solidarité et leur

capacité d’agir en équipe. Nous, Leyla, Nabil et moi, continuerons à les accompagner

pour un temps de transition.

Certains de nos programmes ont déjà commencé depuis le 1er septembre. Les

programmes éducatifs débuteront aujourd’hui le mardi 1er octobre. Ainsi, les Maristes

Bleus continuent d’être cette lueur d’Esperance, en choisissant de mettre toutes nos

capacités au service d’une population en plein désarroi.

Il y a quelques jours, je postais sur Facebook cette prière :

Qui suis-je pour t'héberger, toi l’étranger ?

Qui suis-je pour que mon cœur déborde de sympathie pour ta condition humaine, toi

l’étranger ?

Qui suis-je pour perdre mon temps précieux à écouter les sombres soupirs de ta vie,

toi l’étranger ?

Qui suis-je pour accepter que toi l’étranger, tu partages avec moi l'espace de ma

stabilité et de ma tranquillité...

Qui suis-je, Seigneur, pour que tu traverses ma vie d'étranger, de faible, de réfugié,

d'opprimé, de jeté sur le bord de la route de ce monde fou ?

Une voix en moi murmure :

“Tu es mon fils bien-aimé...”

Ce n’est qu’un au revoir !

Alep le 1er octobre 2024

Fr. Georges Sabe

Pour les Maristes Bleus

https://oeuvre-orient.fr/les-lettres-dalep-de-nabil-antaki-et-georges-sabe/

Marie Claire et Pierre Wesselingh.

Rédigé par yalla castel - - 3 commentaires
Décès de Pierre Wesselingh

Nous avons été invités à venir rendre un dernier hommage à Pierre Wesselingh dans l'Eglise de Casteljaloux le lundi 9 septembre 2024 à 10h en présence de sa famille et de parents venus de Hollande lors d'une messe célébrée par le père Philippe d'Halluin. De nombreuses personnes qui le connaissaient étaient présentes et ont témoigné leur soutien à la famille. 

Voici le texte écrit et lu par Marie Christine Queyreur:

Pierre

 

c'est la franchise,

cet accent hollandais qu'il gardera toujours

dans un Français parfait,

parfois nuancé, toujours clair.

 

Pierre, c'est le courage et l'humour,

l'indignation devant les injustices

qu'il est prêt à combattre

et que parfois, il combat.

 

C'est la clairvoyance, le sens critique

il lit le Canard enchaîné, le Courrier International,

il participe au CCFD, terre solidaire,

Un homme généreux, amical,

enthousiaste.

 

Fidèle à ses idées,

volontaire, 
Il aime sa famille,

Il aime son jardin, cultiver la terre.

 

Il a formé avec Marie Claire

un couple aimant,

respectueux de l'autre

dans ses différences .

 

Adieu Pierre,

au revoir,

Il y a un paradis pour tous

tu vas la retrouver.

 

Texte et photos recueillis par Jean François Sadys, paroisse Notre Dame de l'Avance, Lot-et-Garonne.

 

Le mariage d'Agnès et Guillaume

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Le mariage de la pierre et du végétal dans la cour du château de Cantecor à Gaujac, 47.

Danièle et Pierre-Olivier Lafage ont été longtemps enseignants de l'Institution Sainte Marie de Casteljaloux. Ils sont décédés trop jeunes ainsi que leur fille Claire-Marie mais ils restent très présents dans nos coeurs et nos souvenirs. Agnès, leur seconde fille, et Guillaume se sont mariés à Montpouillan le samedi 9 septembre 2023. A l'occasion de leur mariage un texte de Kalil Gibran a été lu, un extrait du livre "Le Prophète". Cet auteur est né au Liban en 1883 et mort au USA en 1931. Il était chrétien, écrivain, poète et peintre. Le texte choisi par les jeunes mariés est un dialogue entre Altmitra, une jeune femme et le Prophète. Dans une première partie il y a des généralités sur l'Amour et dans la deuxième partie il est question de l'Amour dans un couple. Voici l'extrait lu ce jour-là aux invités présents:

Alors Almitra dit "Parle nous de l’Amour."

Et il leva la tête et posa son regard sur le peuple, et un silence tomba. Et d’une voix puissante, il dit:

Quand l’amour vous fait signe de le suivre, suivez-le,

Bien que ses chemins soient rudes et escarpés.

Et lorsqu’il vous étreint de ses ailes, abandonnez-vous,

Bien que l’épée cachée dans ses pennes puisse vous blesser.

Et quand il parle, croyez en lui,

Bien que sa voix puisse briser vos rêves, comme le vent du nord dévaste le jardin.

[...]

L’Amour ne donne rien que lui-même et il ne prend rien que de lui-même.

L’amour ne possède ni ne peut être possédé,

Car l’amour suffit à l’amour.

 

Si vous aimez, vous ne direz pas “Dieu est dans mon cœur”, mais plutôt “Je suis dans le cœur de Dieu”.

Et ne pensez pas que vous pourrez diriger le cours de l’amour car l’amour, s’il vous en trouve digne, dirigera vos cours.

 

L’amour n'a pour seul désir que s’accomplir.

 

Mais si vous aimez et que vous devez avoir des désirs, que vos désirs soient ceux-ci:

 

Fondre et couler comme un ruisseau qui chante sa mélodie à la nuit.

Connaître la douleur d’un trop plein de tendresse.

Etre blessé par votre propre idée de l’amour;

Et saigner de votre plein gré et avec joie.

Se réveiller à l’aube avec des ailes au coeur et des actions de grâce pour cette nouvelle journée d’amour;

Se reposer à l’heure de midi et méditer sur les transports amoureux;

Rentrer chez soi à la tombée du jour avec reconnaissance;

Et s’endormir alors avec une prière au cœur pour le bien-aimé et un chant de louanges sur les lèvres.

 

Alors Almitra parla de nouveau et demanda: "Qu’en est-il du Mariage, maître ? "

 

Et il répondit en disant:

 

Vous êtes nés ensemble et ensemble vous resterez à jamais.

Vous resterez ensemble quand les ailes blanches de la mort dissiperont vos jours;

Oui vous resterez ensemble  jusque dans la mémoire silencieuse de Dieu.

 

Mais laissez des espaces dans votre unité.

Et laissez les vents célestes danser entre vous.

 

Aimez-vous l’un l'autre, mais de l’amour ne faites pas des chaînes:

Qu’il soit plutôt une mer se mouvant entre les rives de vos âmes.

Remplissez vos coupes l’un  pour l’autre mais ne buvez pas dans une seule coupe.

Donnez  du pain l’un à l’autre mais ne mordez pas dans le même morceau.

Chantez et dansez ensemble, et soyez joyeux mais que chacun puisse être seul,

Comme sont seules les cordes du luth alors qu’elles vibrent d’une même musique.

Donnez vos coeurs, mais pas la garde l’un de l’autre.

Car seule la Vie peut contenir vos cœurs dans sa main.

Restez l’un avec l’autre, mais pas trop près l’un de l’autre:

Car les piliers du temple sont éloignés entre eux,

Et le chêne et le cyprès ne poussent pas dans l’ombre l’un de l’autre.

 

Khalil Gibran

La BD de Bendo

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Le lundi 3 avril 2023 à 18h une personne m'a remis en main propre la BD de Bendo qui a pour titre "Un carnet de tendresse". Il m'a été demandé de l'offrir au père Gérard Cousin qui vient de prendre sa retraite à Agen lors de la prochaine visite que je lui rendrai. Comme il n'y avait pas de papier cadeau autour j'ai pris le temps de la lire et de la relire. 

En fait j'ai tort d'utiliser le mot BD. L'auteur et sa maison d'édition qualifient son livre de récit graphique. Il est fait de deux dessins par page et de quelques phrases. Parfois il n'y a qu'un dessin par page. Tous les quatre cinq pages il y a des extraits de textes évangéliques. Les dessins n'envahissent pas les pages. Les écrits n'envahissent pas les pages. Les dessins illustrent les écrits. Les écrits complètent les dessins. Le format d' "Un carnet de tendresse"  (17cm x 22 cm) le rend maniable et facile à lire. Dans chaque page une grande place est laissée à du blanc. Cela donne à l'ouvrage de la clarté et cela met en valeur les textes et les dessins. Ce livre est agréable à toucher, agréable à regarder, agréable à lire, agréable à partager. 

Voici ce qu'en  dit la maison d'édition : 

"Dans ce récit graphique, Bendo. reparcourt son itinéraire de vie spirituelle, depuis les tâtonnements de l'enfance et les doutes de l'adolescence, pour en arriver au visage de Jésus que ses dessins croquent avec profondeur et sympathie. Il s'en étonne lui-même: comment Dieu, qui lui semblait si lointain, s'est-il fait si proche, avec tendresse et délicatesse, dans sa vie de tous les jours.? 

A l'occasion du confinement, l'auteur publie des dessins sur les réseaux sociaux. Le succès est immédiat, devant ses situations de la vie où beaucoup se reconnaissent. Dans ce carnet où l'auteur se livre, il revisite les grands moments de la construction de sa relation à "son ami de chaque jour".

Une expérience touchante et vivifiante, accessible à tous."

Bendo a fait des études d'histoire de l'art à l'Ecole du Louvre et des études des sciences religieuses. Il est artisan encadreur et ... dessinateur.

Ses dessins sont visibles sur Facebook et Instagram en tapant sur un moteur de recherche : bendo dessins. 

"Un carnet de tendresse" de Bendo aux éditions Nouvelle cité. ISBN: 9782375822890.

Au prix de 16,90 €

 

 

Vivre nos relations dans la paix

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Et si le grand défi missionnaire de l’Église était la fraternité? Et si de saines relations familiales ou sociales passaient par un humble apprentissage, un savoir-faire ? (Un savoir-faire individuel et collectif?)

Les réponses à ces deux questions se trouvent dans le livre de Paul Dollié qui a pour titre "Vivre nos relations dans la paix" aux éditions Béatitudes dans la collection "Outils missionnaires".

 Paul Dollié a quarante neuf ans. Il est membre de la communauté de l'Emmanuel. Il est curé de la paroisse Saint-Laurent à Paris. Il est prédicateur de retraites. Le fil conducteur de son chemin de vie c'est de chercher à équilibrer les commentaires de l'Ecriture Sainte avec ce que nous apprennent aussi les Sciences humaines sans oublier les points concrets des conversions qui peuvent jouer un rôle important dans nos vies spirituelles. 

Voici quelques extraits de son livre:

"A ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples: si vous avez de l'amour les uns pour les autres."  (Jean 13, 34-35).

"Le pire ennemi du Peuple de Dieu n'est pas à l'extérieur de l'Eglise mais à l'intérieur! C'est moi, c'est toi, c'est nous." (Page 17)

"Aimer, c'est faire exister l'autre par notre parole." (Page 59)

"D'où viennent les guerres, d'où viennent les conflits entre vous? N'est-ce pas justement de tous ces désirs qui mènent leur combat en vous-mêmes? Vous êtes plein de convoitises et vous n'obtenez rien, alors vous tuez; vous êtes jaloux et vous n'arrivez pas à vos fins, alors vous entrez en conflit et vous faites la guerre. Vous n'obtenez rien parce que vous ne demandez pas; vous demandez mais vous ne recevez rien; en effet vos demandes sont mauvaises, puisque c'est pour tout dépenser en plaisirs." (Jacques 4,1-3) (Page 89)

"Travailler sur un conflit est dans le meilleur des cas le prévenir."  (Page 92)

"Nos réactions ne sont pas liées à l'incident lui-même mais à l'écho de l'incident sur notre univers intérieur." (Page 95)

"Ne pas faire le détour par le besoin de l'autre et le besoin de l'ensemble, tôt ou tard, conduit au conflit." (Page 97)

"Il n'y a pas de vie en Eglise sans miséricorde." (Page 104)

"Il est mieux de dire les choses difficiles plutôt que de ne rien dire du tout."  (Page 106)

"La question n'est pas tellement de savoir si ce qu'on dit de moi est vrai mais de comprendre comme je suis perçu." (Page 127)

"Acceptons de douter de nos décisions afin de prendre les bonnes décisions." (Page 130)

"L'humain reste humain quand il apprend des autres, de soi de la vie." (Page 131)

Source: "Vivre nos relations dans la paix" aux éditions béatitudes collection outils missionnaires. ISBN: 979-10-306-0429-0 de Paul Dollié. Prix 11€.

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