Guéris vite ou va au ciel!

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

François a 17 ans. Un âge où on n'est pas sérieux, un âge où on a la vie devant soi, un âge où on ignore volontiers que la vie et la mort  se confondent. Le jour où il apprend qu'il est atteint d'une leucémie, on fête les 7 ans de la petite dernière de ses soeurs:"C'est mon anniversaire, et tout le monde est dans la peine" s'exclame la gamine. Agathe, la deuxième de cette famille catholique pratiquante de huit enfants, fait des études d'infirmière. Elle ne comprend que trop bien, elle, le calvaire qui commence pour les siens et dans lequel se raffermit leur foi.

Sans aucun pathos, ce récit poignant suit les longs mois d'hospitalisation de François: les rémissions, les espoirs, les rechutes, les élans, l'insouciance, l'obsession, la gaieté, l'angoisse et la prière. Agathe ne se tourne pas vers le Ciel pour lui demander pourquoi. Elle veut croire que Dieu n'envoie jamais d'épreuves insoutenables, qu'il faut avec Blaise Pascal implorer le bon usage des maladies, qu'il convient de se couler dans la Providence.

Ce livre est un témoignage lumineux à lire commme l'on prend un fortifiant. Un manuel de traversée des pires épreuves sans désespoir et ressentiment.

Quand il ne reste plus que quelques jours de vie il faut rajouter de la vie à ces quelques jours restants. Tous autour de François s'y sont employés.

 

Extrait sonore ci-dessous:

 

Parfois...

Rédigé par yalla castel - - 1 commentaire

Parfois nous savons, nous entendons, nous voyons l'inhumanité faite à des êtres humains. Mais nous nous taisons, nous ne savons pas quoi faire, nous nous sentons dépassés. Voici ce que Koz a écrit dernièrement sur son blog:

"Lors d’un débat récent et bientôt diffusé, un interlocuteur dont le nom importe moins que l’idée qu’il diffuse a évoqué les souffrances négligées des populations locales, populations autochtones, dont le malaise identitaire ne serait pas pris en compte. Il reproche vertement à l’Eglise catholique – et, au premier chef, au pape François – de se consacrer exclusivement aux souffrances des migrants et de mépriser les Européens et leur angoisse. Il faudrait les câliner un peu. J’ai donné acte à mon contradicteur du fait que l’Eglise, et le Christ avant elle, continue de prêter une attention renforcée à la souffrance du pauvre plus qu’à celle du riche. Et j’ai dit l’indécence que je trouvais à comparer les souffrances des migrants et celles des Français – même, à vrai dire, pauvres. J’aurais pu insister encore sur le fait que ces derniers n’ont pas besoin de porte-paroles germanopratins, et se montrent souvent d’une générosité à faire pâlir le bourgeois. J’aurais pu détailler les souffrances des migrants. Que ce soit par manque d’à-propos ou par mesure, par pudeur ou par lâcheté, je m’en suis tenu là. Également parce qu’à la vérité, je ne fais rien pour eux. C’était, aussi, avant de lire "Les larmes de sel". Le hasard a voulu que j’ai ce livre avec moi pendant ce débat, et que je le lise ensuite."

Pour lire la suite cliquer sur le lien suivant:

http://www.koztoujours.fr/le-poids-des-souffrances#comments

 

Fil RSS des articles de cette catégorie