Crise d'extinction: agir avant que tout s'effondre.
Aux cours des quarante-cinq dernières années, les populations d'animaux sauvages ont fondu de moitié. Des dauphins d'Extrême-Orient jusqu'aux moineaux de nos rues, la vie animale et végétale se retire à grande vitesse de notre globe terrestre dans un profond silence. Accoutumés aux environnements façonnés par la technique, nous oublions trop souvent qu'à la base de toute notre économie, de toutes nos productions, se trouvent les écosystèmes. Moins connue que le dérèglement climatique, la crise d'extinction biologique pourrait elle aussi ébranler toutes les sociétés humaines.
Face à ce défi, une responsabilité particulière incombe aux chrétiens. L'encyclique Laudato Si du pape François rappelle que le souci des créatures vivantes non humaines s'enracine dans les plus anciens récits de l'Ecriture. Il n'est pas en contradiction ou en compétition avec la défense de la vie humaine mais en relation avec elle. L'homme et "les petits oiseaux" survivront ensemble ou pas du tout.
Ne craignons pas d'être radicalement écologique et écologiquement radicaux! Ce livre revient aux origines de l'écologie et à la naissance de cette science. Il n'est pas seulement un appel vigoureux à la conversion. Il est aussi tout entier un poème et une ode à la Création.
Johannes Herrmann travaille pour l'association LPO-Agir pour la biodiversité. Mahaut Herrmann est journaliste spécialisé dans l'écologie à l'hebdomadaire La Vie. Ils sont tous les deux membres de la revue Limite.
Elle est plutôt fine et aime être fluide. Elle est parfois colorée, parfois gaie ou alors bien triste.
Elle est d'humeur changeante mais elle n'est pas dérangeante. Au contraire elle est très accommodante car parfois elle accepte que d'autres de son espèce se mêlent à elle pour partager un rêve, un projet, une envie.
Elle aime soulager, elle aime émouvoir, elle aime recevoir car elle sait que parfois il n'y a qu'elle pour garder des secrets et rendre les cœurs légers quand les journées sont un peu trop éprouvantes.
Elle est celle qui permet de se souvenir des années plus tard.
Elle peut parfois être tremblante mais elle reste ma meilleure alliée.
Laurence Sadys
Les linges gisent à terre
Silence rompu
Les larmes de Marie de Magdala
Au dessus du tombeau
Répandues
Et les anges la regardent.
Ils sont blancs
Alors Marie a dit
“ Rabbouni”
Tu es le grain de blé enfoui
Revenu de nos enfers
Et ta chair glorifiée
Eveille
Afin que Tressaille
Le cosmos endormi.
Ton corps élevé
Illumine
La Terre dessaisie de ses ténèbres.
Par ton Esprit
Est vivifiée
La pousse divine semée
En toute humanité.
Brigitte Papleux
"Les mots dans le journal célèbrent ce qui s'est passé le 1er novembre 1911. Le premier bombardement aérien de l'Histoire. Quatre grenades à fragmentation lancées d'une main par le pilote Gavotti au-dessus de la Libye. Personne alors ne se doute que cette guerre, courte et à la victoire facile, va réveiller le nationalisme dans les Balkans, car personne jamais ne voit venir les catastrophes humaines qui l'une après l'autre prennent leur place dans le monde, se succèdent pour perpétuer l'ensauvagement et le désastre commun. Les premières années du XXe siècle préparent la Grande Guerre, mais les conflits sont lointains et les morts ont peu d'importance. Il s'agit de désert et de colonies."
Extrait de "Bakita" de Véronique Olmi chez Albin Michel, page 373.