Moyen Orient: la nouvelle guerre de Trente ans (2)

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La Turquie, la Syrie, l’Irak et l’Egypte  avaient érigé la séparation du religieux et du politique en dogme. Le processus ayant été poussé à l’extrême en Turquie avec Mustafa Kemal dont les diatribes antimusulmanes sont restées célèbres :

« Depuis plus de cinq cents ans », s’ecriait-il dans ses moments de colère, « les règles et les théories d’un vieux cheikh arabe [Mahomet], et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle.

Elles ont réglé la forme de la Constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu’il apprend à l’école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu’à ses pensées les plus intimes.

L’Islam, cette théologie absurde d’un Bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies »

Moyen Orient: la nouvelle guerre de Trente ans (1)

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Lors d’un discours prononcé dans les années 1960, le président Gamal Abdel Nasser se moquait ouvertement du chef des Frères musulmans, qui lui avait demandé d’imposer le voile aux Égyptiennes :

« Monsieur, vous avez une fille à la faculté de médecine et elle ne porte pas le voile. Pourquoi ne l’obligez-vous pas à la porter ? ». Et d’ajouter : « Si vous n’arrivez pas à faire porter le voile à une seule fille, qui plus est la vôtre, comment voulez-vous que je le fasse porter à 10 millions de femmes égyptiennes ? ».

Vamos a la playa

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Photo Marion Sadys

Biscarrosse Plage, vendredi 21 mai 2021, il est 16h30;  il pleut, une pluie fine et froide. Personne dans les rues. Personne sur la plage. Peu de voitures circulent dans la ville fantôme. 

Biscarrosse Plage, samedi 22 mai , 10h30, quelques voitures circulent de-ci, de-là. Il pleut moins mais le vent souffle. Quelques personnes montent en voiture sur la dune de la plage Nord et regardent l'état de la mer. Les vagues sont belles. Il y a un peu de monde dans la rue commerçante. 

Biscarrosse Plage, dimanche 23 mai, 16h, il fait un soleil magifique. Mes enfants et petits enfants veulent aller à la plage avec ma jeune soeur et ses enfants et petits enfants. Ils sont excités comme les puces de mer sur la plage de sable fin. 

Le parking de la plage Sud est rempli de voitures. Il me faut en faire plusieurs fois le tour pour finir par trouver une place. Je monte à pied en haut de la dune. Je m'installe sur mon fauteuil pliant près du poste de secours. Deux personnes âgés y sont déjà installées. Nous respectons la distance recommandée entre nous. Les terrasses du restaurant de bord de mer sont pleines de monde ainsi que les chaises longues face à l'Océan. La plage est noire de monde. Mille ou deux milles personnes  profitent de l'instant présent.

J'aperçois les miens qui ont posé leurs affaires et leur parasol près du véhicule de secours des maîtres nageurs sauveteurs. 

Je laisse mon esprit vagabonder. Je me revois enfant sur cette plage avec ma soeur en 1961. Je mesure combien Biscarrosse Plage a changé depuis. Je laisse remonter en moi les souvenirs de mes parents et grands-parents et de leurs amis tous décédés aujourd'hui. Je les entends en moi, je les sens près de moi dans le souffle vivifiant du vent qui vient de l'Océan. Je les cherche à l'horizon. Je repense à l'adolescent et au jeune homme que j'ai été. Je me souhaite encore quelques printemps, quelques étés, quelques automnes avant que vienne mon tour de rejoindre les absents d'aujourd'hui. 

Et puis soudain à 17h15 des personnes se lèvent de leur serviette et se massent autour du véhicule d'intervention rapide au bord de l'eau. Il se passe quelque chose mais je ne vois rien. La foule qui entoure les maîtres nageurs sauveteurs comme les abeilles autour de la reine mère  me masque tout. J'entends les radios du poste de secours qui s'animent et je comprends qu'un bébé dauphin vient de s'échouer sur la plage. Les secouristes demandent l'aide du jet ski qui tracte la planche de secours. Il est au-delà des vagues. Il flotte comme un gros bouchon au milieu des surfeurs en attente de la bonne vague. Il rejoint rapidement la plage. Plusieurs personnes l'entourent, le remettent en position nez vers le large, le maintiennent en ligne de flottaison. Deux jeunes maîtres nageurs prennent le dauphin dans leur bras et le placent sur la planche de secours. 

Soudain tout s'est arrêté. Nous oublions le conflit israélo-palestinien, la guerre en Syrie, le covid, le confinement, le chomage , le terrorisme, les migrants qui meurent en mer, les incertitudes des lendemains qui déchantent. Nous sommes pris dans une émotion collective. Le dauphin va-t-il se laisser sauver? Vont-ils arriver à le ramener en eau profonde? Le temps semble se ralentir, s'allonger. Puis le jet ski s'éloigne de la plage à vitesse lente. Les deux jeunes maîtres nageurs sont allongés de chaque côté du dauphin prenant soin que ses nageoires ne s'abîment pas. Les vagues sont franchies en douceur. Le dauphin laisse faire. Ils s'éloignent au loin là où ils n'y a plus de vagues  écumeuses. Ils le libèrent. L'opération a réussi. Nous sommes contents. Nous nous parlons entre nous. Pourquoi il est venu s'échouer là? Est-il malade? Peut-il survivre coupé des siens? Ses appels au secours seront-ils entendus par les siens? Nos yeux restent fixés sur le grand large. Le temps passe. Il ne revient pas vers nous. Nous espérons qu'il vivra une longue vie de dauphin. 

Biscarrosse plage, dimanche 23 mai 2021, 18h, la plage commence à se vider. C'est une belle fin de journée. Les personnes qui remontent la dune pour rejoindre leurs voitures semblent heureuses et apaisées. Quelques jeunes enfants pleurent de fatigue. Très peu de personnes portent un masque. 

Biscarrose plage, lundi 24 mai 2021, 14h, il fait froid, il y a du vent, il pluviote un peu. Nous commençons à charger les voitures. Demain nos enfants travaillent, nos petits enfants ont école. Nous nous souhaitons une bonne semaine à venir à tous, nous nous promettons de nous revoir tous ensemble "aux beaux jours " de l'été qui peine à venir.

Enée aux enfers

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"En bas

Ils allaient obscurs sous la nuit solitaire à travers l'ombre, les palais vides de Dis et son royaume sans vie.

Devant l'entrée se trouvent les Deuils et les Soucis. Les pâles Maladies, la triste Vieillesse, la Peur et la Faim, mauvaise conseillère, et beaucoup d'autres maux y habitent.

 Sur le seuil se trouvent la Guerre meurtrière, les chambres des Euménides et la Discorde démente avec ses cheveux de vipères.

Au milieu, un orme impénétrable, où s'accrochent les Songes. Là habitent des Centaures, l'Ydre de Lerne, la Chimère, les Gorgones et les Harpyes.

Enée, agité par une épouvante soudaine, serre son épée. "

 

 

Source: Amandine Cassard et Laure de Chantal dans "Enée aux enfers" aux Editions Les Belles lettres, Collection La vie des classiques, les petits latins, débutant. Agrégée de lettres classiques, Amandine Cassard est professeur en éducation prioritaire, formatrice en enseignement conjoint des langues anciennes et en maîtrise de la langue.Normallienne et agrégée de lettres classiques, Laure de Chantal dirige la collection Signets/Belles lettres. 

Ce livre permet d'approfondir son français tout en s'initiant au latin, à l'histoire et à la mythologie.

Sur la page de gauche le texte latin. Sur la page de droite la traduction. Des pages intercalées pour expliquer le vocabulaire actuel issu du Français, du Grec. Des pages de grammaire, de conjugaison. En fin de livre un mini-dictionnaire Latin-Français qui aide à traduire sans regarder la traduction.

 

 

En Syrie, l'enfer sur terre

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nous marchons en ce monde

sur le toit de l'enfer

en regardant les fleurs

 

Source: "Une rose seule" de Muriel Barbery chez Actes Sud, page 39

 

 

 

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