Maïté Bortoletto

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Maïté Bortoletto est décédée. Lors de la cérémonie religieuse du mardi 25 avril 2023 en l'Eglise Notre Dame de l'Avance de Casteljaloux l'hommage suivant lui a été rendu:

 

Maïté

 

c'est une sainte femme

une vraie chrétienne

la générosité en acte 

l'humilité

la confiance en Dieu

la prière

le pardon

le travail de femme de ménage pour nourrir ses enfants

les élever avec René,

élever aussi les enfants des autres 

surtout s'ils ont du mal, des difficultés

après avoir élevé ses frères et sœurs.

Le don de son temps, la patience

le jardin que cultive aussi

René avec tant de talent 

les fleurs, ses grandes amies,

amie aussi des voisins 

et de toute personne qui franchit le seuil de sa maison

et à qui aussitôt ils donnent leurs légumes.

Elle sourit, elle aime rire

elle ne perd pas une minute,

tricote de merveilleux lainages pour ses petits enfants

qu'elle aime de tout cœur

puis tricote plus tard des carrés de laine

pour faire des couvertures

qu'elle a la grande joie d'offrir.

Maité

une belle vie de couple, de famille, de paroisse et d'amis

la vraie vie, 

celle que l'on gagne en la donnant totalement aux autres

cette belle vie, ce paradis que, malgré ses chagrins,

elle distribuait 

ce Paradis où elle est maintenant

sans vraiment nous quitter.

mc

 

 

Sécheresses, canicules, agricultures intensives

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Lac artificiel créé en 1981 pour l'irrigation des cultures en Lot-et-Garonne et alimenté par trois ruisseaux.

Le texte ci-dessous a été écrit par Marie-Christine Lemardeley Cunci. Il figure en page XV de l'introduction au volume de la Pléïade consacré aux romans de John Steinbeck (1902/1968). Ce qui est décrit résonne avec notre époque, avec le réchauffement climatique, avec les phénomènes migratoires, avec notre modèle agricole. Rien de nouveau sous le soleil? 

Rendre compte de la crise et critiquer le progrès

La Grande Dépression a déterminé le désir de Steinbeck de témoigner. L'arrivée massive d'ouvriers agricoles pour la cueillette des fruits en Californie, à partir de 1935,  alerte l'écrivain sur un phénomène migratoire inédit. Ces cohortes venaient des grandes plaines de l'Oklahoma, du Kansas, de l'Arkansas et du Texas - zone que l'on appelait Dust Bowl (littéralement: le "bassin de poussière"). La désertification était due à un phénomène de sécheresse climatique, aggravé par la mécanisation de l'agriculture. La concentration des terres agricoles se fit aux dépens des petits exploitants, contraints de partir. C'est à ce peuple de saisonniers que s'intéressent les enquêtes journalistiques et les trois premiers romans de Steinbeck retenus dans ce volume. ("En un combat douteux", "Des souris et des hommes", "Les raisins de la colère").

Source: Bibliothèque de la Pléiade, John Steinbeck, romans, nrf,Gallimard, février 2023, imprimé en France.

 

John Steinbeck

Le prix Nobel de littérature en 1962 et le succès de certains de ses livres, Des souris et des hommes, les Raisins de la colère, ont longtemps valu à Steinbeck une réputation égale à celle de Faulkner et d'Hemingway, ses contemporains. (...) . Steinbeck est probablement l'un des meilleurs romanciers régionalistes américains. C'est son principal, voire son unique mérite. Son histoire est un peu celle du paysan corrompu par la ville. Steinbeck le fruste, le romancier de l'élémentaire, de l'immanence absolue n'aurait jamais dû quitter son village qui l'inspire si bien. Il connaît parfaitement cette « grande vallée » de Salinas, en Californie, qui descend vers le Pacifique, à 200 km au sud de San Francisco, avec ses champs fertiles, ses immenses ranches et les pêcheurs mexicains de Monterey. C'est là qu'il est né, en 1902, d'une famille très simple d'origine irlandaise : père fonctionnaire, mère institutrice. C'est là qu'il a ses « racines »,. (...) Son génie simple, c'est de regarder, d'entendre, de sentir la terre, les hommes et les bêtes de Salinas, sans omettre un détail.(...). Si Steinbeck avait accepté la pente naturelle de son talent, ce serait une sorte de Giono de la Californie.(...)

Source:  D. H. Lawrence, dictionnaire Larrousse. 

L'image humilie la parole

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Auto portrait d'Albretch Dürer

Le protestantisme français, de Jean Calvin (1509-1564) à Jacques Ellul (1912-1994), a toujours manifesté une réticence forte vis-à-vis de l’image. Ellul n’hésite pas à proclamer que le règne triomphant de l’image dans la société contemporaine « humiliait » la parole et, par conséquent, la Parole elle-même.

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Lavaur (2)

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Orgue de Lavaur

L'orgue de la cathédrale de Lavaur a été construit entre 1874 et 1876 par Aristide Cavaillé-Coll, dans un buffet sans doute construit en 1523 par Nicolas Bachelier ( Qui réalisa aussi le buffet du grand orgue de Saint Bertrand de Comminges ).

En 1963, le facteur Edmond Costa effectue des travaux de restauration et des modifications. L'instrument fit l'objet d'une restauration entre 1984 et 1993 par Michel Giroud.

Le buffet de l'orgue remonte à un instrument commandé par l’évêque Simon de Beausoleil et sans doute construit en 1523. On n’en connait pas le facteur même si certaines sources l’attribuent au facteur italien Giovanni Torriano (Jehan Torrian) originaire de Venise. Mais ce dernier ne survécut guère à la construction de l’orgue de l’église Notre- Dame des Tables de Montpellier en 1506/1508, ce qui rend cette attribution improbable.

Le buffet en bois polychrome est attribué au sculpteur et charpentier toulousain Nicolas Bachelier en 1523. Là aussi, des doutes subsistent car ce sculpteur ne serait arrivé dans la région qu’en 1535. Toujours est-il que ce buffet exceptionnel est un chef d’œuvre de l’art de la Renaissance. Il s’étage sur trois niveaux structurés, au premier desquels se déroule une frise de médaillons ornés de bustes à l’antique. Certaines sources notent l’intervention en 1699/1700 d’un facteur du nom de Charles Richard. De cette époque daterait l’ajout d’un positif de dos. Celui-ci aurait été supprimé lors de la reconstruction par Cavaillé-Coll. Deux joues finement sculptées ont alors été ajoutées par le menuisier Imbert et encadrent le buffet.

La console est indépendante, tournée vers la nef, et fermée par un couvercle incliné.

Les claviers ont les naturelles plaquées d'ivoire et les feintes en ébène. Les tirants de jeux, munis de porcelaine, sont disposés en gradins de part et d'autre des claviers. Les accouplements et appels se font par pédales à accrocher.

Plaque en palissandre, incrusté de laiton, de Cavaillé-Coll. 

(Source: https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-lavaur-eglise-saint-alain-fr-81140-lavau-stalai1-t/)

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