Que penser de D.Trump?

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François d’Alançon est journaliste, spécialiste des questions internationales.

Sur son blog "Vues du Monde" hébergé par le journal La Croix, nous pouvons lire ce qui suit:

« Le déclin de l’influence américaine est la grande histoire mondiale de notre époque. »

" Le risque de guerres commerciales, de courses aux armements et de conflits armés augmente."

"L’Amérique ne peut pas être grande chez elle dans un monde en désarroi."

Lire l'intégralité du texte ici...

 

Point de vue.

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Voici le point de vue de Jean-Claude Guillebaud, journaliste, écrivain et essayiste publié le 19/12/2017 sur l'adresse suivante:

http://www.lavie.fr/debats/bloc-notes/l-entourloupe-du-nouveau-siecle-19-12-2017-86910_442.php

L’extraordinaire explosion des inégalités dans le monde, soulignée la semaine dernière par tous les experts internationaux, devrait nous inviter à poser une question dérangeante. Celle-ci : depuis l’effondrement du ­communisme, en 1991, pourquoi tout s’est-il passé comme si le néocapitalisme avait repris à son compte, en les durcissant, les principaux dogmes marxistes, souvent absurdes ?

(...)

On reprend, sous une autre forme, les expressions en usage dans l’ancien monde communiste : avenir radieux, lendemains qui chantent et autres turlupinades. Elles devaient convaincre les peuples de consentir aux sacrifices du présent. Aujourd’hui, les néolibéraux nous répètent que les ­souffrances sociales sont le prix à payer pour atteindre la compétitivité, c’est-à-dire le bonheur. Sous ce déguisement se cache bien le slogan menteur de l’avenir radieux.

(...)

Dans l’ancienne vulgate marxiste, on expliquait l’échec des économies centralisées de l’Est en répétant qu’elles n’étaient « pas assez » communistes. Tu parles ! On procède pareillement aujourd’hui : les défaillances, les injustices et les blocages de nos économies prouveraient que ces dernières ne sont « pas assez » privatisées et déréglementées.

(...)

Nous risquons ainsi d’être gouvernés par les adeptes de cette étrangeté idéologique que je propose d’appeler le « marxisme blanc ».

Lire l'intégralité du texte ici...

Revue de blogs de décembre

Rédigé par yalla castel - - 1 commentaire

Aujourd'hui zoom sur le blog de Jean-Christophe Ploquin rédacteur en chef à La Croix.

http://paris-international.blogs.la-croix.com/la-diplomatie-du-pape-francois-propulse-leglise-catholique-vers-les-blessures-du-monde/2017/12/17/

"Rien ni aucune personne n’est jamais définitivement perdu dans les relations entre nations, entre peuples, entre États."

« Pour le pape, la crise est globale. Et seule une pensée vraiment ouverte peut l’envisager, comprendre où va le monde, et s’attaquer aux situations les plus complexes et les plus urgentes. La pensée ouverte est une pensée flexible qui prend en compte les situations telles qu’elles se déroulent, y compris au-delà des apparences ».

« Alors que le conflit intra-islamique entre sunnites et chiites se déroule notamment sur le champ de bataille syrien, il est important de ne pas tomber dans le piège de devoir choisir son camp entre Riyad et Téhéran ».

"La Chine est aujourd’hui une puissance mondiale. Si nous la voyons de cette façon, cela change le panorama."

« Le pape rejette le mélange de politique, de morale et de religion, qui conduit à présenter une réalité divisée entre le Bien absolu et le Mal absolu, entre un axe du bien et un axe du mal. L’histoire du monde n’est pas un film de Hollywood. Il sait que chaque camp agit à partir de points de vue souvent moralement ambigus. François veut rencontrer les principaux  acteurs pour les amener à réfléchir ensemble, à rechercher le bien. C’est le soft power caractéristique de la politique internationale ».

« L’alliance douteuse entre la politique et le fondamentalisme religieux fonctionne lorsqu’on entretient la peur du chaos. Il y a aujourd’hui une stratégie politique qui cherche le succès politique en amplifiant la rhétorique du conflit, en exagérant le désordre. Qui agite les esprits en dépeignant des perspectives préoccupantes qui n’ont pourtant aucun lien avec la réalité. François apporte systématiquement la contradiction à cette stratégie de la peur. Il appelle les leaders religieux à être des hérauts de la paix. Et il refuse tout crédit à ceux qui cherchent une guerre sainte ».

" La paix ‘pure’ n’existe pas, l’humanité affrontera toujours des conflits ".

« Le conflit ne sera jamais éliminé des relations humaines ou des relations internationales. Et même, pour gagner la paix, il faut mener de vraies et dures batailles ».

« Faire la paix signifie agir sur les points les plus délicats de la politique internationale, au nom des parias et des faibles. Les initiatives de paix dans ce monde qui traverse une dramatique troisième guerre mondiale par morceaux – plus d’une trentaine de conflits dans le monde – doivent toujours être reliées à la paix sociale et à l’inclusion sociales des pauvres. Car les conflits armés s’enracinent dans de tels enjeux. L’immigration, par exemple, produit de l’exclusion, de l’abandon, de la vulnérabilité ».

" Une paix qui ne résulte pas d’un développement intégral est vouée à l’échec; elle engendre toujours de nouveaux conflits et des formes variées de violence".

Il était fort.

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"On ne voulait pas le croire, mais on le vit bien qu’il était fort, à la manière calme dont il quitta le banc pour aller, le pas sonore et la tête haute, vers la pile de bois. Il prit une bûche longue et ronde, non la plus légère, mais la plus lourde qu’il put trouver. Elle avait encore des noeuds, de la mousse, et des ergots comme un vieux coq. D’abord il la brandit et s’écria:
« Regardez, elle est plus dure qu’une barre de fer, et pourtant, moi qui vous parle, je vais la casser en deux sur ma cuisse, ainsi qu’une allumette. »
A ces mots, les hommes et les femmes se dressèrent comme dans une église. Il y avait présents: Barget, le nouveau marié; Perraud, presque sourd, et Ramier, qu’on ne fait pas mentir; Papou s’y trouvait, je me souviens; Castel aussi, il peut le dire: tous gens renommés, qui racontaient d’ordinaire, aux veillées, leurs tours de force, et se frappaient d’étonnement l’un après l’autre. Ce soir là, ils ne riaient plus, je vous assure. Ils admiraient déjà l’homme fort, immobiles et muets. On entendait ronfler derrière eux un enfant couché. Quand il les sentit dominés, bien à lui, il se campa d’aplomb, ploya le genou et leva la bûche de bois avec lenteur. Un moment, il la tint suspendue au bout des ses bras raidis – les yeux éclataient, les bouches s’ouvraient, douloureuses – puis il l’abattit, han!… et, d’un seul coup, se cassa la jambe."

Jules Renard, « Le Vigneron dans sa Vigne ». (Mercure de France,edit.)

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