"La guerre qu’a menée l’Irak contre l’Iran durant huit ans a constitué un moment fondateur pour la perception des réalités régionales et inter-nationales du régime. Au plan global, le refus du Conseil de sécurité de condamner formellement l’agression irakienne a conduit la République islamique à se défier des institutions internationales, une défiance qui laissera des traces bien après la fin du conflit. Au niveau régional, Téhéran est bien obligée de constater son isolement. Mis à part la Syrie, aucun pays voisin, proche ou lointain, ne lui offre son soutien, même formel. L’Iran ne peut compter que sur lui-même, constat qui influencera ses options futures en matière stratégique et militaire."
Pour en savoir plus:
https://www.academia.edu/35664607/LIRAN_DANS_LES_CRISES_DU_MOYEN_ORIENT?email_work_card=thumbnail
Les paroles s’envolent, les écrits demeurent.
Le confinement, la tempête, le couvre-feu sont une invitation pour moi à rester chez moi et à ranger papiers, notes de lecture, et à mettre un peu d’ordre dans la mémoire de mon ordi.
Voici un lien retrouvé de l’été 1999:
https://www.monde-diplomatique.fr/mav/46/RAMONET/55523
Tout ce que nous vivons aujourd’hui y est déjà annoncé.
Bien que comparaison ne soit pas raison il m’arrive souvent de penser à Napoléon III dans ce que nous vivons depuis Yves Mourousi journaliste de télé sur TF1 de 1975 à 1988. Ce journaliste me faisait d’ailleurs penser à « Bel Ami » de Guy de Maupassant.
L’informatique, la télé par satellite, le smartphone connecté sur internet bouleversent la vie économique, politique, culturelle du monde comme le train a bouleversé la vie économique, politique, culturelle de la France du second Empire.
Je ne comparerai pas l’attestation de déplacement à un Ausweis. Je ne risque pas de me faire arrêter par la Gestapo ou la Milice. Mais effectivement cette attestation a un effet pervers. Elle nous met en situation de hors la loi dans notre propre pays sans avoir rien fait de vraiment mal.
Tout comme le permis de conduire à points qui avec la multiplication des radars automatiques plongent des milliers de Français dans l’illégalité quand ils continuent à conduire alors qu’ils n’ont plus de points sur leur permis.
Les mesures visant à autoriser certaines personnes à travailler et d’autres pas me font penser au STO. Dans les faits ce n’est pas comparable mais dans la réalité d’aujourd’hui je pense que nous assistons à un basculement d’opinion dans notre pays. Certaines personnes qui n’ont rien fait de mal se retrouvent hors la loi dans leur propre pays. Comme à l’époque du STO.
Il n’y a pas de révolte, de révolution parce qu’il n’y a pas de leaders pour la mener et parce que beaucoup de nos compatriotes ne veulent pas ajouter du malheur à du malheur. Mais il y a probablement actuellement un mécontentement général dont pour le moment nous ne mesurons pas bien l’importance et les conséquences qu’il aura pour notre avenir proche et lointain.
Ce confinement ne se passe pas comme le premier. Il ne se passe pas bien. Il ne passe pas dans les esprits de beaucoup de personnes qui ne le vivent pas bien du tout.