Une fois cette tragédie surmontée, tout recommencera-t-il comme avant ? Depuis trente ans, chaque crise a nourri l’espérance déraisonnable d’un retour à la raison, d’une prise de conscience, d’un coup d’arrêt. On a cru au confinement puis à l’inversion d’une dynamique sociopolitique dont chacun aurait enfin mesuré les impasses et les menaces (1). La débandade boursière de 1987 allait contenir la flambée des privatisations ; les crises financières de 1997 et de 2007-2008, faire tituber la mondialisation heureuse. Ce ne fut pas le cas.
Lire la suite ici ...
"Il faut se représenter ce jeune garçon frêle et discret de quatorze ans, parti un matin de chez lui sans rien dire de sa ferme résolution et de son fol espoir, attendre le bon avion, courir, grimper dans le train d’atterrissage. "
Lire la suite ici...
"Parfois, les actualités s’entrechoquent de manière particulièrement tragique. Le dernier lundi de décembre, Carlos Ghosn, notre nouvel Arsène Lupin national, ancien grand patron industriel accusé de détournements de fonds, préférait se soustraire à la justice d’un pays démocratique en jouant les filles de l’air dans un jet privé. Quelques jours plus tard, à des milliers de kilomètres de là, Laurent, 14 ans, se glissait dans la pénombre de la nuit africaine dans le train d’atterrissage d’un Boeing, sur le tarmac de l’aéroport d’Abidjan."
Lire la suite ici...
Vincent Arpoulet a été élève du primaire à Labastide Castel Amouroux puis au Grézet Cavagnan ; ensuite collégien au Mas d'Agenais, lycéen à Val-de-Garonne. Il est actuellement élève en Master de relations internationales à la Sorbonne.
Voici son premier article pour le média "Le vent se lève":
"Le 20 février 2019, Lenín Moreno, président de l’Équateur, annonce avoir obtenu 10,2 milliards de dollars de crédits de la part d’organismes internationaux tels que le Fonds monétaire international (FMI) ou la Banque mondiale, entre autres. « Nous allons recevoir plus de 10 milliards de dollars à des taux inférieurs à 5 % en moyenne et sur des durées jusqu’à 30 ans », précise-t-il. Moreno justifie cet accord par la mauvaise gestion des dépenses publiques dans le cadre des politiques publiques mises en place par son prédécesseur, Rafael Correa. Anna Ivanova, chef de mission du FMI pour l’Équateur, explique ainsi que cet accord vient encourager les principaux objectifs du gouvernement équatorien, à savoir créer une économie « plus dynamique », par le biais de mesures visant à favoriser la compétitivité entre les entreprises, assouplir la fiscalité et renforcer les structures de l’économie dollarisée."
Lire la suite ici...