Quand les hommes...

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https://www.youtube.com/watch?v=vsHdaHnTnn4&list=RDvsHdaHnTnn4&start_radio=1

Quand les hommes vivront d'amour Il n'y aura plus de misère Les soldats seront troubadours Mais nous, nous serons morts mon frère

Dans la grande chaîne de la vie Où il fallait que nous passions Où il fallait que nous soyons Nous aurons eu la mauvaise partie

Quand les hommes vivront d'amour Il n'y aura plus de misère Les soldats seront troubadours Mais nous nous serons morts, mon frère

Dans la grande chaîne de la vie Pour qu'il y ait un meilleur temps Il faut toujours quelques perdants De la sagesse ici bas c'est le prix

Quand les hommes vivront d'amour Il n'y aura plus de misère Les soldats seront troubadours Mais nous nous serons morts, mon frère

Quand les hommes vivront d'amour Il n'y aura plus de misère Les soldats seront troubadours Mais nous nous serons morts, mon frère

Quand les hommes vivront d'amour Il n'y aura plus de misère Les soldats seront troubadours Mais nous nous serons morts, mon frère

Source : Musixmatch

Paroliers : Philip Glass / Raymond Levesque

Paroles de Quand les hommes vivront d’amour © Societe D'editions Music.int.(semi), Patricia Editions Musicales Sarl

Je t'aime

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 Amedeo Modigliani

Je t’aime pour toutes les femmes
Que je n’ai pas connues
Je t’aime pour tout le temps
Où je n’ai pas vécu
Pour l’odeur du grand large
Et l’odeur du pain chaud
Pour la neige qui fond
Pour les premières fleurs
Pour les animaux purs
Que l’homme n’effraie pas
Je t’aime pour aimer
Je t’aime pour toutes les femmes
Que je n’aime pas

Qui me reflète sinon toi-même
Je me vois si peu
Sans toi je ne vois rien
Qu’une étendue déserte
Entre autrefois et aujourd’hui
Il y a eu toutes ces morts
Que j’ai franchies
Sur de la paille
Je n’ai pas pu percer
Le mur de mon miroir
Il m’a fallu apprendre
Mot par mot la vie
Comme on oublie

Je t’aime pour ta sagesse
Qui n’est pas la mienne
Pour la santé je t’aime
Contre tout ce qui n’est qu’illusion
Pour ce cœur immortel
Que je ne détiens pas
Que tu crois être le doute
Et tu n’es que raison
Tu es le grand soleil
Qui me monte à la tête
Quand je suis sûr de moi
Quand je suis sûr de moi

Tu es le grand soleil
Qui me monte à la tête
Quand je suis sûr de moi
Quand je suis sûr de moi

Paul Eluard

 

François Morel

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François Morel a perdu en février dernier celle qui partageait sa vie, l’artiste Christine Patry-Morel décédée à l’âge de 67 ans.

 

François Morel confiait récemment à la radio une citation qu’il présenta comme celle que préférait son épouse : 


« Moi par dessus tout c’est la gaité qui m’en impose » (issue du livre de Nicolas Bouvier « l’usage du monde »).


François disait que cette phrase résonne en lui aujourd’hui, comme une invitation, une prescription, un mantra.Il ajoutait : 
 

 La gaieté serait un courage, une attitude. La gaieté serait une volonté, une exigence. Presque une morale.Une manière de s’opposer à un monde qui semble ne vouloir comprendre que la violence, le rapport de force, l’humiliation de l’autre.
 

Dans une société hystérique, dans un monde à feu et à sang, la gaieté serait une vertu, une vertu apaisante et créatrice. Pas une indifférence au monde, pas un ravissement crétin, pas une béatitude hors sol, mais une éthique, un principe de vie, une philosophie.


Moi par-dessus tout, c’est la gaieté qui m’en impose.


Jean-Louis Trintignant aimait citer ce qu’il tenait pour le plus court poème de Jacques Prévert : « Il faudrait essayer d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple ».
 

Par ailleurs, il est poli d’être gai, ainsi que l’ont dit tout un tas de gens à qui l’on prête cette phrase, qui considèrent que la gaieté serait une bienséance.


Moi, par-dessus tout, je vais tenter de rendre présents les disparus par mon assiduité aux vivants, par le bonheur traqué, par la joie retrouvée, par la promesse des lendemains, par la vaillance revendiquée, par la gaieté qui m’en impose. 

Dans ce torrent de médiocrité et de haine qui se déverse chaque jour, il existe quelques sources de lumière. 

 

François Morel cité sur Facebook.
 

 

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