Cardinal François Bustillo
Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire
Député (1920-1928, 1932-1941), conseiller général (1922-1928, 1934-1939 ; 1945-1961), maire de Samazan (1935-1939 ; 1944-1961).
Acteur de premier plan du mouvement communiste entre-les-deux-guerres, orateur de talent, le député des paysans du Lot-et-Garonne eut son heure de notoriété dans les années trente, particulièrement entre 1936 et 1939 alors qu’il présidait la commission de l’Agriculture de la Chambre. Mais celui que tout destinait aux plus hautes fonctions fut remis à la base à la Libération et oublié. Au-delà de ses désaccords avec le « tournant » de septembre-octobre 1939 ou de son inaction dans les années qui suivirent, on peut se demander si son indépendance d’esprit, sa volonté de défendre une position politique personnelle et de ne rien cacher de ses analyses au sein du Parti communiste ni de ses divergences, ne furent pas à l’origine de cet effacement.
Fils unique de Jean Jean et Anne Castaing, métayers devenus petits propriétaires à Samazan (lieu dit Latapie), Jean Jean, comme son père et son grand-père, mais prénommé habituellement Renaud (avec la célébrité son prénom d’emprunt sera associé à son nom pour devenir parfois Renaud-Jean), après des études primaires qui auraient révélé son aisance intellectuelle, travailla jusqu’à la guerre comme cultivateur sur la petite exploitation familiale de six hectares. Trente ans plus tard, en prison, il prendra plaisir à décrire, sans misérabilisme, et avec un souci d’authenticité, les travaux avec son père et sa mère, une femme qui resta toujours proche de lui. Le futur spécialiste des questions paysannes du Parti communiste eut donc une expérience professionnelle pendant plus d’une décennie. Ce jeune paysan qui n’aimait pas aller au bal de Samazan (c’est du moins ce qu’il écrivit le 6 septembre 1914) consacrait ses loisirs à la lecture.
Source:
Saladin Ier, sultan d'Égypte et de Syrie. École fatimide, 1180. (British Museum, Londres.)
L'Occident répond à la contre-offensive de Saladin par une troisième croisade, lancée par le pape Grégoire VIIIen 1087. L'empereur germanique Frédéric Ier Barberousse, le roi de France Philippe II Auguste, et le roi d'Angleterre, Richard Ier Cœur de Lion, prennent la croix dès 1188. Pour assurer le financement de leur entreprise, les deux derniers de ces souverains décident de lever une dîme : la dîme saladine.
Parti en mai 1189, Frédéric Ier Barberousse passe par Constantinople et l'Anatolie, mais il se noie accidentellement en Cilicie un an plus tard, et son armée se disperse. Les deux autres souverains, partis de Vézelay en juillet 1190, empruntent la voie maritime par la Sicile – en chemin Richard conquiert l'île de Chypre –, et vont s'associer au siège d'Acre, établi depuis deux ans par les Latins du Levant. Après la capitulation d’Acre le 12 juillet 1191, Philippe II Auguste regagne la France, et Richard Cœur de Lion assume seul la direction de la croisade.
Vainqueur de Saladin à Arsouf et à Jaffa (septembre 1191 et août 1192), Richard Cœur de Lion reconquiert la totalité du littoral d'Acre jusqu'à Ascalon, mais ne peut s'écarter de ce dernier pour reprendre Jérusalem, en raison des menaces qui pèsent sur ses communications. Aussi signe-t-il avec Saladin, le 3 septembre 1192, une trêve de trois ans qui assure aux chrétiens la possession de la côte de Tyr à Jaffa ainsi que la liberté du pèlerinage à Jérusalem, en échange de facilités analogues reconnues par les chrétiens aux musulmans se rendant à La Mecque.
Ainsi, la troisième croisade a assuré, dans le cadre territorial nouveau du second royaume de Jérusalem, ou « royaume d'Acre », la survie pour près d'un siècle des États latins du Levant.
Source:
https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/les_croisades/38613