Du conflit israélo-palestinien

Rédigé par sadys - - Aucun commentaire

                                                  L'enfer de Dante

Ce qui est nouveau dans le conflit israélo-palestinien qui dure depuis 1947 c’est qu’aujourd’hui il y a partout des téléphones portables qui filment et que partout il y a de plus en plus de caméras de vidéos surveillance qui enregistrent tout. Des images du conflit circulent ensuite sur internet et sur les chaînes de télévision par satellite. 

Au fur et à mesure que le temps passe s’efface, s’éloigne des mémoires collectives le souvenir de la Shoah et des pogroms. Des millions de personnes des générations montantes de par le monde n’en savent rien ou bien peu. 

Les images de l’attaque qui rappellent pour nous Oradour sur Glanne provoquent des réactions différentes:

de l’indifférence ou de l’empathie pour Israël ou pour la Palestine.
ou de la peur
ou de la colère
ou de la haine
ou la tentation de renvoyer la responsabilité des horreurs commises aux deux camps.

Les images de Gaza que nous voyons actuellement en boucles sur toutes les chaînes du monde et sur les vidéos qui circulent sur nos téléphones portables donnent l’impression que ce n’est pas Israël qui va disparaître mais la Palestine et les Palestiniens. Gaza devient un cimetière d'enfants à ciel ouvert

Je ne sais pas voir qui va mettre fin à ce conflit qui dure depuis 76 ans? 

J’ai souvent fait un rêve que je ne verrai sans doute pas se réaliser de mon vivant: Israël et la Palestine devenaient la Suisse du Moyen Orient.

jfsadys

 

Classé dans : guerre - Mots clés : aucun

Peu nous importe...

Rédigé par yalla castel - - 1 commentaire

Samer Abu Hawwash, poète palestinien, 25 octobre 2023:

"Peu nous importe désormais que quiconque nous aime

Nous sommes fatigués des paroles dites et du non-dit

Des mains tendues qui ne parviennent pas

Et des yeux ouverts qui ne voient pas

Nous sommes fatigués de nous-mêmes

En cette nuit interminable

Et de l’attachement obstiné de nos mères

À ce qui reste de nous

D’un rocher que nous continuons de porter

Éternelle malédiction

De précipice en précipice

De trépas en trépas

Et nous n’arrivons toujours pas

Qu’importe, désormais, que quiconque nous aime

Que quiconque nous accompagne

Dans la procession de notre enterrement

Voilà que nous marchons en silence vers une dernière errance

Nous nous tenons tous par la main

Et nous avançons solitaires dans le désert du monde

À un moment

L’un de nos enfants se retourne

jette un dernier regard sur les décombres

Et dit en versant une larme unique :

Peu nous importe désormais que quiconque nous aime"

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