Le temps des vacances.

Rédigé par yalla castel - - 11 commentaires

Mer. Montagne. Campagne.

Ces trois mots évoquent le temps des vacances.

Si vous cherchez un endroit où passer vos vacances, il vous sera demandé de choisir d'abord un lieu déterminé géographiquement. C'est net. Il est incontestable que le vacancier doit trouver le repos et le détachement de son quotidien là où la nature est visible et le paysage authentique. Dans une ville, vous faites du tourisme, vous marchez entre des murs et visitez. Un musée, un château, une "production" humaine. Et si des vacanciers s'agglutinent dans des villes-stations, celles-ci sont balnéaires ou de montagne. C'est que la halte, l'entracte et la détente ne se conçoivent pas sans un contact avec les éléments naturels. Comme si ceux-ci étaient nécessaires au ressourcement et à la vitalité. 

L'être humain n'est-il pas fait de poussières d'étoiles?

Aller au-devant  du soleil, du vent, de la mer, de la terre, des sommets, de la végétation, c'est aussi sans bien s'en rendre compte chercher à renouer avec ses origines, à  retrouver la source de toute création, à vivre en plénitude avec le monde.

Lumière, chaleur, souffle, eau, terre s'unissent pour ordonner, rythmer, organiser, vivifier l'obscur chaos primitif. A l'image d'un orchestre où chaque instrument joue sa partition à l'instant précis et en concorde, les éléments naturels s'ajustent avec rigueur pour célébrer le vivant et harmoniser le monde.  Eden ou jardin paradisiaque dans lequel l'homme en vacances désire se poser et se retrouver. Car non seulement, il se sent à l'unisson avec les vibrations du milieu qui l'entoure, mais selon un mouvement réflexif, il reconnait dans les symboles produits par les éléments ce qui s'agite en son tréfonds, là où se mêlent lumières et ténèbres. Il lui semble s'approprier le soleil qui éclaire, resplendit, mais peut réchauffer jusqu'à l'intense brûlure, s'enivrer de l'air indispensable à sa respiration, et tant qu'il va s'en étourdir ou en manquer, se désaltérer jusqu'à plus soif de l'eau qui désencombre, purifie et submerge et inonde, se rassasier de la terre féconde et nourricière aux profondeurs pourtant tourmentées. 

Alors, le vacancier bien sage,  tout à son désir de se ré-enraciner, de s'installer, de retrouver sa source dont il est coupé tout le restant de l'année,  peut avec Saint-François louer notre Seigneur pour "frère soleil", "frère vent, pour l'air et les nuages et le ciel pur", "pour soeur eau", "pour frère feu", "pour soeur notre mère la terre". (1)

Seulement, bien que ces éléments soient ramenés à sa propre mesure et sa proximité, "frère" et "soeur", il sait que l'Eden n'est pas réellement de ce monde et lui reste partiellement inaccessible. L'appel à la louange exprime cette distance qui le sépare du Jardin qu'il ne possède pas mais qu'il reçoit. Acceptant de ne pas être dans la puissance et l'accaparement, c'est dans l'amour de celui "dont nul homme n'est digne de prononcer Ton Nom" qu'il consentira à la contemplation, au respect et à l'humilité. 

Humilité dont la sonorité du mot nous mène à humus. Glaise, création, vie.

Brigitte Papleux.


(1) "Cantique des créatures" de   Saint François d'Assise.


Note de lecture:

Sur le blog de Mohammed Taleb ( Le Monde des Religions), je lis: " Ce n’est pas par hasard qu’on appelle les versets du Coran signes, ou prodiges (ayat), au même titre que les phénomènes de la nature et les événements intérieurs de l’âme humaine. "

Saint Michel de Murato.

Rédigé par yalla castel - - 9 commentaires

Photo de jfs47 prise le 29/06/2017 à 17h15 avec un téléphone portable Samsung. Traitement de la photo avec l'éditeur d'image GIMP.

Saint Michel de Murato est une église située dans la montagne entre Bastia et Saint Florent.

"Au XII ème siècle , après avoir chassé les Sarrazins, la ville italienne de Pise entreprend de doter la Corse de véritables structures institutionnelles, religieuses, administratives et judiciaires.

L'île est alors divisée en entités géographiques et religieuses: les "Pieve".

C'est à travers cette organisation que Pise exerce son pouvoir administratif et ses responsabilités économiques.

Pendant environ deux cents ans, temps de la "Pax Pisana", des ports sont ouverts, la liberté du commerce rétablie, le littoral sécurisé et les Corses quittent les hauteurs pour occuper et mettre la plaine en culture.

Période heureuse au cours de laquelle la Corse connaît la prospérité.

L'Eglise San MIchele de Murato est sans aucun doute une magnifique illustration de l'art roman pisan et, probablement, un exemple de l'organisation sociale et politique des XII  et XIII èmes siècles où l'Eglise catholique assure aux populations de la Pieve sécurité, développement et justice."

C'est ce que peut lire le visiteur en pénétrant dans l'enclos qui entoure l'Eglise de Saint Michel de Murato.

Pour en savoir plus: http://murato.fr/les-eglises/l-eglise-saint-michel-r3-p4.html

 

 

Centuri.

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Centuri est le nom d'une commune de la côte ouest du Cap Corse. Cette commune a la particularité d'abriter un petit port de pêche encore en activité qui existe depuis 2117 ans au moins, si ce n'est plus. Les produits de la pêche locale sont vendus sur place. Ils sont consommés sur place dans les nombreux restaurants du port. Les langoustines et les langoustes y sont excellentes. L'endroit est connu et réputé pour cela. L'été beaucoup de monde envahit le village qui se ferme à la circulation automobile plusieurs heures par jour. Hors saison il y a un peu moins de monde. Le lieu est paradisiaque.

Pour en savoir plus: https://fr.wikipedia.org/wiki/Centuri

Fil RSS des articles de cette catégorie