« Tu ne tueras point ». Tu ne mettras pas le feu.
Le Tour de France, les jeux olympiques ont effacé de nos écrans de télé, d’ordinateur, de smartphone, (de nos têtes?) les images de ce qui se passe en Nouvelle Calédonie.
Mais Thomas Ribaud a publié le 22.07.2024 un article dans le journal « Marianne » qui a pour titre « L’Embrasement de la Nouvelle Calédonie ne faiblit pas ». En voici un extrait:
« La sépulture d’un ancien grand chef kanak a été vandalisée dans la nuit du 21 au 22 juillet, après que plusieurs églises ont également été visées ces derniers jours. L’apaisement semble loin d’advenir dans le territoire d’outre-mer, en proie à des violences depuis le 13 mai dernier, initialement contre une réforme du corps électoral. (…) Dans la nuit du 18 au 19 juillet, l’église Notre-Dame de l’Assomption, au village de Vao sur l’île des Pins, a été en partie incendiée. D’abord l’église de Saint-Louis, puis celle de l’île des Pins ».
10 MORTS ET PLUS DE 2,2 MILLIARDS D’EUROS DE DÉGÂTS écrit Thomas Ribaud.
Source:
https://www.marianne.net/politique/une-sepulture-et-des-lieux-de-cultes-vandalises-l-embrasement-de-la-nouvelle-caledonie-ne-faiblit-pas
Mais Clara Hidalgo a écrit le 11.07.2024 dans le journal « Le Figaro » un article qui a pour titre »Deux mois après les premières émeutes, toujours pas de retour au calme ». En voici un extrait:
« La situation reste encore très tendue en Nouvelle-Calédonie, près de deux mois après les émeutes qui ont secoué l’archipel. Une nouvelle personne a perdu la vie dans des affrontements avec les forces de l’ordre ce mercredi 10 juillet dans le sud de l’île, portant à dix le nombre de morts – dont deux gendarmes. La victime, un homme de 38 ans, a été touchée par un tir de riposte à longue distance effectué par un gendarme du GIGN durant une opération de déblocage d’une route. (…)
Plus de 1000 élèves privés de cours
« Les écoles, collèges et lycées ont été la cible récurrente des émeutiers. Un grand nombre des établissements a été incendié. Depuis, plus de dix mille jeunes Calédoniens scolarisés dans le public ou le privé n’auraient plus cours, faute de structures pour les accueillir, indique Nouvelle-Calédonie la 1ere. Après les vacances de juin, certains établissements ont rouvert progressivement, mais d’autres demeurent fermés. Pour rappel, les «grandes vacances» de l’archipel ne se déroulent pas entre juillet et août comme en métropole, mais de mi-décembre à mi-février. » (…)
6534 élèves inscrits dans des établissements partiellement dégradés (primaire et secondaire) sont impactés. Tandis que 1830 jeunes sont concernés car leur établissement a été totalement dégradé. Par ailleurs, près de 2000 élèves scolarisés dans l’enseignement catholique dans le premier et second degré sont affectés à ce jour. «Une réflexion est menée pour une possible réouverture des internats en tenant compte des contraintes de sécurité, d’encadrement, de déplacement quant aux livraisons des repas», a indiqué la direction diocésaine à nos confrères sur place. »
Source:
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/nouvelle-caledonie-pres-de-deux-mois-apres-les-premieres-emeutes-le-calme-toujours-pas-de-retour-20240710
Arrivée la guerre le diable agrandit son enfer. (Proverbe espagnol)
-Qu’y a-t-il de pire qu’une guerre?
-Une guerre civile.
Source photo: UNHCR / I.Prickett
"Un berger ou un loup" tel est le titre d'un article de Bertrand Rivière dans le journal "Témoignage chrétien" N°4054 du 11 avril 2024. En voici un extrait:
"En ce temps là Jésus déclare: Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n'est pas le bon pasteur, les brebis ne sont pas à lui: s'il voit venir le loup, il abandonne ses brebis et s'enfuit; le loup s'en empare et les disperse. (...) Moi, je suis le bon pasteur; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent. (...) "
Evangile de Jean, 10, 11-18.
Voici un extrait du commentaire de Bertrand Rivière.
" (...) Le loup n'est rien d'autre que l'humanité, dans sa folle logique exterminatrice, qui disperse les peuples au nom d'une absence de fraternité. Les guerres actuelles (...) n'ont d'autre finalité que de disperser les groupes humains fraternels pour imposer une supériorité, une toute puissance, un projet d'être supérieur à Dieu. (...) "
L'intégralité du texte sur le lien ci-dessous:
https://www.temoignagechretien.fr/lecture-du-21-avril-2024-4e-dimanche-de-paques/
Authentique Rembrandt à voir au Mas d'Agenais.
Le jeudi 28 mars 2024, Christine Pedotti a écrit dans le journal "Témoignage chrétien":
"Comment peut-on célébrer Pâques alors que le monde est plongé dans de tels conflits, de tels drames, de telles douleurs ? Pourtant, nous aimerions tant nous réjouir, trouver à cette saison des couleurs de printemps, de renouveau, de légèreté. Mais n’est-ce pas nous tromper sur le véritable sens de Pâques ? D’ailleurs, si nous regardons l’état du monde au moment de la mort de Jésus, difficile de ne pas y trouver des éléments communs à celui d’aujourd’hui. La tragédie, hélas, n’a pas d’âge. Un pays envahi, occupé, des responsables civils et religieux ordinairement lâches. Des amis sans courage, des traîtres, des couards. Il y a, en ce jour d’exécution à Jérusalem, une sorte de cristallisation du mal, de la bêtise, de la lâcheté, de l’injustice, du mensonge.
Vous me direz : oui, mais il y a le matin de Pâques."
Lire la suite ici: https://www.temoignagechretien.fr/au-coeur-de-la-nuit/
"Si on pouvait arrêter les aiguilles du temps" est une chanson de Berthe Sylva. C'est une chanteuse française née le 7 février 1885 à Lambézellec et morte le 24 mai 1941 à Marseille. Sa chanson fait écho à la colère de nombreuses Françaises et Français pendant et après la première guerre mondiale. Elle fait écho aux affirmations d'Anatole France, d'Henri Barbusse: "On croit mourir pour la patrie on meurt pour les marchands de canons". Les paroles de la chanson résonnent avec les situation de guerres de nos jours en Afrique, au Moyen Orient et en Europe. Des femmes, des hommes, des enfants meurent dans des guerres qui ont pour but de contrôler des gisements pétroliers, gaziers, des gisements de minerais, et pour le contrôle de l'eau et des terres agricoles.
Riches ou pauvres quoi qu´on fasse sur la Terre
Notre existence est une chose éphémère
Et des pendules le tic tac incessant
Semble nous dire “Tout passe avec le temps”
Voici l´enfant qui vient de v´nir au monde
Sa mère penchée vers sa petite tête blonde
Vers la pendule placée près de son lit
Jette un regard et soucieuse se dit
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles
Au cadran qui marque les heures de la vie
Nos p´tits enfants si mignons, si gentils
N´ grandiraient pas pour déserter leur nid
Lorsqu´à vingt ans, un jour, ils se marient
Sans un regret, ils partent et vous oublient
Et les mamans dont ils brisent l´espoir
Pensent On voudrait près d´ soi toujours les voir
Rester petits garçons ou petites filles
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles
Un malfaiteur, pour expier son crime
Est condamné au châtiment ultime
Dans sa cellule, il entend ses gardiens
Dire tout bas “Ce sera pour demain”
Le lendemain, il voit que l´aube se lève
Et ses idées se brouillent comme dans un rêve
Il est secoué de terreur et d´ remords
Et dit, tremblant, sentant venir la mort
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles
Au cadran qui marque les heures de la vie
J´ n´aurais p´t-être pas, lorsque sonnait minuit,
Commis le crime dont je vais être puni
Il a suffi d´une fatale minute
Pour que d´un homme je devienne une brute
Mais quoi, voici l´horloge de la prison
Qui sonne le glas de la séparation
Plus qu´un espoir, mon Dieu, pour ma famille
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles
Dans les campagnes ainsi que dans les villes
Règne le calme et chacun vit tranquille
Sans se douter qu´un orage gronde au loin
Pour bouleverser la paix du genre humain
Un peu partout, en Europe, en Afrique
Les noirs dessous de l´infâme politique
Sèment la guerre, horreur de tous les temps,
Que nul ne peut arrêter et pourtant
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles
Au cadran qui marque les heures de la vie
On n´entendrait plus le tocsin sonner
Pour enlever nos fils à leurs foyers
Quand à l´instant où tous les bras travaillent
Quoi de plus triste que l´heure des batailles
Peut-être qu´un jour retrouvant sa raison
L´homme maudira la guerre et ses passions
Plus de tueries ni d´hommes qui fusillent
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles
Tous emportés par l´effroyable ronde
Les années passent si vite pour tout l´ monde
Que l´on se dit "Pourquoi se jalouser
Se faire tant d´ mal au lieu de s´entraider?"
Deux pauvres vieux, usés, cassés par l´âge
Sentant venir l´heure du grand voyage
Encore unis, comme dans leur jeune temps
Dans un baiser, disent en s´enlaçant
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles
Au cadran qui marque les heures de la vie
Nous n´aurions pas la triste appréhension
D´entendre l´heure de la séparation
Après avoir passé toute une vie
A nous chérir sans aucune jalousie
Le coeur bien gros on n´ devrait pas penser
Qu´un jour, hélas, il faudra nous quitter
Vivons d´espoir, à quoi bon s´faire tant d´ bile
Puisqu´on n´ peut pas arrêter les aiguilles!