Les croisades vues par le dictionnaire Larrouse (2)

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Les succès de la première croisade, facilités par l’état de division politique de l’islam, se révèlent vite précaires. Dès 1128, le gouverneur turc Zangi unifie sous son autorité les provinces de Mossoul et d’Alep : en 1144 il reprend Édesse.

La chute du premier État latin décide le pape Eugène III à appeler à une deuxième croisade. Convaincu par la prédication de Bernard de Clairvaux, le roi Louis VII de France y répond et prend la croix à Vézelay, en mars 1046 ; l’empereur Conrad III en fait autant à Spire en décembre de la même année.

Les deux souverains, chacun à la tête d’une armée, se rendent à Constantinople. La traversée de l’Asie Mineure est meurtrière ; les Turcs font subir de grosses pertes à l’armée de Conrad III. Mais les deux souverains, plus préoccupés d’accomplir leur pèlerinage à Jérusalem que de combattre Zangi, se laissent entraîner par les barons de Jérusalem dans une vaine attaque contre Damas en 1148 et se rembarquent sans avoir tenté de délivrer Édesse.

                 

                             CONTRE NUR AL-DIN ET SALADIN

 

Cette entreprise se solde par un échec, d’autant plus préjudiciable aux États latins du Levant que la mobilisation musulmane trouve deux ardents artisans : Nur al-Din (fils de Zangi), prince fatimide de Syrie, et Salāh al-Dīn (→ Saladin), sultan ayyubide d’Égypte ; le premier s’attaque à la principauté d’Antioche qu’il réduit à une petite frange côtière entre mer et Oronte, puis il fait tomber ce qui reste du comté d’Édesse. L’action de Saladin est encore plus décisive ; il libère l’Égypte de l’emprise fatimide et l’unifie à la Syrie ainsi qu’à la haute Mésopotamie. 

 

Dès lors, unis sur le plan politique mais aussi religieux, les musulmans du Proche-Orient engagent une guerre décisive contre les chrétiens. Après avoir anéanti l’armée des croisés à Hattin (→ bataille de Hattin juillet 1187), Saladin s’empare de Jérusalem (2 octobre), puis de quasiment toutes les possessions latines d’Orient ; seules TyrTripoli et Antioche – du reste privées de communications entre elles par voie terrestre – échappent à sa domination.

Les croisades vues par le dictionnaire Larousse (1)

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Le mot « croisade » n'apparaît dans les textes occidentaux qu'après 1250 ; pour leur part, les croisés et leurs contemporains usaient d'expressions aussi diverses que « voyage de Jérusalem », « voyage vers la Terre sainte », « passage » ou « voyage d'outre-mer ».

Au sens strict sont qualifiés de croisades les pèlerinages en armes (de fait, des campagnes militaires) organisés par l'Église afin de délivrer le tombeau du Christ à Jérusalem.

 

Dès les premiers siècles du christianisme, les lieux saints occupent une place importante dans la spiritualité de l'Occident. Le voyage à Jérusalem et le culte des reliques constituent des pratiques de piété. Ils ont une valeur expiatrice des péchés et libératrice des maladies. Au XI ième siècle, ces pèlerinages en Terre sainte sont stimulés par l'ouverture d'un itinéraire continental à travers la vallée du Danube (1010) et par le renouveau du commerce méditerranéen ; d'individuels, ils deviennent collectifs.

Ce climat de vénération pour la Terre sainte, « occupée » par les musulmans, favorise les projets de puissance de l'Eglise.  Celle-ci, après avoir sanctifié la guerre contre l'infidèle, stimulé et soutenu la reconquête chrétienne de la péninsule Ibérique sur les Maures, qui s'accélère après la chute du califat de Cordoue (1031), décide de porter l'offensive en Orient.

Source: https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/les_croisades/38613

Mille ans de haines à venir

Rédigé par sadys - - Aucun commentaire

Depuis 1948 Israël porte en lui la guerre comme le ciel porte l’orage.

Aujourd’hui en Irak et en Iran et à Gaza nous savons qui a les armes de destruction massive et qui ne les a pas.

Sur les champs de ruines d’Irak, d’Iran et de Gaza vont pousser 1000 ans de haines à venir. 

https://www.histoire-pour-tous.fr/chronologies/3520-chronologie-des-croisades.html

 

jfsadys

Jean Debruynne (1925-2006)

Rédigé par yalla castel - - 1 commentaire

La paix aurait pu être une fleur sauvage, de ces fleurs des champs que nul ne sème ni ne moissonne. 

La paz podría haber sido una flor silvestre, una de esas flores silvestres que nadie siembra ni cosecha.

 

 La paix aurait pu être de ces fleurs des prés que l’on trouve toutes faites un beau matin au bord d’un chemin, au pied d’un arbre ou au détour d’un ruisseau. 

 La paz podría haber sido una de esas flores del prado que uno encuentra yacentes una hermosa mañana al borde de un camino, al pie de un árbol o en el recodo de un arroyo.

 

Il aurait suffi de ramasser la paix comme on ramasse des champignons ou comme on cueille la bruyère ou la grande marguerite. 

 Habría bastado con escoger la paz como se recogen las setas o el brezo o la margarita.

 

Au contraire ! La paix est un travail, c’est une tâche. 

De lo contrario ! La paz es un trabajo, es una tarea.

 

 

Il faut faire la paix comme on fait du blé. 

 Hay que hacer la paz como se hace el trigo.

 

Il faut faire la paix comme il faut des années pour faire une rose et des siècles pour faire une vigne. 

Hay que hacer la paz, como se necesitan años para hacer una rosa y siglos para hacer una vid.

 

La paix n’existe pas à l’état sauvage : il n’y a de paix qu’à visage humain.”

 La paz no existe en la naturaleza: sólo hay paz con rostro humano.

 

Jean Debruynne

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