Comment ça se passe là-haut?

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Infirmière à la retraite, je m’interroge souvent sur la vie des cosmonautes de la station spatiale internationale en orbite autour de notre planète. Et sur les problèmes de santé qu’ils peuvent y rencontrer.

« Comment respirent-ils dans la station spatiale ? Sur une réserve d’air ? Fabriquent-ils l’air dont ils ont besoin durant leur séjour ? Est-il filtré ? Y a-t-il des filtres à microbes ? A virus ? S’enrhument-ils à bord de la station spatiale ? S’ils tombent malade lors d’un séjour dans l’espace que se passe-t-il ? »

J’ai trouvé des débuts d’explications dans les commentaires de la vidéo suivante: https://www.youtube.com/watch?v=V8KABkw6d6w

« L’air de la Station Spatiale est maintenu à bonne température et est recyclé en permanence par un système d’air conditionné (aussi bruyant que dans un avion). L’oxygène est fabriqué à partir de réserves d’eau apportées régulièrement vers l’ISS, que l’on sépare en hydrogène et oxygène grâce à l’électricité des panneaux solaires. Le CO et CO2 est capturé dans des filtres. Il y a de temps en temps un ravitaillement en air par les cargos pour redonner de la pression dans la station, qui est proche de celle sur Terre, à causes des petites fuites lors des sorties par exemple. »

Sur le site suivant http://www.lci.fr/sciences/comment-soigne-t-on-un-astronaute-malade-a-bord-de-la-station-spatiale-internationale-2010847.html j’ai trouvé quelques réponses à mes interrogations sur les éventuels problèmes de santé que les cosmonautes peuvent rencontrer dans la station spatiale internationale. J’y ai re-découvert une évidence. Pour ne pas être malades dans l’espace n’y sont envoyés pour l’instant que celles et ceux qui sont en bonne, en très bonne santé. Tout séjour de longue durée commence donc par une mise en quarantaine des « spationautes » sur terre pour s’assurer qu’ils s’envolent sans maladies microbiennes ou virales. Ils sont observés, « testés », subissent des analyses pendant quarante jours par les médecins qui les suivent depuis des années déjà.

Sur ce même site j’ai appris que les astronautes reçoivent des formations avant leur départ pour se soigner des bobos de la vie courante. Ils emportent avec eux des trousses pharmacies contenant tout ce qu’il faut pour faire quelques points de sutures si nécessaire, pour soigner une dent malade, désinfecter une plaie accidentelle. En apesanteur ils peuvent se blesser en heurtant un objet qui flotte comme eux en cabine. Ils ne peuvent pas par contre pour le moment effectuer une intervention chirurgicale dans l’espace. Mais les chercheurs qui travaillent pour la station spatiale internationale étudient la construction d’un robot capable d’effectuer des interventions chirurgicales « basiques ». Le projet est en cours.

En cas d’urgence et de grave problème de santé une fusée Soyouz est prête en permanence à décoller pour aller chercher et ramener sur terre un cosmonaute gravement malade. C’est sans doute le véhicule de secours le plus cher au monde !

Hygie Asklépios

Notes de lecture :

Pour celles et ceux qui peuvent se connecter sur internet je conseille la lecture des deux sites suivants :

http://www.lci.fr/sciences/comment-soigne-t-on-un-astronaute-malade-a-bord-de-la-station-spatiale-internationale-2010847.html

et

http://radiof6kfa.free.fr/rep_site_kfa/docs_fiches/203_vie-a-bord-de-l-ISS.pdf

 

 

Une vie sauvée.

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Une vie sauvée, une histoire locale aux conséquences inattendues.

Durant la seconde guerre mondiale, l'avion du jeune pilote américain Chuck Yeager est abattu dans le ciel des Landes. Le pilote blessé s'en sort. Il est recueilli par Léo Jolys de Pompogne qui le sauve en le cachant dans sa ferme le mettant ainsi à l'abri de la menace ennemie. Les résistants français l'aident ensuite à traverser les Pyrénées pour réussir son rapatriement vers les USA. De retour dans son pays il est récompensé et il demande au général Eisenhower de retourner au combat aérien. Dans le ciel européen il engrangera soixante missions victorieuses et abattra treize avions allemands.

Le 14 octobre 1947, Yeager devient le premier homme à franchir le mur du son, en dépit de la nature mortelle de ce challenge, atteignant la vitesse de Mach 1.06. Plus tard il battit ce record en atteignant Mach 2.44.

Par la suite Yeager sera le premier commandant de l'école qui formera les astronautes pour la Nasa. Vingt-six de ses élèves deviendront les pilotes des vols habités et des navettes spatiales.

Source: "Le Travailleur de Lot-et-Garonne", n°4705, page 9.

Une grande première dans l'espace pour Thomas Pesquet.

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

 

Il séjourne dans la station depuis le 20 novembre 2016, et aujourd'hui c'est le grand jour !

Thomas Pesquet a 38 ans, il est le quatrième français à sortir dans l'espace et le onzième européen.

Cette mission, il la réalise le 13 janvier 2017 avec l'américain Shane Kimbrough, commandant de l'ISS.

Durant 5 heures et 58 minutes ils sont sortis de la station spatiale internationale pour effectuer des travaux de modernisation sur le système électrique de l'avant-poste orbital. Il s'agissait en fait d'installer des adaptateurs et des câbles électriques pour brancher trois nouvelles batteries lithium-ion de la taille d'un réfrigérateur d'une masse de près de 200 kilogrammes chacune.

Les deux collègues sont ensuite revenus dans l'ISS très fiers d'eux, montrant une mine plus que souriante après les complexes opérations de « déshabillage ».

Un entraînement d'une grande intensité :

Une préparation méticuleuse est nécessaire pour ce genre d'intervention. Thomas s'est entraîné de diverses façons pendant une très longue période afin de savoir exactement quels gestes réaliser et dans quel ordre le moment escompté. C'est notamment dans une piscine au centre spatial de la NASA à Houston que le jeune astronaute s'est aguerri pendant des heures.

Une équipe de soutien au sol a également été formée spécialement pour cette mission afin que la coordination durant l’événement soit parfaite.

Plongés dans l'espace :

Une fois dans l'espace, les deux astronautes doivent procéder à une vérification approfondie de leur équipement afin de ne rien laisser au hasard. Le moindre problème est ici vecteur d'un grand danger. Avant d’entamer un seul mouvement, les deux hommes doivent obligatoirement tenter de se repérer dans ce grand vide afin de n'effectuer aucun déplacement inutile.

Durant la procédure, ils restent attachés grâce à des supports, ce qui complique fortement la plupart de leurs gestes.

Fréquemment, les deux hommes doivent impérativement vérifier chaque parcelle de leur équipement susceptible d’endommagement. Le scaphandre et les gants requièrent notamment une vigilance accrue, ces derniers étant sans arrêt en contact avec la matière pouvant endommager leur qualité.

Une complication, un seul trou entraîne un danger de mort pour les deux astronautes devant rester concentré durant toute la durée de la manœuvre.

Une mission réussie avec succès … :

La mission devait durer 6 heures et 20 minutes, mais les deux astronautes surentraînés l'ont terminée avec beaucoup d'avance. C'est en effet après seulement trois heures de travail que celle-ci fut réalisée. Du temps devant eux, le centre de contrôle de Houston leur demande alors de réaliser d'autres tâches également nécessaires.

[…] mais éprouvante :

La sortie fut exténuante pour les deux hommes qui pendant 5 heures et 58 minutes ont dû rester concentrés malgré la longue durée de la tâche, l'impossibilité de s'alimenter ou d'aller aux toilettes, ainsi que le poids de leur combinaison dépressurisée extrêmement lourde. S'ajoutant à ces difficultés physiques, le soleil était lui aussi de la partie faisant son apparition environ 8 fois au cours de la mission. En effet, la station se déplace à 400 km au dessus de la terre, en fait le tour toutes les 90 minutes et alterne donc du jour à la nuit chaque 45 minutes.

L'ensemble de ce « ballet orbital » a été orchestré depuis le centre spatial Johnson à Houston, au Texas et notamment par Lucas Parmitano, lui aussi astronaute et ingénieur de l'agence spatiale européenne.

Alice Gapail.

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