Nantes et son musée

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

 Source photo: exposition temporaire mai 2023 qui a pour titre Hypersensible, la sculpture hyperréaliste, à fleur de peau. Le personnage de l'image est une sculpture plus vraie que nature.

Le musée de Nantes est à mon goût personnel très intéressant à visiter. Il  est situé au cœur du centre-ville, à deux pas de la Cathédrale, du jardin des plantes et de la gare SNCF. L'entrée du musée est située au 10, rue Georges Clemenceau, 44000 Nantes.Il est ouvert tous les jours de 11h à 19h. Il est fermé le mardi. 

Le musée des beaux-arts a été créé en 1801 par Napoléon Bonaparte, en même temps que 14 autres musées en France. Il a bénéficié d’une dotation d’une quarantaine de tableaux de l’État provenant des réserves du Museum Central (l’actuel musée du Louvre), ce qui a permis de constituer le premier fonds des collections du musée.

Le Musée d’arts de Nantes a fait l’objet d’importants travaux pendant 6 ans de fermeture. Ils ont permis de répondre aux normes contemporaines de conservation et d’augmenter de 30 % la surface d’exposition.

Piloté par le cabinet d’architectes britannique, Stanton Williams, le projet d’extension et de rénovation met en valeur trois bâtiments qui sont, par leur architecture, le reflet de leurs époques respectives : le Palais, la Chapelle de l’Oratoire et le tout nouveau Cube.

Après plus de deux siècles d’existence, le Musée d’arts de Nantes se trouve à l’aube d’une nouvelle ère. Au-delà de la réhabilitation patrimoniale, Sophie Lévy, directrice-conservatrice souhaite faire de ce nouveau musée un lieu vivant et accessible, ouvert sur la ville et ses habitants et révéler sa dimension de grand musée français.

Constitué de plus de 900 œuvres, le parcours muséographique du Musée d’arts de Nantes vous propose de découvrir un large panorama de la peinture occidentale du 13e au 21e siècle.

Les nombreuses liaisons entre les trois espaces architecturaux (le Cube, le Palais et la Chapelle de l'Oratoire) nous permettent d'apprécier les riches collections du musée dans un parcours continu de l'art ancien à l'art contemporain.

Le musée accueille régulièrement tout au long de l'année et des saisons des expositions temporaires. 

Source: https://museedartsdenantes.nantesmetropole.fr/exposition-musee

Pour préparer et programmer une visite seul ou en famille :

Par internet

https://museedartsdenantes.nantesmetropole.fr/home/un-musee-en-reseau/solliciter-le-musee/contact.html

Par téléphone (9h-12h30 / 13h30-17h)

02 51 17 45 00
Depuis l'étranger : +33 2 51 17 45 00

Par courrier

Musée d'arts de Nantes
2 cours du Champ de Mars
44923 Nantes Cedex 9

Homme

Rédigé par yalla castel - - 2 commentaires

Demain le pin emblématique de Palombaggia sera coupé. Condamné par la maladie, il était devenu un danger pour son environnement.

Ceint par quelques murets, il était là depuis des décennies, presque posé sur l’eau, ses branches tendues vers le ciel dominant « sa » plage.

S’il disparaît définitivement de notre paysage, je sais qu’il entre pour toujours dans l’imaginaire collectif de Porto-Vecchio.

Lui qui avait ébloui tant de regards, à commencer par les nôtres, avait au fil des ans noué un lien particulier avec les photographes au point de devenir notre meilleur ambassadeur de par le monde.

Pour toutes ces raisons, la commune a souhaité engager une réflexion qui devra permettre de déterminer les voies et moyens de rappeler la présence de cet arbre mythique.

Déjà un mécène porto-Vecchiais a manifesté le souhait de contribuer à ce projet qui reste à définir. Nous aurons l’occasion d’en reparler.

En attendant, nous disons adieu à notre pin immortalisé ici ces derniers jours, avec pour chacun de nous des souvenirs plein la tête.

Georges Mela, maire de Porto-Vecchio.

 

Homme,

Je suis la flamme de ton foyer dans la nuit hivernale. Et, au plus fort de l'été, l'ombre fraîche de ton toit. Je suis le lit de tes sommeils, la charpente de ta maison, la table où poser ton pain, le mât de ton navire; je suis le manche de ta houe, la porte de ta cabane, je suis le bois de ton berceau et celui de ton cercueil, le matériau de tes oeuvres, et la parure de ton univers.

Ecoute ma prière: ne me détruis pas.

"La forêt", Walter Kümmerly.

 

Nantes (2)

Rédigé par yalla castel - - 27 commentaires

La photo ci-dessus n'est pas prise sur le site des anciens abattoirs. Mais elle illustre "Le voyage à Nantes" ailleurs dans la ville sur le thème "Le pas de côté".

 

Site des anciens abattoirs (Rezé)
 

"Transfert"


Conçu et mis en œuvre par Pick Up production

 

Aux portes de la ville de Nantes, dans un paysage désertique, une cité se dessine et va évoluer au fil des ans. Un espace curieux, exotique, vivant, affranchi, étonnant. Un lieu qui s’invente chaque jour, où l’art s’exprime à ciel ouvert. Des artistes, des architectes, des scénographes l’investissent et s’y croisent. 

Pour sa première saison, musiques, spectacles de rue et de cirque, arts forains et visuels se mêlent aux loisirs populaires, aux espaces de prise de parole, aux chantiers participatifs et aux rendez-vous familiaux. Des expériences singulières ont lieu sur une place publique. Ici, des ateliers d’artistes, un bar, un restaurant, des aires de jeux ; là, un remorqueur ou encore un chapiteau... Un endroit à découvrir, un lieu paisible, apaisant, enrichissant où faire beaucoup de belles et bonne rencontres.

Pour en savoir plus cliquer ici...

 

Le temps des vacances.

Rédigé par yalla castel - - 11 commentaires

Mer. Montagne. Campagne.

Ces trois mots évoquent le temps des vacances.

Si vous cherchez un endroit où passer vos vacances, il vous sera demandé de choisir d'abord un lieu déterminé géographiquement. C'est net. Il est incontestable que le vacancier doit trouver le repos et le détachement de son quotidien là où la nature est visible et le paysage authentique. Dans une ville, vous faites du tourisme, vous marchez entre des murs et visitez. Un musée, un château, une "production" humaine. Et si des vacanciers s'agglutinent dans des villes-stations, celles-ci sont balnéaires ou de montagne. C'est que la halte, l'entracte et la détente ne se conçoivent pas sans un contact avec les éléments naturels. Comme si ceux-ci étaient nécessaires au ressourcement et à la vitalité. 

L'être humain n'est-il pas fait de poussières d'étoiles?

Aller au-devant  du soleil, du vent, de la mer, de la terre, des sommets, de la végétation, c'est aussi sans bien s'en rendre compte chercher à renouer avec ses origines, à  retrouver la source de toute création, à vivre en plénitude avec le monde.

Lumière, chaleur, souffle, eau, terre s'unissent pour ordonner, rythmer, organiser, vivifier l'obscur chaos primitif. A l'image d'un orchestre où chaque instrument joue sa partition à l'instant précis et en concorde, les éléments naturels s'ajustent avec rigueur pour célébrer le vivant et harmoniser le monde.  Eden ou jardin paradisiaque dans lequel l'homme en vacances désire se poser et se retrouver. Car non seulement, il se sent à l'unisson avec les vibrations du milieu qui l'entoure, mais selon un mouvement réflexif, il reconnait dans les symboles produits par les éléments ce qui s'agite en son tréfonds, là où se mêlent lumières et ténèbres. Il lui semble s'approprier le soleil qui éclaire, resplendit, mais peut réchauffer jusqu'à l'intense brûlure, s'enivrer de l'air indispensable à sa respiration, et tant qu'il va s'en étourdir ou en manquer, se désaltérer jusqu'à plus soif de l'eau qui désencombre, purifie et submerge et inonde, se rassasier de la terre féconde et nourricière aux profondeurs pourtant tourmentées. 

Alors, le vacancier bien sage,  tout à son désir de se ré-enraciner, de s'installer, de retrouver sa source dont il est coupé tout le restant de l'année,  peut avec Saint-François louer notre Seigneur pour "frère soleil", "frère vent, pour l'air et les nuages et le ciel pur", "pour soeur eau", "pour frère feu", "pour soeur notre mère la terre". (1)

Seulement, bien que ces éléments soient ramenés à sa propre mesure et sa proximité, "frère" et "soeur", il sait que l'Eden n'est pas réellement de ce monde et lui reste partiellement inaccessible. L'appel à la louange exprime cette distance qui le sépare du Jardin qu'il ne possède pas mais qu'il reçoit. Acceptant de ne pas être dans la puissance et l'accaparement, c'est dans l'amour de celui "dont nul homme n'est digne de prononcer Ton Nom" qu'il consentira à la contemplation, au respect et à l'humilité. 

Humilité dont la sonorité du mot nous mène à humus. Glaise, création, vie.

Brigitte Papleux.


(1) "Cantique des créatures" de   Saint François d'Assise.


Note de lecture:

Sur le blog de Mohammed Taleb ( Le Monde des Religions), je lis: " Ce n’est pas par hasard qu’on appelle les versets du Coran signes, ou prodiges (ayat), au même titre que les phénomènes de la nature et les événements intérieurs de l’âme humaine. "

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