Si on pouvait arrêter les aiguilles du temps

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

"Si on pouvait arrêter les aiguilles du temps" est une chanson de Berthe Sylva. C'est une chanteuse française née le 7 février 1885 à Lambézellec et morte le 24 mai 1941 à Marseille. Sa chanson fait écho à la colère de nombreuses Françaises et Français pendant et après la première guerre mondiale. Elle fait écho aux affirmations d'Anatole France, d'Henri Barbusse: "On croit mourir pour la patrie on meurt pour les marchands de canons". Les paroles de la chanson résonnent avec les situation de guerres de nos jours en Afrique, au Moyen Orient et en Europe. Des femmes, des hommes, des enfants meurent dans des guerres qui ont pour but de contrôler des gisements pétroliers, gaziers, des gisements de minerais, et pour le contrôle de l'eau et des terres agricoles. 

 

Riches ou pauvres quoi qu´on fasse sur la Terre 
Notre existence est une chose éphémère 
Et des pendules le tic tac incessant 
Semble nous dire “Tout passe avec le temps” 
Voici l´enfant qui vient de v´nir au monde 
Sa mère penchée vers sa petite tête blonde 
Vers la pendule placée près de son lit 
Jette un regard et soucieuse se dit 
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles 
Au cadran qui marque les heures de la vie 
Nos p´tits enfants si mignons, si gentils 
N´ grandiraient pas pour déserter leur nid 
Lorsqu´à vingt ans, un jour, ils se marient 
Sans un regret, ils partent et vous oublient 
Et les mamans dont ils brisent l´espoir

Pensent On voudrait près d´ soi toujours les voir 

Rester petits garçons ou petites filles 

Si l´on pouvait arrêter les aiguilles

Un malfaiteur, pour expier son crime 
Est condamné au châtiment ultime 
Dans sa cellule, il entend ses gardiens 
Dire tout bas “Ce sera pour demain” 
Le lendemain, il voit que l´aube se lève 
Et ses idées se brouillent comme dans un rêve 
Il est secoué de terreur et d´ remords 
Et dit, tremblant, sentant venir la mort 
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles 
Au cadran qui marque les heures de la vie 
J´ n´aurais p´t-être pas, lorsque sonnait minuit, 
Commis le crime dont je vais être puni 
Il a suffi d´une fatale minute 
Pour que d´un homme je devienne une brute 
Mais quoi, voici l´horloge de la prison 
Qui sonne le glas de la séparation 
Plus qu´un espoir, mon Dieu, pour ma famille 
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles 

Dans les campagnes ainsi que dans les villes 
Règne le calme et chacun vit tranquille 
Sans se douter qu´un orage gronde au loin 
Pour bouleverser la paix du genre humain 
Un peu partout, en Europe, en Afrique 
Les noirs dessous de l´infâme politique 
Sèment la guerre, horreur de tous les temps, 
Que nul ne peut arrêter et pourtant 
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles 

Au cadran qui marque les heures de la vie 

On n´entendrait plus le tocsin sonner 
Pour enlever nos fils à leurs foyers 
Quand à l´instant où tous les bras travaillent 
Quoi de plus triste que l´heure des batailles 
Peut-être qu´un jour retrouvant sa raison 
L´homme maudira la guerre et ses passions 
Plus de tueries ni d´hommes qui fusillent 
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles 
Tous emportés par l´effroyable ronde 
Les années passent si vite pour tout l´ monde 
Que l´on se dit "Pourquoi se jalouser 
Se faire tant d´ mal au lieu de s´entraider?" 
Deux pauvres vieux, usés, cassés par l´âge 
Sentant venir l´heure du grand voyage 
Encore unis, comme dans leur jeune temps 
Dans un baiser, disent en s´enlaçant 

Si l´on pouvait arrêter les aiguilles 
Au cadran qui marque les heures de la vie 
Nous n´aurions pas la triste appréhension 
D´entendre l´heure de la séparation 
Après avoir passé toute une vie 
A nous chérir sans aucune jalousie 
Le coeur bien gros on n´ devrait pas penser 
Qu´un jour, hélas, il faudra nous quitter 
Vivons d´espoir, à quoi bon s´faire tant d´ bile 
Puisqu´on n´ peut pas arrêter les aiguilles!

 

J'en appelle à la tendresse

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J'en appelle à la tendresse

Chanson de Michèle Torr

Devant ces yeux d'enfant qui ont froid, qui ont faim

Dites-vous que l'argent vous brûlera les mains

Devant ces présidents qui dirigent le monde

Qui jouent au cerf-volant avec toutes leurs bombes

Devant les synagogues, devant les cathédrales

Il n'y a qu'un bon Dieu, mais toujours plusieurs diables

Devant ceux qui n'ont rien, devant ceux qui ont tout

S'il le faut je veux bien, le chanter à genoux

J'en appelle à la tendresse

À l'amour, s'il nous en reste

J'en appelle à tous les hommes

Que leur volonté soit bonne

J'en appelle à la tendresse

En plein cœur, je vous adresse

Une chanson d'espoir en somme

J'en appelle à tous les hommes

Au front des monuments, n'écrivez pas l'histoire

Un soldat trop vaillant, c'est un ami qui part

Au nom de quelle folie, au nom de quel pouvoir

On les envoie cueillir, les lauriers de la gloire

J'ai le cœur d'une femme et les mots pour le dire

Il y a trop de larmes dans ce monde en délire

Dites-moi si je mens, dites-moi si j'ai tort

S'il le faut je veux bien, vous le chanter plus fort

J'en appelle à la tendresse

À l'amour, s'il nous en reste

J'en appelle à tous les hommes

Que leur volonté soit bonne

J'en appelle à la tendresse

En plein cœur, je vous adresse

Une chanson d'espoir en somme

J'en appelle à tous les hommes

J'en appelle à la tendresse

J'en appelle à la tendresse

J'en appelle à la tendresse

J'en appelle à la tendresse

 

Michèle Torr est née le 7 avril 1947 à Pertuis, Vaucluse. Elle chante toujours. En avril 2020 elle a participé à la tournée "Âge tendre, la tournée des idoles".

"J'en appelle à le tendresse" a été composée par Didier Barbelivien. 

Elle est sortie en 1981. Elle a été écrite pour encourager Mère Térésa dans sa lutte pour les pauvres en Inde. C'est aussi une chanson qui dénonce l'indifférence, l'hypocrisie, la corruption et les guerres des mondes ainsi que la richesse en face de la pauvreté qui abaisse les plus faibles d'entre nous. 

Ce fut une des chansons les plus populaires de l'année 1981

Soprano

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Hey, Blacko Soprano

Sniper, Psy 4

Ça n'arrive qu'aux autres, on n'réalise pas tant que ça ne nous touche pas On sait très bien c'qui se passe ailleurs mais on ose se plaindre Relativise, ferme les yeux, imagine toi (imagine toi) Tu verras comme ta vie est belle

Fermes tes yeux et imagine ta vie Dans ces pays où les hommes politiques sont en treillis Où la liberté d'expression est une conspiration Où le dollar civilise avec des canons Où on peut mourir d'une simple fièvre Où les épidémies se promènent sans laisse Crois-tu vraiment tenir sous la canicule De ces pays où pendant deux mois, tu bronzes, eux toute l'année ils brûlent? Imagine ta vie sans eau potable, une douche les jours de pluie Pas d'bouffe mise sur la table Imagine toi dans un hôpital avec une maladie incurable, une maladie qui t'juge coupable Imagine toi enfermé comme Natascha Kampusch, ou brûlé comme Mama Galledou dans l'bus Ouvre les yeux maintenant et avant d'insulter la vie réfléchis dorénavant

Ça n'arrive qu'aux autres, on n'réalise pas tant que ça ne nous touche pas On sait très bien c'qui se passe ailleurs mais on ose se plaindre Relativise, ferme les yeux, imagine toi Tu verras comme ta vie est belle

Fermes les yeux et imagine toi quelque part en Afrique Dans un village bâti de terre, sous un soleil de plomb Imagine l'air chaud et lourd, cette étendue désertique Ce maigre troupeau de chêvres, ta main et ce bâton Imagine cette longue marche que tu dois accomplir Afin que tes bêtes puissent paître et se rafraîchir Ces 30 bornes à faire, ces voleurs de bétails et leur kalachnikov qui tirent sans réfléchir Imagine Madagascar et ses montagnes d'ordures Imagine tes huit ans et tes pieds sans chaussures Imagine tes mains dans les détritus Pour un bout de pain, mais tu t'y habitues Imagine Paris et son périphérique Quelque part sous un pont pas loin du trafic Imagine toi sous un duvet sale Luttant contre le froid, luttant contre la dalle Maintenant imagine toi dans ta voiture, bloqué dans les embouteillages L'homme sort lentement de sa couverture, l'homme a ton visage (Imagine) Dis-moi ce que tu ressens, le regardes-tu autrement? Avant d'insulter la vie réfléchis dorénavant

Ça n'arrive qu'aux autres, on n'réalise pas tant que ça ne nous touche pas On sait très bien c'qui se passe ailleurs mais on ose se plaindre Relativise, ferme les yeux, imagine toi Tu verras comme ta vie est belle

Karl, imagine toi sans la musique La santé abîmée par les 3-8, les allers-retours aux ASSEDIC Saïd, imagine toi sans cette réussite En galère, juste le SMIC, prisonnier de cette tour de brique Imagine toi sans Sniper, moi sans Psy 4 Et ces bons moments que d'autres ne connaissent pas Imagine un peu nos vies sans tout ça C'est pour ça! Remercions Dieu pour tout ça Pardon pour les jours où j'me plains Les jours où je ne vois que moi, mon nez et pas plus loin Pardon pour toutes ces fois où j'ai grossi mes problèmes Pour toutes ces fois où j'ai fait tourner le monde sur moi-même Ferme tes yeux juste une seconde Vois la misère du monde et ta place dans tout ça Prenons conscience de la chance qu'on a et tu verras peut-être que la vie est belle

Ohoh yeah oh Blacko Soprano

Ça n'arrive qu'aux autres, on n'réalise pas tant que ça ne nous touche pas (ho yeah) On sait très bien c'qui se passe ailleurs mais on ose se plaindre Relativise, ferme les yeux, imagine toi Tu verras comme ta vie est belle

Ça n'arrive qu'aux autres, on n'réalise pas tant que ça ne nous touche pas On sait très bien c'qui se passe ailleurs mais on ose se plaindre (Blacko, Soprano) Relativise, ferme les yeux, imagine toi Tu verras comme ta vie est belle

Source : Musixmatch

Paroliers : Pascal Koe / Carl Appela / Said M Roumbaba

Paroles de Ferme les yeux et imagine toi © La Cosca

 

Qui est Soprano:

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Soprano_(rappeur)

 

L'écouter:

 

https://www.youtube.com/watch?v=8MQ5eG0WuUE

 

 

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