Après de très longues péripéties nous avons pu déménager 9 rue de Veyries à Casteljaloux où nous sommes installés maintenant depuis 1 an et demi.
Nous avons du changer d’activités, la boutique solidaire ne fonctionnait plus et le peu de bénévoles s’essoufflaient.
Nous avons souhaité nous réinventer tout en poursuivant nos activités micro crédit, aides au règlement des factures, aides d’urgence.
Nous avons une table de convivialité où les personnes accueillies s’activent à faire du tricot, du scrapbooking, de la couture, des objets à décorer.
Nous vendons nos créations sur le marché et aussi à l’Eglise de Casteljaloux. Vous pouvez aussi les voir et les acheter dans notre atelier, vous serez les bienvenus.
Nous projetons de faire une sortie conviviale autour d’un bon repas.
Si vous avez des propositions d’ateliers, nous serons heureuses de vous accueillir et d’apprendre des choses nouvelles avec vous.
Le mot « croisade » n'apparaît dans les textes occidentaux qu'après 1250 ; pour leur part, les croisés et leurs contemporains usaient d'expressions aussi diverses que « voyage de Jérusalem », « voyage vers la Terre sainte », « passage » ou « voyage d'outre-mer ».
Au sens strict sont qualifiés de croisades les pèlerinages en armes (de fait, des campagnes militaires) organisés par l'Église afin de délivrer le tombeau du Christ à Jérusalem.
Dès les premiers siècles du christianisme, les lieux saints occupent une place importante dans la spiritualité de l'Occident. Le voyage à Jérusalem et le culte des reliques constituent des pratiques de piété. Ils ont une valeur expiatrice des péchés et libératrice des maladies. Au XI ième siècle, ces pèlerinages en Terre sainte sont stimulés par l'ouverture d'un itinéraire continental à travers la vallée du Danube (1010) et par le renouveau du commerce méditerranéen ; d'individuels, ils deviennent collectifs.
Ce climat de vénération pour la Terre sainte, « occupée » par les musulmans, favorise les projets de puissance de l'Eglise. Celle-ci, après avoir sanctifié la guerre contre l'infidèle, stimulé et soutenu la reconquête chrétienne de la péninsule Ibérique sur les Maures, qui s'accélère après la chute du califat de Cordoue (1031), décide de porter l'offensive en Orient.
Emmanuel Mounier est né il y a 120 ans. Il est mort il y a 75 ans. Le journal « La Croix », le journal « La Vie » et la revue « Esprit » (dont il a été le fondateur) lui ont consacré des articles. Il est considéré comme un philosophe catholique et un porte-parole du courant de pensée appelé « personnalisme » .
Voici un court extrait d’un article de la revue Esprit qui lui est consacré le 1er avril 2025 date de son anniversaire de naissance :
« Les uns imaginent que la paix est un bien que l’on garde sans bouger, méritant par cette sagesse une exception d’infortune. […] Ils voient la France comme une sorte de zone morte qui pourrait rester fixe quand tourbillonneraient autour les civilisations. »
Ces mots sont ceux d’Emmanuel Mounier, le fondateur de la revue Esprit, dans un article intitulé « Lendemains de trahison », écrit peu après la signature des accords de Munich, en septembre 1938.
Et il ajoute :
« Si des hommes résolus à ne pas tuer, à imposer un ordre d’où l’homicide direct et indirect soit éliminé peuvent être une force inestimable de résistance, des hommes résolus à ne pas se battre ne font que surexciter les guerriers. »
Jean-François Sadys, paroisse Notre-Dame de l’Avance, Casteljaloux, Lot-et-Garonne
La paix aurait pu être une fleur sauvage, de ces fleurs des champs que nul ne sème ni ne moissonne.
La paz podría haber sido una flor silvestre, una de esas flores silvestres que nadie siembra ni cosecha.
La paix aurait pu être de ces fleurs des prés que l’on trouve toutes faites un beau matin au bord d’un chemin, au pied d’un arbre ou au détour d’un ruisseau.
La paz podría haber sido una de esas flores del prado que uno encuentra yacentes una hermosa mañana al borde de un camino, al pie de un árbol o en el recodo de un arroyo.
Il aurait suffi de ramasser la paix comme on ramasse des champignons ou comme on cueille la bruyère ou la grande marguerite.
Habría bastado con escoger la paz como se recogen las setas o el brezo o la margarita.
Au contraire ! La paix est un travail, c’est une tâche.
De lo contrario ! La paz es un trabajo, es una tarea.
Il faut faire la paix comme on fait du blé.
Hay que hacer la paz como se hace el trigo.
Il faut faire la paix comme il faut des années pour faire une rose et des siècles pour faire une vigne.
Hay que hacer la paz, como se necesitan años para hacer una rosa y siglos para hacer una vid.
La paix n’existe pas à l’état sauvage : il n’y a de paix qu’à visage humain.”
La paz no existe en la naturaleza: sólo hay paz con rostro humano.
La paroisse Notre Dame de l'Avance organise un pèlerinage à Beyrac le lundi 9 juin 2025 ouvert à toutes les personnes qui voudront bien y participer.
Rendez-vous à 9h30 sur le parking devant l'église de la Réunion.
Départ à pied à 10h en direction de la chapelle Notre Dame des Prés. Distance à parcourir: 2,5 km. Possibilité pour les personnes qui ne peuvent pas marcher d'être prises en charge par des voitures.
Messe à 11h.
Repas à midi trente sur le principe du panier partagé dans le jardin de la maison paroissiale de Casteljaloux, 4 place de l'Eglise.
L'église de Beyrac, sur la commune de La Réunion, est l'objet d'un pèlerinage très ancien qui a lieu tous les ans le lundi de la Pentecôte. La paroisse de Beyrac est citée pour la première fois au XIIIe siècle. Elle est alors une annexe de la paroisse d'Anzex.
Notre Dame des prés est une modeste église de style roman, dont la construction remonte au Moyen Âge. La nef est un vaisseau unique éclairé par quatre baies en plein cintre de petites dimensions. Il est terminé à l'est par une abside semi-circulaire plus étroite, soutenue à l'extérieur par deux contreforts. Une sacristie de plan rectangulaire est accolée contre la nef au nord. La façade occidentale, un clocher-mur à deux baies, est précédée d'un porche fermé. Elle est située dans un cadre champêtre, sur une butte ombragée.
L'église est dominée par une statue de la Vierge. Elle rappelle que l'église est placée sous sa protection. C'est à elle que les fidèles demandaient de préserver les récoltes contre la grêle.
Pendant des siècles il n'y avait pas de Sécurité sociale, d'assurances grêle intempérie tempête. Les paysans d'alors priaient la Vierge Marie de les en protéger.
(Source: Escampette , Côteaux et Landes de Gascogne)