Assemblée générale de l'association "Bienvenue"

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Vendredi 12 avril 2024 l'association “Bienvenue” a tenu son assemblée générale annuelle dans une salle du Centre Jean XXIII 43, boulevard Edouard Lacour 47000 Agen. Les responsables de l'association ont présenté les comptes 2023. Ils ont donné les chiffres des recettes, des dépenses et présenté les actions menées en 2023. Le budget est en équilibre et une réserve d'argent existe. Ils ont donné des nouvelles des familles syriennes et irakiennes accueillies. “Bienvenue ” existe depuis 15 ans. Cette association aide les parents migrants et leurs enfants à remplir les dossiers de demande d'asile, de logement, d' inscriptions scolaires. Des cours d'apprentissage du Français sont donnés aux parents et aux enfants. Un suivi de la scolarité est mis en place pour chaque enfant avec des cours de soutien si besoin est. Il y avait ce soir là présents à l'assemblée générale de jeunes parents accompagnés par l'association "Bienvenue" pour remplir des dossiers de demande de reconnaissance de leur compétences professionnelles acquises dans leur pays d'origine. Pour certains d'entre eux Bac+3,Bac+4, Bac+5. Parmi les personnes présentes certaines d'entre elles ont expliqué les emplois trouvés en attendant une issue favorable à leur demande. (Plaquiste, ouvrier maçon, couturière) Au cour de cette assemblée générale les membres du bureau ont fait appel à candidature de nouveaux bénévoles pour rejoindre l'association et l'aider à poursuivre ses actions dans la durée. Pour en savoir plus, pour rejoindre l'association contacter le 06 74 51 23 75.

Voeux CFMRADIO47 de 2024

Rédigé par sadys - - Aucun commentaire

Bonsoir à vous tous. Merci d'avoir répondu nombreux à l'invitation de votre radio locale. Au nom de tous les membres de Cfmradio47 je vous souhaite bonne année et bonne santé.

Pour aller un peu plus loin que cette formule d'usage je vous propose les voeux de nouvel an de Madame de Sévigné née en 1626 et morte en 1696. Elle aurait écrit 800 lettres à sa fille unique et préférée dont 600 ont été publiées. Je vous avoue que je n'en ai lues aucune. Voici pour vous tous ses voeux de nouvel an:

"Que cette année vous soit heureuse: que la paix, le repos et la santé vous tiennent lieu de fortune." 

Sur Facebook la semaine dernière a circulé un texte de Charly Chaplin extrait de son film "Le Dictateur". Le film date de 1940 et n'a été projeté en France qu'en 1945. En voici un bref extrait:

"Nous pensons trop et nous ressentons trop peu. Plus que de machines nous avons besoin d'humanité. Plus que d'intelligence nous avons besoin de douceur et de gentillesse. Sans ces qualités la vie perd de son sens." 

Et 84 ans plus tard cette affirmation me semble être toujours d'actualité. Sur le lien suivant l'intégralité du discours de Charlot:

https://www.charliechaplin.com/fr/articles/249-Le-discours-final-du-Dictateur

Mon père et ma mère ont été instituteurs de campagne en classe unique préparant au certoch.

J'ai gardé le souvenir des jours d'école qui commençaient par une phrase de Morale inscrite au tableau noir à la craie blanche sous la date du jour. J'ai gardé l'habitude de noter dans la mémoire de mon ordinateur des phrases qui ont retenu mon attention. En voici une que je voudrais partager avec vous ce soir:

"Tout le monde pense à changer le monde mais personne ne pense à se changer lui-même." (Léon Tolstoï)

Je terminerai ma prise de parole devant vous ce soir par quelques mots de George Clémenceau (1841/1929) que j'aimerais voir se réaliser un jour:

"Le gouvernement a pour mission de faire que les bons citoyens soient tranquilles et que les mauvais ne le soient pas."

Merci de m'avoir prêté attention. Souhaitons-nous d'être tous là l'an prochain.

 

Jean Claude Davenne (3)

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Sur son site internet la Fesu snuipp 47 a publié un entretien de Jean Claude Davenne avec la Ligue de l'enseignement. Le voici ci-dessous:

Je viens d’une famille très modeste qui vivait à Monbahus, petit village retiré, au nord du département. Nous n’avions pas de voiture et j’ai vécu jusqu’à l’âge de 15 ans dans cet endroit où il ne s’organisait des activités qu’autour de l’école qui avait une Amicale Laïque. Dans ce village, le côté religieux était très présent et l’école privée catholique bien implantée. Elle avait toutefois la même importance que l’école laïque. J’ai tout de même fait mon catéchisme, quoique la religion ne fut pas au centre de mon éducation, ni des préoccupations de ma famille.

Mon père était ouvrier menuisier dans une toute petite entreprise où ils étaient deux, le patron et lui. Il ne gagnait pas beaucoup d’argent et n’était pas toujours payé à temps. Mais dans cette famille modeste, j’ai vécu une enfance heureuse et j’ai fait de nombreuses découvertes à travers l’école, avant d’aller au collège public de Casseneuil pour lequel je n’ai pas de souvenirs particuliers en dehors de ce que l’on doit apprendre. J’étais en pension du fait que mes parents n’avaient pas le permis de conduire (nous étions d’ailleurs nombreux dans ce cas). Et puis, parce que des professeurs m’ont aidé à choisir, j’ai passé le concours d’entrée à l’Ecole Normale. A l’époque, il existait des professeurs qui faisaient un peu de social et qui sentaient que certains élèves avaient du potentiel. Ils savaient que je n’étais pas mauvais à l’école, que je pouvais poursuivre après le collège mais que je ne ferais pas d’études supérieures parce que nous étions quatre dans une famille avec peu de moyens. Ils m’ont incité à passer le concours d’entrée à l’Ecole Normale, ce que j’ai fait en troisième, sans guère d’espoir, d’autant que je savais qu’il y avait une classe spéciale au collège qui était constituée d’élèves qui préparaient le concours ; alors je n’avais pas trop d’illusions.

Mais je l’ai eu, et cela a été un changement total d’univers pour moi, parce que nous étions en 1969, donc après Mai 68... Ce qui était formidable, surtout, c’était l’ouverture culturelle. Il y avait un ciné-club, nous faisions des sorties au théâtre... J’ai découvert également la FOL qui organisait ce que je n’ai jamais revu depuis. Durant la première semaine de cours, il n’y avait pas d’enseignants et la FOL proposait des activités dans le but premier de permettre aux élèves de faire connaissance. Nous avons vécu une semaine formidable, avec des ateliers de théâtre, de cinéma qui permettaient de voir la FOL autrement qu’à travers des discours, mais autour d’activités qui nous passionnaient.

C’est là que je suis rentré « dans le bain », que je me suis tourné vers l’audiovisuel, d’abord par intérêt personnel. Tout le reste m’intéressait aussi, mais j’étais particulièrement attiré par le cinéma. L’audiovisuel se mettait en place. Au départ, c’était des diaporamas, des photos, du son, sans lien. Et puis j’ai fait des stages départementaux de formation où j’ai rencontré des gens qui étaient militants à la FOL. Cela m’a donné envie d’aller plus loin et donc j’ai fait de la formation audiovisuelle.

J’ai rencontré l’UFOLEIS, Marcel Desvergnes, ou d’autres gens comme lui et j’ai compris que j’avais des actions à mener là. C’est comme cela que je suis entré dans le milieu de l’animation et de la FOL. Quand je suis revenu de coopération, j’ai été mobile un temps, parce que, pour les jeunes qui débutaient comme moi, il n’y avait pas de poste fixe disponible. Il nous était donné des postes intéressants, des classes de transition, mais comme il y avait un poste qui se libérait à la FOL... je l’ai pris.

J’ai alors été responsable du service UFOLEIS, à la suite de Jacques Riche. J’étais arrivé à une époque où cela « bougeait » beaucoup. L’UFOLEIS faisait du prêt de matériel et du prêt de documents pédagogiques aux enseignants. A ce moment-là, le CDDP (Centre Département de Documentation Pédagogique) a pris de l’ampleur et nous avons été beaucoup plus sur le terrain, en lien avec d’autres services. La transversalité fonctionnait bien à la FOL, nous venions en complémentarité. Au départ nous allions aux Assemblées Générales des associations. Nous nous partagions le travail, avec les autres délégués, à la réunion hebdomadaire. Cela m’impressionnait parce que c’est là que je me suis aperçu que c’était très disparate, les associations étaient très diversifiées. Celles qui nous invitaient voulaient travailler avec nous.

Le Conseil Général, à ce moment-là, aidait beaucoup la FOL dans tous les domaines mais, au début des années quatre-vingt, tout a changé ; un premier coup nous a été porté. La FOL gérait beaucoup de centres de loisirs dans le département, les subventions y arrivaient et, brusquement, ce fut l’arrêt total. Mais ce n’était que le début car cela a continué, de façon assez radicale. Mon poste a été un des premiers à disparaître en 1987, durant la première cohabitation.

Concernant l’audiovisuel, nous avions maintenu les stages départementaux qui se faisaient le week-end. Il y a eu de moins en moins de participants et ils ont périclité. Il y avait aussi les ciné-clubs (66 lorsque je suis arrivé), quand je suis parti il en restait très peu. Il y en avait beaucoup dans les collèges et les lycées et, lorsque l’internat a disparu, les ciné-clubs ont cessé. Un épisode vidéo a suivi. Au début, nous faisions des stages surtout photos (argentiques à l’époque, diaporama, son, cinéma super 8), mais, à partir du moment où le ciné-club a disparu, nous avons essayé de renouveler l’activité cinéma.

C’est comme cela qu’est arrivé Cinéma Chez Nous qui, au départ, consistait à organiser une manifestation par an sur un secteur : Marmande, Casteljaloux, Duras et aussi dans le canton de Tournon. C’était dur, nous n’avions pas accès à tous les films de la distribution commerciale parce que nous n’étions pas un cinéma fixe. Ceux que nous arrivions à avoir étaient souvent des films très difficiles et vouloir développer le cinéma en milieu rural avec des films d’un abord compliqué, ce n’était pas gagné.

C’est comme cela que nous sommes arrivés, petit à petit, en allant voir des maires, à créer ce réseau qui, à l’époque, était régional. Nous avions Cinécole et déjà nous faisions, à Agen, des projections de films en plein air. Ensuite, nous avons mis en place Cinéma Chez Nous et, au départ, nous projetions les films comme nous pouvions. Je suis allé moi-même en projeter certains et je me souviens notamment d’un soir où j’étais intervenu à Duras. D’habitude, cela fonctionnait bien mais, cette fois-là, il faisait très froid et personne n’était venu. Il n’y avait que le curé. J’ai donc naturellement annoncé que, vu qu’il faisait si froid et qu’il n’y avait personne, j’allais partir. Mais non... Le curé voulait voir le film ! Alors, j’ai tout monté et lorsque le film a été terminé, personne n’était là pour m’aider à plier le matériel que j’ai dû charger seul dans ma voiture dont le coffre ne fermait pas. Je vous laisse imaginer le retour sur Agen avec le coffre partiellement ouvert, le froid qui rentrait ainsi que les fumées d’échappement qui m’obligeaient à ouvrir les vitres pour les évacuer, faisant ainsi encore plus rentrer le froid. Et de Duras à Agen, il y a quand même une heure et demie de route !

Pour la vidéo, nous avons aussi essayé beaucoup de choses, notamment avec les premiers caméscopes noir et blanc à bande. Le matériel coûtait cher et nous ne savions pas, à ce moment-là, que la vidéo allait évoluer très rapidement. Nous avions acheté avec l’aide de la Région du matériel de montage semi-professionnel « trois- quarts de pouce ». Il a été très vite dépassé par le VHS et ce n’était plus possible de gérer cette activité ; l’aventure a donc été courte. D’autant que sont arrivées tout de suite des structures privées qui avaient pour fonctionner des moyens bien plus importants que les nôtres, sans avoir pour autant les mêmes objectifs.

Nous avions des idées, comme par exemple avec Cinéma Chez Nous, nous nous étions dit que cela serait bien de réaliser un petit film sur le village et de le projeter avant le film commercial. Mais nous n’avions pas les moyens financiers d’appliquer nos idées.

Nous faisions aussi du prêt de matériel notamment les projecteurs de cinéma 16 millimètres, mais ce n’était pas toujours évident car les gens, sachant plus ou moins s’en servir, ils revenaient souvent dans des états improbables. Nous avions aussi des accessoires de théâtre et des projecteurs lumière ; l’action à ce niveau-là était très importante.

Ensuite, en 1987, j’ai quitté ce poste et, très vite, je suis arrivé à St-Pierre-de-Clairac où je suis resté 17 ans dans une école à deux classes. Je me suis senti bien dans cette école qui était proche de Radio Bulle où je me suis le plus investi. La radio, c’est quelque chose qui demande un gros investissement. A l’époque, j’ai été vice- président auprès de Louis Chevalier ; ensuite, je suis devenu président. C’était compliqué parce qu’il y avait quand même toute l’histoire de la radio à porter et je m’y suis fatigué. Nous avons eu pas mal de départs et puis des personnes se sont lassées. Nous avons fini à très peu, c’est devenu lourd à porter. J’ai donc arrêté parce que je n’en pouvais plus. La radio, c’était faire des émissions, les préparer à l’avance, y être, gérer, pallier le manque de bénévoles... Et puis c’était le moment où nous étions le plus reconnus, le moment où il y avait le plus de demandes. J’ai donc complètement arrêté pour ne plus me consacrer qu’à l’école parce que je n’avais pas l’énergie pour les deux.

En 2009, j’ai décidé de faire ma dernière année de classe et de prendre ma retraite. Mais comme j’avais peur de la coupure, pour ne pas qu’elle soit trop brutale, je suis entré, un an avant mon départ, aux Montreurs d’Images. J’étais jusque-là un simple adhérent mais j’ai décidé de m’y impliquer davantage. Je suis donc aujourd’hui trésorier de l’association et je compte m’y investir encore plus.

S’il fallait faire le point sur mon engagement, je dirais que j’étais déjà dans l’équipe audiovisuelle de la FOL en 1972 avant même d’y être délégué. J’étais dans l’équipe de bénévoles autour de Jacques Riche, avec Louis Chevalier, André Jourdes et d’autres... Depuis, je me sens toujours militant. Alors c’est normal pour moi de continuer aujourd’hui et je pense que je continuerai tant que je pourrai, parce que je suis ainsi, cela fait partie de moi.

Source: le site internet de la Fesu snuipp 47.

 

 

Décès Jean Claude Davenne

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Photo Journal Sud-Ouest

Bénévole suractif, toujours souriant, il était trésorier des Montreurs d’Images, administrateur d’Au Fil des Séounes et ex-président de Radio Bulle. Son corps sans vie a été retrouvé lundi à son domicile.

Ceux qui ont œuvré avec lui, ou qui l’ont simplement croisé, se souviendront d’un homme adorable, toujours souriant, et cheville ouvrière des associations auxquelles il a contribué, dont le cinéma Les Montreurs d’Images, Radio Bulle et Au Fil des Séounes. Le corps de Jean-Claude Davenne a été retrouvé lundi 18 décembre à son domicile de Boé par la police, alertée par des amis qui s’inquiétaient de ne pas avoir de ses nouvelles. On ne connaissait pas ce mercredi 20 décembre les causes de son décès, « mais il était malade depuis quelques jours », rappelle l’une de ses relations. Jean-Claude Davenne avait 69 ans.

Source: Journal Sud-Ouest.

Lire la suite en cliquant ICI...

Fil RSS des articles de cette catégorie