L'importance du coeur

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

On utilise souvent le symbole du cœur pour parler de l’amour de Jésus-Christ. Certains se demandent si cela a encore un sens aujourd’hui. Or, lorsque nous sommes tentés de naviguer en surface, de vivre à la hâte sans savoir pourquoi, de nous transformer en consommateurs insatiables, asservis aux rouages d’un marché qui ne s’intéresse pas au sens de l’existence, nous devons redécouvrir l’importance du cœur.

Quelle compréhension avons-nous du “cœur” ?

Dans le grec classique profane, le terme kardia désigne le tréfonds des êtres humains, des animaux et des plantes. Il indique chez Homère, non seulement le centre corporel, mais aussi le centre émotionnel et spirituel de l’homme. Dans l’ Iliade, la pensée et le sentiment relèvent du cœur et sont très proches l’un de l’autre. Le cœur apparaît comme le centre du désir et le lieu où se prennent les décisions importantes de la personne. Le cœur acquiert chez Platon une fonction de “synthèse” du rationnel et des tendances de chacun, les passions et les requêtes des facultés supérieures se transmettant à travers les veines et confluant vers le cœur. C’est ainsi que nous voyons depuis l’antiquité l’importance de considérer l’être humain non pas comme une somme de diverses facultés, mais comme un ensemble âme-corps avec un centre unificateur qui donne à tout ce que vit la personne un sens et une orientation.

La Bible affirme que « vivante, en effet, est la parole de Dieu, efficace […] elle peut juger les sentiments et les pensées du cœur » (He 4, 12). Elle nous parle ainsi d’un centre, le cœur, qui se trouve derrière toute apparence, même derrière les pensées superficielles qui nous trompent. Les disciples d’Emmaüs, dans leur marche mystérieuse avec le Christ ressuscité, ont vécu un moment d’angoisse, de confusion, de désespoir, de désillusion. Mais au-delà et malgré tout, quelque chose se passait au fond d’eux : « Notre cœur n’était-il pas tout brûlant au-dedans de nous, quand il nous parlait en chemin ? » (Lc 24, 32).

Extrait de lettre encyclique  « DILEXIT NOS » (Il nous aime) du Pape François sur l’amour humain et divin de Jésus Christ. 

Source: 

https://www.vatican.va/content/francesco/fr/encyclicals/documents/20241024-enciclica-dilexit-nos.html

Erwan Le Morhedec, également connu sous son pseudonyme de Koz (pour koztoujours), est un avocat, blogueur et essayiste français.Il est également chroniqueur pour l'hebdomadaire La Vie depuis janvier 2018. Il a ouvert sur Messenger un groupe de paroles appelé Conclave où chacun peut s’exprimer et échanger avec les personnes qui y laissent leurs remarques. Voici un bref échange qui a retenu mon attention: « Le pape François est aux catholiques ce que Gorbatchev a été aux communistes: aimé par ceux qui ne sont pas cathos, détestés par certains cathos; aimé par ceux qui ne sont pas communistes, détesté par certains communistes. Et quelqu’un a ajouté: « De même pour le Christ. Aimé par beaucoup, détesté par quelques uns au point de le faire tuer. » 

C’est déjà arrivé dans l’histoire de l’humanité mais aujourd’hui avec l’importance prise par les chaînes de télévision et les réseaux sociaux sur internet ça se voit et ça s’entend davantage: beaucoup de chefs d’Etat ne sont pas dans l’Amour du Christ ni dans l’Amour du prochain ni dans l’Amour tout court. C’est dommage pour eux, pour nous, pour nos enfants et petits enfants.

 

Mal entendus

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

"Mal entendus" est un livre écrit par Nina Fasciaux publié par les éditions Payot. Le sous-titre de la page de couverture est "Les Français, les médias et la démocratie."  Sur la page de couverture du livre entre le titre et le sous titre figure le texte suivant: 

"Les récits qui sont faits de nous par les médias façonnent le monde dans lequel nous vivons. Or, ce dernier apparaît toujours plus polarisé: nul n'a besoin d'être journaliste pour constater que nous sommes confrontés à de grandes difficultés pour nous comprendre les uns les autres. Et ce pour une raison évidente: nous ne nous écoutons pas, tout occupés que que nous sommes à nous positionner. Ecouter est un talent rare - et que l'on n'a pas l'occasion d'acquérir - quels que soient notre cursus scolaire et l'éducation que nous avons reçue. Ce livre entend explorer plusieurs causes  de cette impuissance collective à nous comprendre, avant de proposer des pistes pour sortir le journalisme - et avec lui le vivre ensemble - de l'impasse.

Qui est Nina Fasciaux? 

C'est une professionnelle des médias. Elle est responsable en Europe de "Solutions Journalism Network"(1)  depuis octobre 2016. Diplômée de l'École Supérieure de Commerce et Développement, elle fut d'abord engagée professionnellement dans la sphère humanitaire, elle a  ensuite travaillé comme journaliste en Russie de 2011 à 2015.

Pourquoi a-t-elle écrit ce livre?

Pour soigner le monde en soignant le récit que les médias en font. Car l'information divise les Français alors qu'elle devrait offrir des clefs de compréhension et proposer un socle commun de réalité. Par quel mal entendu en est-on arrivé là ? Quel impact cela a-t-il sur nos démocraties et  sur notre capacité à vivre ensemble? 

Qu'est-ce que j'ai aimé dans ce livre? 

La dénonciation du mal qui caractérise notre époque: le rejet de l'autre. La recherche des moyens de retrouver de la confiance par le dialogue, par l'écoute de l'autre pour rétablir la démocratie. Ce que j'ai aimé aussi ce sont les deux pages sur la Russie d'aujourd'hui et sur Poutine. Et enfin la manière de Nina Fasciaux de voir les Français. Elle voit notre société en groupes humains qu'elle nomme ainsi: 

Les désabusés

Les identitaires

Les élites

Les stabilisateurs

Les libéraux optimistes

Les attentistes

Les laissés pour compte.

Comment j'ai découvert ce livre?

Par l'intermédiaire de Léo Fillon de la librairie Libellule de Marmande qui est venu le présenter aux micros de CFM Radio dans le cadre de l'émission "L'atelier de lecture".

https://soundcloud.com/user-907284570/cfm-radio-latelier-de-lecture-mal-entendus-emission-du-15012025-podcast335

jfs

(1) "Solutions Journalism Network" regroupe des femmes et des hommes qui veulent un changement mondial dans le journalisme par la promotion de reportages rigoureux sur la manière dont les gens tentent de résoudre les problèmes et sur ce que nous pouvons apprendre de leurs succès et de leurs échecs.

Prière des Ânes

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Donnez-nous, Seigneur, de garder les pieds sur terre… et les oreilles dressées vers le ciel pour ne rien perdre de Votre Parole.

 Donnez-nous, Seigneur, un dos courageux… pour supporter les hommes les plus insupportables.

Donnez-nous, d’avancer tout droit, en méprisant les caresses flatteuses, autant que les coups de bâton.

Donnez-nous, Seigneur, d’être sourd aux injures et à l’ingratitude : c’est la seule surdité que nous ambitionnons.

Ne nous donnez pas d’éviter toutes les sottises,
car un âne fera toujours des âneries…

Mais donnez-nous simplement, Seigneur, de ne jamais désespérer de Votre miséricorde, si gratuite pour ces ânes si disgracieux que nous sommes,  d’après ce que disent les pauvres humains qui n’ont rien compris ni aux ânes, ni même à Vous, qui avez fui en Egypte avec un de nos frères, et qui avez fait Votre entrée messianique à Jérusalem sur le dos de l’un des nôtres.

Ainsi soit-il !

Père Christian Daleau

 

Noël est ailleurs

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

    Le marché de Noël s’installe partout… « C’est normal », dira une population qui se laisse grignoter son patrimoine spirituel. Non, pour moi, « Noël est ailleurs.»

    Ne rêvons pas, et d’abord ne rêvons pas « Noël », l’Evénement Unique où Dieu s’est révélé, bien plus que par les patriarches, dans Son Fils, Jésus, « né Homme de la Vierge Marie».

    Moment unique de l’Histoire des hommes où « le Verbe s’est fait chair » ! (Jean 1, 14) Et cela, devinez pourquoi : « pour que nous devenions enfants de Dieu ! » Oh, certes, « par participation. » Et voici qu’est semée en notre humanité JESUS, fils de Dieu. Cela, on ne le célébrera jamais assez : c’est la merveille des Merveilles, le plus beau cadeau de Dieu. Frères et Sœurs, Hommes et Femmes, chantez !

    Souvenez-vous : on en a fait le départ d’un nouveau calendrier, celui de la « nouvelle création » (Ap 21), document indispensable et irremplaçable même dans l’économie de notre temps.

     2024… « Après quoi ? », questionnent beaucoup de nos contemporains, surtout les enfants.

    Humblement, dans le silence de notre amour, laissons nos cœurs et notre personne tout entière s’unir à l’hymne entonné la nuit de Noël par les anges : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. » (Luc 2, 14)

     Que tous, dans la joie et les chants, ou dans le silence, exultent ! Il vient nous sauver !

Père Christian Daleau, décembre 2024.

Fil RSS des articles de cette catégorie