Hier aujourd'hui demain

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Avant 14/18 la France et l’Angleterre sont les deux premières puissances mondiales. Le soleil ne se couche jamais sur l’Empire colonial anglais.

Après 14/18 les Français morts à la guerre ne font pas d’enfants qui ne font pas d’enfants. Le grand remplacement commence.

Après 14/18 les USA deviennent une puissance émergente.

La seconde guerre mondiale fait des USA la première puissance mondiale.

Depuis leur naissance les USA puisent leur force dans le fait qu’ils n’ont pas cessé d’accueillir toute la misère du monde et de transformer toute cette misère du monde en richesse.

Pendant longtemps les USA ont été la première puissance militaire, économique, culturelle, scientifique, technologique, politique. Ils ont rayonné de par le monde par la puissance de leur industrie du cinéma, de la musique, de la littérature. Leurs universités attiraient comme l’aimant attire le fer. Leur « way of life » séduisait les « masses populaires » du monde entier. Il y a bien eu ici et là des pays qui ont essayé de se résister mais leurs dirigeants se sont fait balayer. Un coup d’état arrive si vite.

La télévision par satellite a renforcé cette présence mondiale des USA. Les télé-séries américaines ont formaté des millions d’individus. Mais la télévision par satellite a rendu plus visible aussi toute la misère du monde.

1989 les USA gagnent la guerre froide. L’ex-URSS disparaît. Mais le nouvel ordre mondial a du mal à se mettre en place. De nouvelles puissances émergent qui n’en ont « rien à cirer » des USA. La Chine, la Turquie, l’Arabie saoudite, la Corée du Nord, la Russie, Israël, le Brésil sont des puissances émergentes « conflictuelles ». Et les USA aujourd’hui n’ont plus envie de jouer les gendarmes du monde.

https://www.bfmtv.com/politique/pierre-de-villiers-on-ne-peut-pas-accepter-d-un-pays-comme-la-turquie-d-avoir-son-comportement-alors-qu-elle-est-membre-de-l-otan_VN-202010240091.html?fbclid=IwAR2Brbynvarw3NuqLnPDyR3bVAv3Ao_3BbgCdtKkpy8yssqbdbM8W3ktAh0

 

No pasaran

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Lu sur messenger:

Réveil pessimiste
De Christel :

« Quand en 2012 Merah assassine deux militaires puis quatre personnes parce que juives , un cap a été franchi.

Quand en 2015 les frères Kouachi massacrent la rédaction de Charlie , un cap indépassable a été franchi.

Puis quand le lendemain Coulibaly assassine une policière puis plusieurs personnes dans un Hypercacher , un cap décisif a été franchi.

Quand en juin 2015 Yassin Sahli scie la tête de son employeur , un cap sans retour a été franchi.

Quand le 13 novembre 2015 des massacres au Bataclan , et aux abords du Stade de France et de plusieurs terrasses à Paris ont fait 131 morts et 413 blessés , on se dit qu’un cap définitif a été franchi .

Quand le 14 juillet à Nice un tunisien fonce dans la foule tuant 86 personnes et blessant 448 , plus rien ne sera comme avant.

Quand le 26 juillet 2016 le père Hamel à la tête sciée dans son église à Saint-Etienne-du-Rouvray, toutes les limites ont été franchies.

Quand en décembre 2018, un franco-algérien assassine au couteau 5 personnes sur le Marché de Noël à Strasbourg, on se dit que ça ne va plus du tout.

Quand en décembre 2019 un informaticien du Service des Renseignements de la Préfecture de Police de Paris assassine quatre de ses collègues, on se dit que cela ne peut plus continuer comme ça .

Quand en octobre 2020 un professeur d’Histoire-Géographie à la tête sciée par un Tchétchène à Conflans-Sainte-Honorine, le Président de République est formel : « ils ne passeront pas »! »

 

Ils ne passeront pas. No passaran. Référence à la guerre civile en Espagne avant la seconde guerre mondiale. Voir lien suivant: https://www.ladepeche.fr/article/2018/07/29/2843433-ebre-80-ans-plus-grande-bataille-guerre-espagne.html?fbclid=IwAR35TSHOTVsENfvGLIT8v5zT2BRyfciaea0pDl6SLPFp5PRmzIuwpe6ne48

L'Histoire se répète

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Guy Monnerot est né le 7 décembre 1931 à Bergerac. Il est assassiné le 1er novembre 1954 en Algérie où il avait obtenu un poste d'instit avec sa femme. Tous deux faisaient partie du mouvement "L'Ecole Emancipée".

 

Pour en savoir plus:

https://maitron.fr/spip.php?article145932

https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/actualites/le-1er-novembre-1954-guy-monnerot-tombe-sous-les-balles-du-fln-la-guerre-dalgerie-debute_11201184/#refresh

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_%C3%A9mancip%C3%A9e

Le Monde n'est plus en paix

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Lu ce matin sur Facebook une réaction d’enseignant probablement:

1/ Ce n’est pas la République qui a été attaquée, c’est un homme. Un homme avec un nom, Samuel Paty, un homme de 47 ans, père de famille, fonctionnaire. Qu’à travers ce meurtre, les valeurs de la République soient remises en cause, nul n’en doute. Mais brandir immédiatement l’étendard de la République est une manière, pour le président et ses sbires, d’occulter la triste réalité de notre métier, de ne pas la nommer, bref, de commencer à dissimuler la poussière sous le tapis des grandes phrases creuses. En passant au passage pour de grands démocrates rassembleurs, eux qui ne cessent de diviser les Français depuis 3 ans.

2/ Samuel Paty n’est pas mort « d’avoir défendu la liberté d’expression ». Il est mort d’avoir fait son travail (comme Arnaud Beltrame et d’autres), d’avoir appliqué des programmes scolaires, d’avoir été seul devant une classe et la vindicte de parents d’élèves malfaisants. Affirmer qu’il défendait la liberté d’expression est une exagération qui, encore une fois, ne sert qu’à masquer une réalité que l’on ne veut pas voir. Cela fait aussi de lui un militant, et de là à dire qu’il a donc un peu cherché ce qui lui est arrivé, il n’y a qu’un pas que certains ont déjà franchi allègrement.

3/ Entendre Blanquer parler de la liberté d’expression, c’est un peu comme entendre Michel Fourniret parler d’amour. La liberté d’expression si chère au ministre qui a fait la loi sur l’école de la confiance (nom orwellien qui aurait dû alerter…) dont l’article 1 n’a qu’un seul objectif : empêcher les enseignants de s’exprimer, y compris dans la sphère privée, quand ils sont des citoyens lambda. La liberté d’expression qui conduit cette administration à harceler et sanctionner les professeurs exerçant leur droit de grève (cf les 3 de Melle, parmi d’autres). La liberté d’expression qui permet à ce ministre de qualifier des enseignants en grève de « radicalisés » (dans le contexte des dernières années, il fallait oser…) et de participer à un bashing infondé en parlant de professeurs « décrocheurs » après le confinement, sans amener le moindre chiffre, la moindre preuve. La liberté d’expression, encore, quand les collègues de Christine Renon sont interdits de manquer une demi-journée de travail pour aller à ses obsèques et sont interdits de parler à la presse et de lui communiquer sa lettre d’adieu. La liberté d’expression, toujours, quand tout est fait pour étouffer le suicide de Jean Willot et de dizaines d’autres enseignants ces dernières années. La liberté d’expression, enfin, qui conduit le ministre, dans un réflexe pavlovien et avant toute enquête, à faire savoir ce dimanche « que l’Éducation nationale a eu une “réaction appropriée” dans cette affaire ».

4/ Les grands discours de ces deux derniers jours sont particulièrement écœurants car l’on sait pertinemment qu’ils ne seront suivis d’aucun acte. Il n’y aura ni remise en cause des politiques menées (ou de l’absence de politiques menées), ni mesures prises au sein de l’Éducation nationale. Nos décideurs politiques continueront leur petite existence déconnectée en tapinant auprès des communautaristes, l’Éducation nationale poursuivra son petit fonctionnement vichyste en promouvant les médiocres, les aigris et les Papons. Et le nom de Samuel Paty rejoindra dans l’oubli ceux d’Aurélie Châtelain, de Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider, du père Hamel, d’Hervé Cornara et de tant d’autres.

5/ Je suis atterré par certains propos tenus sur des pages d’enseignants. Comment exprimer mon mépris aux collègues qui disent que Samuel Paty aurait dû choisir d’autres supports pour son cours (alors que les programmes indiquent l’exemple des caricatures de Charlie Hebdo), qu’il a jeté inconsidérément de l’huile sur le feu, etc. Autant de propos qui font de la victime le responsable. Hé ! Faut pas t’étonner de te faire siffler dans la rue si tu portes une jupe ! Mais c’est le résultat de 20 ans – a minima – de culpabilisation des enseignants, culpabilisation tellement intériorisée et assimilée par nombre de collègues qu’ils ne peuvent plus penser autrement. On transforme des problèmes politiques et sociétaux en problèmes pédagogiques, faisant ainsi du professeur le coupable : si tes élèves réagissent mal, c’est que tu t’y es mal pris. Il est vrai qu’un élève ne subit pas d’autres influences que l’école, qu’il ne regarde jamais les médias, qu’il n’a pas de parents, pas d’amis, etc.

6/ La promptitude du président et de son politburo d’analphabètes à qualifier le meurtrier de terroriste me laisse songeur. Fut une époque où l’acte terroriste était défini par la justice, après une enquête qui établissait que l’acte était planifié et que le terroriste avait été endoctriné, entraîné, financé, ou que sais-je. Pour l’heure, nous ne savons quasiment rien sur l’assassin. Peut-être est-ce un terroriste, agissant sur l’ordre d’une organisation. Peut-être est-ce juste un connard mégalomane de 18 ans avec de la bouillie à la place du cerveau qui s’est pris pour Daech à lui tout seul. Bref, un dément. Ce qui est certain, c’est que dans les deux cas il peut être reconnaissant à nos politiques et médias de le qualifier de terroriste, le terme donnant une aura et une justification politique à son geste. Et tant pis si ça suscite des vocations. Après tout, la France ne manque pas de fonctionnaires et d’innocents à assassiner.

De la télé qui donne envie de lire

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Succès planétaire, la saga "L'amie prodigieuse" est devenue une série télé dont la saison 1 est lancée sur France 2.

Chaque épisode diffusé,  et qu'il est possible de revoir en replay, donne envie de lire le livre.

L’Amie prodigieuse (L’amica geniale) est le premier livre, paru en 2011, d'une série de plusieurs livres  d'Elena Ferrante racontant la vie de deux amies issues d'un quartier pauvre de Naples au début des années 1950.

  • "L’Amie prodigieuse", (Prologue ; enfance et adolescence)
  • "Le nouveau nom",  (Jeunesse)
  • "Celle qui fuit et celle qui reste",  (Âge adulte) ;
  • "L'enfant perdue",  (Maturité ; épilogue).

Pour en savoir plus: https://www.babelio.com/auteur/Elena-Ferrante/104073

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