A qui profite cette guerre?
Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaireGuerre au Soudan, voici un extrait du texte écrit par Maxime Tandonnet:
"(...) Le Soudan est un pays que je connais bien pour y avoir vécu ma première expérience professionnelle à l’âge de 24 ans, comme secrétaire d’ambassade… J’en garde le souvenir d’un peuple extrêmement chaleureux, hospitalier, amical et généreux même dans la misère endémique… Le Soudan est un immense pays, le plus grand d’Afrique par la taille à cette époque. A la confluence des deux Nils, le Nil bleu et le Nil blanc, il possède de formidables richesses naturelles en terres agricoles et en matières premières, qui pourraient en faire le grenier de l’Afrique. (...)"
L'intégralité du texte sur le lien suivant:
https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/04/16/soudan-le-massacre-oublie/
Qui est Maxime Tandonnet?
https://maximetandonnet.wordpress.com/mon-parcours/
Qu'en est-il de son blog?
https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/03/26/sur-les-statistiques-de-ce-blog/
Le printemps revient.
Rédigé par yalla castel - - 2 commentairesPhoto Marie Christine Queyreur.
Tandis qu’à leurs œuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.
Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
II repasse des collerettes
Et cisèle des boutons-d’or.
Dans le verger et dans la vigne,
II s’en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l’amandier.
La nature au lit se repose ;
Lui, descend au jardin désert
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.
Tout en composant des solfèges
Qu’aux merles il siffle à mi-voix,
II sème aux prés les perce-neige
Et les violettes au bois.
Sur le cresson de la fontaine
Où le cerf boit, l’oreille au guet,
De sa main cachée il égrène
Les grelots d’argent du muguet.
Sous l’herbe, pour que tu la cueilles,
II met la fraise au teint vermeil,
Et te tresse un chapeau de feuilles
Pour te garantir du soleil.
Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d’avril tournant la tête,
II dit : « Printemps, tu peux venir ! »
Théophile Gautier (1811-1872)
Premier sourire de printemps
La guerre est ressuscitée
Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaireAuthentique Rembrandt à voir au Mas d'Agenais.
Le jeudi 28 mars 2024, Christine Pedotti a écrit dans le journal "Témoignage chrétien":
"Comment peut-on célébrer Pâques alors que le monde est plongé dans de tels conflits, de tels drames, de telles douleurs ? Pourtant, nous aimerions tant nous réjouir, trouver à cette saison des couleurs de printemps, de renouveau, de légèreté. Mais n’est-ce pas nous tromper sur le véritable sens de Pâques ? D’ailleurs, si nous regardons l’état du monde au moment de la mort de Jésus, difficile de ne pas y trouver des éléments communs à celui d’aujourd’hui. La tragédie, hélas, n’a pas d’âge. Un pays envahi, occupé, des responsables civils et religieux ordinairement lâches. Des amis sans courage, des traîtres, des couards. Il y a, en ce jour d’exécution à Jérusalem, une sorte de cristallisation du mal, de la bêtise, de la lâcheté, de l’injustice, du mensonge.
Vous me direz : oui, mais il y a le matin de Pâques."
Lire la suite ici: https://www.temoignagechretien.fr/au-coeur-de-la-nuit/
Si on pouvait arrêter les aiguilles du temps
Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire"Si on pouvait arrêter les aiguilles du temps" est une chanson de Berthe Sylva. C'est une chanteuse française née le 7 février 1885 à Lambézellec et morte le 24 mai 1941 à Marseille. Sa chanson fait écho à la colère de nombreuses Françaises et Français pendant et après la première guerre mondiale. Elle fait écho aux affirmations d'Anatole France, d'Henri Barbusse: "On croit mourir pour la patrie on meurt pour les marchands de canons". Les paroles de la chanson résonnent avec les situation de guerres de nos jours en Afrique, au Moyen Orient et en Europe. Des femmes, des hommes, des enfants meurent dans des guerres qui ont pour but de contrôler des gisements pétroliers, gaziers, des gisements de minerais, et pour le contrôle de l'eau et des terres agricoles.
Riches ou pauvres quoi qu´on fasse sur la Terre
Notre existence est une chose éphémère
Et des pendules le tic tac incessant
Semble nous dire “Tout passe avec le temps”
Voici l´enfant qui vient de v´nir au monde
Sa mère penchée vers sa petite tête blonde
Vers la pendule placée près de son lit
Jette un regard et soucieuse se dit
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles
Au cadran qui marque les heures de la vie
Nos p´tits enfants si mignons, si gentils
N´ grandiraient pas pour déserter leur nid
Lorsqu´à vingt ans, un jour, ils se marient
Sans un regret, ils partent et vous oublient
Et les mamans dont ils brisent l´espoir
Pensent On voudrait près d´ soi toujours les voir
Rester petits garçons ou petites filles
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles
Un malfaiteur, pour expier son crime
Est condamné au châtiment ultime
Dans sa cellule, il entend ses gardiens
Dire tout bas “Ce sera pour demain”
Le lendemain, il voit que l´aube se lève
Et ses idées se brouillent comme dans un rêve
Il est secoué de terreur et d´ remords
Et dit, tremblant, sentant venir la mort
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles
Au cadran qui marque les heures de la vie
J´ n´aurais p´t-être pas, lorsque sonnait minuit,
Commis le crime dont je vais être puni
Il a suffi d´une fatale minute
Pour que d´un homme je devienne une brute
Mais quoi, voici l´horloge de la prison
Qui sonne le glas de la séparation
Plus qu´un espoir, mon Dieu, pour ma famille
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles
Dans les campagnes ainsi que dans les villes
Règne le calme et chacun vit tranquille
Sans se douter qu´un orage gronde au loin
Pour bouleverser la paix du genre humain
Un peu partout, en Europe, en Afrique
Les noirs dessous de l´infâme politique
Sèment la guerre, horreur de tous les temps,
Que nul ne peut arrêter et pourtant
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles
Au cadran qui marque les heures de la vie
On n´entendrait plus le tocsin sonner
Pour enlever nos fils à leurs foyers
Quand à l´instant où tous les bras travaillent
Quoi de plus triste que l´heure des batailles
Peut-être qu´un jour retrouvant sa raison
L´homme maudira la guerre et ses passions
Plus de tueries ni d´hommes qui fusillent
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles
Tous emportés par l´effroyable ronde
Les années passent si vite pour tout l´ monde
Que l´on se dit "Pourquoi se jalouser
Se faire tant d´ mal au lieu de s´entraider?"
Deux pauvres vieux, usés, cassés par l´âge
Sentant venir l´heure du grand voyage
Encore unis, comme dans leur jeune temps
Dans un baiser, disent en s´enlaçant
Si l´on pouvait arrêter les aiguilles
Au cadran qui marque les heures de la vie
Nous n´aurions pas la triste appréhension
D´entendre l´heure de la séparation
Après avoir passé toute une vie
A nous chérir sans aucune jalousie
Le coeur bien gros on n´ devrait pas penser
Qu´un jour, hélas, il faudra nous quitter
Vivons d´espoir, à quoi bon s´faire tant d´ bile
Puisqu´on n´ peut pas arrêter les aiguilles!