Les médias et la politique.

Rédigé par yalla castel - - 2 commentaires

Le journal "Le Monde diplomatique" a mis un article gratuit en ligne sur Facebook. Il a pour titre "Un barrage peut en cacher un autre". Il est signé par Pierre Rimbert. Le mot barrage ne renvoie pas un problème d'eau en ces temps de grande sécheresse mais à la récente campagne électorale des présidentielles  2017. Le journaliste du Monde diplomatique revient sur des "mécanismes" médiatiques qui influencent les électrices et les électeurs. C'est à lire sur le lien suivant:

https://www.monde-diplomatique.fr/2017/06/RIMBERT/57603

Petite promenade d'été.

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Par ces temps de grande chaleur, la lecture, à l'ombre d'un grand chêne au bord de l'Avance, est une activité rafraîchissante. Nous vous proposons une petite promenade dans un vieux livre de Jules Renard qui a pour titre "Histoires naturelles."

En voici quelques copier-coller:

LA PUCE

Un grain de tabac à ressort.

LE PAPILLON

Ce billet doux plié en deux cherche une adresse de fleur.

LA GUÊPE

Elle finira pourtant par s’abîmer la taille !

LA DEMOISELLE

Elle soigne son ophtalmie.

D’un bord à l’autre de la rivière, elle ne fait que tremper dans l’eau fraîche ses yeux gonflés.

Et elle grésille, comme si elle volait à l’électricité.

L’ÉCUREUIL
 

Du panache ! du panache ! oui, sans doute ; mais, mon petit ami, ce n’est pas que ça se met.

 

Leste allumeur de l’automne, il passe et repasse sous les feuilles la petite torche de sa queue.

Source: https://fr.wikiversity.org/wiki/Jules_Renard,_Histoires_naturelles

L'Algérie de Camus.

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Albert Camus est né le et mort le 4 janvier 1960 en France dans  un accident de voiture. Engagé dans la résistance française pendant la second guerre mondiale, il est cependant resté toute sa vie très attaché à son pays natal. La guerre d'indépendance de l'Algérie sera pour lui une déchirure et un tourment jusqu'à la fin brutale de sa vie. 

, le

«A Alger, pour qui est jeune et vivant, tout est refuge et prétexte à triomphes : la baie, le soleil, les jeux en rouge et blanc des terrasses vers la mer, les fleurs et les stades, les filles aux jambes fraîches»

Il évoque aussi « le soupir odorant et âcre de la terre d’été en Algérie », et la « campagne noire de soleil ».

Il se souvient de son enfance: «Il me faut être nu et puis plonger dans la mer, encore tout parfumé des essences de la terre, laver celles-ci dans celle-là, et nouer sur ma peau l’étreinte pour laquelle soupirent lèvres à lèvres depuis si longtemps la terre et la mer.»

«Ce soleil, cette mer, mon cœur bondissant de jeunesse, mon corps au goût de sel et l’immense décor où la tendresse et la gloire se rencontrent dans le jaune et le bleu»

«Singulier pays qui donne à l’homme qu’il nourrit à la fois sa splendeur et sa misère »

L'Algérie: « Une fraîcheur, une source de joie, aimer le jour qui échappe à l’injustice, et retourner au combat avec cette lumière conquise»

«Au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un été invincible. »

Source: http://www.la-croix.com/Journal/Camus-soleil-brulant-dAlger-

 

Quand hier annonce demain.

Rédigé par yalla castel - - 1 commentaire

"Quand tu ne sais pas où tu vas, souviens-toi d'où tu viens."

Nous nous interrogeons souvent sur le monde qui vient. Nous avons souvent du mal à nous adapter aux changements, aux progrès technologiques de plus en plus fréquents et rapides qui transforment nos vies. Il nous arrive d'avoir peur que le ciel nous tombe sur la tête. Nous gardons en mémoire les deux terribles tempêtes subies sans pouvoir rien faire qu'attendre qu'elles s'arrêtent. Nous savons maintenant que le ciel peut nous tomber réellement sur la tête à tout moment. Nous nous posons beaucoup de questions sur notre avenir, sur celui de nos enfants et petits enfants.

Et si nous étions en train de faire fausse route dans notre course sans fin vers toujours plus d'inventions technologiques et scientifiques?

Nous vous proposons aujourd'hui de trouver ce que pourrait être un  demain meilleur dans des écrits d'hier.

A la suite de la mort de Jacques Ellul, son ami de toujours Bernard Charbonneau a écrit un long texte où il rappelle leur longue amitié, les épreuves traversées ensemble, leurs doutes et leurs interrogations sur les évolutions du Monde de 1930 à nos jours.

En voici quelques extraits:

"Au temps de notre jeunesse, pour lui l’essentiel était sa conversion à la foi chrétienne sur laquelle il est resté discret ; pour moi, le sort de l’homme et de sa liberté, mis en jeu par le changement explosif dû au progrès scientifique et technique."

"La liberté, alors pour lui du chrétien, pour moi de l’homme, nous semblait menacée sur deux plans. Dans l’immédiat par la montée des totalitarismes politiques de droite et de gauche, à plus longue échéance par les moyens de propagande et de répression que la technique fournissait aux trusts et à l’État. Or, à une époque où la menace de la guerre et de la Révolution exaspérait les passions politiques, sauf pour quelques individus une telle question était impensable."

"Et avec Jacques Ellul nous avons essayé de diffuser notre critique de la société, qu’on ne qualifiait pas encore d’industrielle ou de technicienne, dans des bulletins grossièrement polycopiés."

"Emmanuel Mounier ayant fondé en 1933 la revue Esprit, présentée comme un centre de pensée « personnaliste » neuve, posant les problèmes de la société moderne ignorés par les intellectuels de droite ou de gauche, nous y avons adhéré en 1934. Nous avons organisé les groupes de soutien de la revue dans le Sud-Ouest en étroit contact notamment avec le groupe de Pau. On y analysait les causes profondes de la montée des totalitarismes de droite détectées moins dans l’idéologie que dans les lieux communs et l’imagerie des médias de l’époque : grande presse, radio, cinéma."

"Jacques Ellul publiait un article intitulé « Le fascisme, fils du libéralisme » pour montrer ses origines dans la société industrielle libérale, j’en rédigeais un autre, « Le sentiment de la nature, force révolutionnaire », pour tenter de le dégager de la littérature bucolique et d’en faire un mouvement social et politique. Et Esprit acceptait mon article « La Publicité » où je montrais comment, pour vendre un produit, celle-ci changeait les goûts et les mœurs."

"Il ne s’agissait pas pour nous de dire « Amen » au Progrès, mais de prendre conscience des menaces pour la nature et la liberté dont il faisait payer ses gains."

Pour lire la suite cliquer ici...

 

 

 

 

Fil RSS des articles