Aux Captifs la libération-Bordeaux

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire
 

Eglise Saint Jean Belcier qui abrite le local de l'association 
"Aux Captifs la libération".

 

Un groupe de bénévoles bordelais qui faisaient déjà depuis des années régulièrement des tournées-rue a décidé de s’aligner sur le travail des équipes parisiennes de l’association « Aux captifs la libération ». 

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, des bénévoles n’ont cessé de rencontrer des personnes prostituées sur Bordeaux. Depuis 1994, le père Arnaud De Vaujuas - actuellement Curé de Talence, Diocèse de Bordeaux, Professeur de Théologie Morale au séminaire Saint-Joseph et à l’Institut Pey-Berland - a participé à des « maraudes » (1) auprès des personnes en prostitution dans un groupe qui dépendait d’une autre association. En 2014,  ils ont décidé de se rapprocher de l’association « Aux Captifs la libération » de Paris. Plusieurs rencontres ont eu lieu. Elles ont premis d’ aboutir sur le dépôt de statuts d’une nouvelle association : « Aux captifs, la libération – Bordeaux ». Le groupe de bénévoles a également suivi une journée de formation animée par le coordinateur du pôle prostitution et de l’aumônier de l’association parisienne en janvier 2016. L’association « Aux captifs, la libération - Bordeaux » est née et a été déclarée au Journal Officiel le 8 mars 2016.

L’équipe de Bordeaux fonctionne avec une douzaine de bénévoles en lien avec la paroisse Saint-Jean-Belcier et son curé le père Thomas Brenti. Les personnes rencontrées sont celles en situation de prostitution sur les territoires de ce même quartier tout proche de la gare Saint-Jean mais aussi sur d’autres territoires dans Bordeaux. Les bénévoles se réunissent une fois par mois pour une réunion de suivi. En dehors des maraudes hebdomadaires, des permanences d’accueil ont lieu au local de l’association tous les jeudis, de 18h à 20h. 

« Aux Captifs la libération - Bordeaux » ne reçoit pas de subventions et fonctionne grâce aux dons qui lui sont faits.

Pour nous aider, vous pouvez adresser vos dons à « Aux Captifs la libération - Bordeaux » 10 rue de la Seiglière 33800 BORDEAUX.

Colibri Cx

(1) maraude : ronde, tournée dans les rues pour aller à la rencontre des personnes qui vivent dans la rue et de la rue.

 

Bref aperçu de la prostitution en France

La prostitution n'est pas illégale en France mais le proxénétisme, l’établissement de maisons closes, la prostitution de mineurs sont des activités illégales.

Sous Napoléon 1er, la prostitution est surveillée et contrôlée par l’état. Le changement politique intervient en 1946 quand les maisons closes deviennent illégales et que la France signe en 1960 la Convention internationale contre la traite des êtres humains et leur prostitution. Depuis avril 2016, la France a voté une loi qui pénalise le client.

La France compterait environ 20 000 personnes prostituées, dont 85 % de femmes, mais c’est très difficile d’ estimer exactement la prostitution, activité traditionnellement cachée. Ce chiffre est peut-être sous évalué. La prostitution se développe également sur Internet.

La prostitution reste le plus vieux métier du monde mais aussi le plus vieux esclavage du monde. La crise économique et la mondialisation de l’économie ont favorisé l’arrivée de jeunes femmes du monde entier dans les rues de nos villes. C’est une économie parallèle et souterraine dont il est difficile de chiffrer avec exactitude les profits.

Sources consultées :

http://www.captifs.fr/accueil/qui-sommes-nous/association-sdf/captifs-a-bordeaux/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Prostitution_en_France

 

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